Si dans une décoration représentant un temple ou un palais or et azur, les habillemens des acteurs sont bleu et or, ils détruiront l’effet de la décoration, et la décoration à son tour, privera les habits de l’éclat qu’ils auroient eu sur un fond plus tranquille. […] J’avois divisé cette entrée en six classes toutes dégradées ; chaque classe étoit composée de trois chasseurs et de trois chasseresses, ce qui formoit en tout le nombre de trente-six figurans ou figurantes : les tailles de la première classe traversoient la route la plus proche du spectateur ; celles de la seconde les remplaçoient en parcourant la route suivante ; et celles de la troisième leur succédoient en passant à leur tour sous la troisième route, ainsi du reste, jusqu’à ce qu’enfin la dernière classe composée de petits enfants, termina cette course, en passant sur le pont. […] L’attention que doit avoir le maître de ballets, c’est de placer sur les parties obscures de la décoration les habits les plus clairs et les plus brillants, et de distribuer sur toutes les masses de clair, les habits les plus sombres et les moins éclatans ; de ce bon arrangement naîtra l’harmonie : La décoration servira, si j’ose m’exprimer ainsi, de repoussoir au ballet : Celui-ci, à son tour, augmentera le charme de la peinture, et lui prêtera toutes les forces capables de séduire, d’emouvoir, et de faire illusion au spectateur.
Quelquefois aussi le public, par de trop complaisants applaudissements, ou par défaut de connaissances et de goût, augmente la tourbe de cette espèce de sauteurs, qui se persuade avoir atteint le but de l’art, parce « Que le vulgaire s’extasie « Aux tours de force, aux entrechats !
Comme les Prêtres d’Osiris avaient pris originairement des Prêtres du vrai Dieu, une partie de leurs cérémonies ; le Peuple juif, à son tour, entraîné par le penchant à l’imitation si puissant dans l’homme, se rappela, dans le désert, le culte du Peuple qu’il venait de quitter, et il l’imita.
Ainsi je n’avais jamais vu une étoile exécuter, soutenue par son danseur, cinq tours sur la pointe tendue, d’une seule impulsion.
Le public la connaît et lui tient compte des tours de force qu’elle accomplit. […] Rassure-toi, mon fils, je ne dirai rien ; je ne te ferai pas le vilain tour de rien raconter de tes amours ni de tes affaires, tu es trop gentil et surtout… trop journaliste.
Marchez donc sur ses pas ; aimez sa pureté, Et de son tour heureux imitez la clarté : &c…. […] En vain vous me frappez d’un son mélodieux, Si le terme est impropre, ou le tour vicieux : &c. […] Il charma tout Paris, sans jamais faire un tour de force. […] L’abus amena les difficultés, et les tours de force prirent la place de la grace et de l’aimable gaité. […] La Danse théatrale s’en empara à son tour.
Les deux messieurs firent le tour de la société et demandèrent à chaque dame si l’enfant était à elle : personne ne le reconnaissait.
Ce ferait leur jouer un assez mauvais tour, & rendre service au Public ....
D’un autre côté elle assure l’Amour qu’elle ne lui pardonnera jamais les méchans tours qu’il vient de lui jouer.
Les décorations eurent à leur tour un nouvel éclat.
On fait aussi de ces mêmes Contre-tems en tournant, & qui se prenent de la même maniere : ainsi en faisant ce pas vous pouvez tourner un demi tour, ou trois quarts selon que la danse est composée.
Pour commencer ce tems, il faut approcher le pied gauche du droit ; & en l’approchant, laissez tourner votre coude ainsi qu’il est representé par ces mots : Rond du coude du haut en bas, qui forment le demi cercle ; & vous tracent le tour que le bras doit faire de haut en bas, comme ces autres mots : Rond du poignet, vous marquent le mouvement du poignet droit.