Pour retourner à l’Opéra, Le Lecteur, s’il lui plaît, saura, Que l’Autheur est un Gentilhomme161 De Monsieur, qui Guichard se nomme, Et, toute flaterie à part, D’écrire, en Vers, et Prose, a l’Art, Voire, de manière galante, Naturelle, aisée, et brillante, Laquelle lui coûte si peu, Que tout, pour lui, n’est rien qu’un Jeu : Ayant fait cette Pastorale, Dont le détail je vous étale, En quinze jours, tant seulement, Et néanmoins, heureusement, Au reste, le Sieur de Sablière,162 D’intelligence singulière, En la Musique, a fait les Chants, Tout de même, en très-peu de temps.
Oublions la chaleur avec laquelle les Italiens parlent de leur opéra, et le ton de dédain dont les critiques du dernier siècle ont écrit en France, des Ouvrages Lyriques de Quinault. […] Ce sont les Français qui en lisant l’Abbé Métastase ont publié les premiers dans leurs Écrits, tout ce que valaient les Poèmes de ce grand Poète moderne.
Je ne puis m’empêcher d’ajouter à ce qu’on vient d’entendre de saint Jean Chrysostôme, ce qu’on écrit contre les danses qui se font aux noces, les ministres protestans, du traité desquels j’ai fait plus haut l’analyse. […] En un mot, les noces ne sont point un théâtre de folie et de turpitude, mais une solennité sainte d’une chose sacrée, pour mener la vertu, la modestie, la chasteté, l’honneur, Dieu même avec toutes ses grâces dans la maison des époux. » Que répondront au jour du jugement à Dieu, tant de chrétiens qui connoissent si peu la sainteté du mariage, et qui, y entrant sans aucune vue de servir Dieu et sans le moindre sentiment de piété, célèbrent leurs noces d’une manière toute païenne, lorsque Jésus-Christ leur opposera ce qu’en ont écrit les docteurs protestans dont je viens de rapporter les paroles, et qu’il leur reprochera que dans le sein même de l’Eglise, ils ont moins sainement pensé des choses de la Religion et de la sainteté de nos sacremens, que des hommes qui avoient le malheur d’en être séparés par l’hérésie, et qui ne regardoient point la célébration du mariage comme un vrai sacrement ?
Ce que je vais écrire, Monsieur, pourra servir de régulateur aux maîtres de ballets qui n’ont fait encore que quelques pas dans la carrière qu’ils se proposent de parcourir ; des réllexions mûries par le temps et éclairées par l’expérience, soixante années de travail, une foule de compositions, peut-être trop considérable, des circonstances heureuses au développement de mes idées, un nombre de sujets capables de les rendre, de grands corps de danse, de vastes théâtres, des dépenses proportionnées à la grandeur des sujets que je transportois sur la scène, des succès soutenus dans le genre que j’ai crée, tout, dis-je, jusqu’à mes fautes, pourra guider les maîtres de ballets, et j’espère que mes observations paroitront justes et utiles à ceux même, qui peuvent le plus aisément s’en passer, ou qui n’en ont pas besoin. […] Ce n’est pas assez que de lire, il faut graver dans sa mémoire tous les grands traits que l’on croit propres à l’action pantomime ; pour y réussir, on doit les écrire sur trois cahiers ; l’un sera historique, l’autre renfermera tous les sujets de la mythologie, et le troisième contiendra ceux qu’offre la poésie ; c’est dans ce répertoire abrégé qu’il trouvera des sujets de ballets variés et intéressans.
Ils font également honneur à celui qui les a écrits et à celle qui les a inspirés128. […] Puis la Sylphide, audace de Fanny Elssler qui n’a pas trop mal dansé sur les souvenirs idolâtriques de ce compas de peu de chair et de beaucoup d’os qu’on appelle Mlle Taglioni. » Le lendemain, il écrivait pour le Nouvelliste de Thiers le compte rendu de la représentation. […] « Le public anglais, écrivait Chaudes-Aigues, aurait pu répondre plus courtoisement qu’il n’a fait à la pantomime agaçante de Mlle Fanny Elssler. […] Il la priait de lui écrire de chez les sauvages, afin qu’il pût raconter ses triomphes, entretenir son souvenir et lui garder la place chaude à Paris. […] « Oui, répondit-elle de Londres, je vous écrirai souvent, vous aurez souvent de mes nouvelles, car vous êtes bon, et vous ne me trahirez pas.
Je vais traduire ici une partie de ce qu’il a écrit sur ce genre de composition si fort estimé de son temps, et si peu connu du nôtre.
Ce n’est pas aussi, pour les personnes qui savent la démêler, que j’écris ce Chapitre.
Un Danseur, un Maître des Ballets qui ont des idées, savent toujours faire naître les occasions de les bien placer : aussi est-ce moins à eux qu’aux jeunes Poètes qui voudront tenter à l’avenir la carrière du Théâtre Lyrique, que j’ose adresser le peu de mots que je vais écrire.
« C’est, écrit l’un de ses biographes, une sylphide qui voltige à l’instar de son frère. » Un autre ajoute : « Madame Montessu a donné sa démission, mais on ne saurait l’accepter. […] « Il rendit, écrit M. de Boigne, justice à deux ou trois admirables morceaux d’Halévy, à la richesse de la mise en scène, au grand escalier volcanique construit en feu solide – ? […] Ce petit mot anonyme, j’ai toujours soupçonné mademoiselle Duvernay de l’avoir écrit de sa blanche main. […] *** Au mois de novembre 1860, la jeune étoile créa le Papillon, — trois actes dont Offenbach avait écrit la musique. […] Feydeau commença à écrire Monsieur de Saint-Bertrand, il demanda justement à mademoiselle Emma Livry de vouloir bien lui expliquer quelques-uns des termes chorégraphiques qu’il ne comprenait pas.
Ce n’est point avec une plume foible que l’on ose écrire à l’homme qui dispose, a son gré, de celle du goût et du génie. […] Je vous ai obéi, Monsieur, j’ai parcouru une route séche, et aride ; j’aurois bien voulu la semer de quelques fleurs, mais tout le monde n’a pas comme vous le don précieux de les laisser tomber de sa plume sur tout ce qu’elle écrit.
Le mot d’Horace, que j’ai placé à la tête de cet écrit, me le fait espérer.
Ces faits historiques une fois connus, on ne doit plus être étonné des éloges que les Saints Pères font de la Danse, dans mille endroits de leurs écrits.
Figurez-vous donc ma surprise, en recevant un soir la carte d’un des spectateurs, avec ces mots écrits au crayon : « Eh bien, ma vieille.