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154. (1803) Lettres sur la danse, dernière édition augmentée en 4 vol. Avec les programmes de ballet. Tome I [graphies originales] « Lettres sur la danse. — Lettre IX. » pp. 97-129

Tel est le caractère de la belle danse, qu’il faut y substituer le raisonnement à l’imbécillité, l’esprit aux tours de force, l’expression aux difficultés, les tableaux aux cabrioles, les graces aux minauderies, le sentiment à la routine des pieds, et les caractères variés de la physionomie à ces masques tiédes qui n’en portent aucun. […] La dispute de Cicéron et Roscius à qui rendroit mieux la pensée, Cicéron par le tour et l’arrangement des mots, et Roscius parle mouvement des bras et l’expression de la physionomie, prouve très clairement que nous ne sommes à cet égard que des enfans, que nous n’avons que des mouvemens machinaux et indéterminés, sans signification, sans caractère et sans vie.

155. (1760) Lettres sur la danse et sur les ballets (1re éd.) [graphies originales] « LETTRES SUR LA DANSE. — LETTRE IX. » pp. 195-260

Tel est le caractere de la belle Danse, qu’il faut y substituer le raisonnement à l’imbécillité ; l’esprit aux tours de force ; l’expression aux difficultés ; les Tableaux aux cabrioles ; les graces aux minauderies ; le sentiment à la routine des pieds, & les caracteres variés de la physionomie à ces masques tiedes qui n’en portent aucun. […] La dispute de Ciceron & de Roscius, à qui rendroit mieux la pensée, Ciceron par le tour & l’arrangement des mots, & Roscius par le mouvement des bras & l’expression de la physionomie, prouve très-clairement que nous ne sommes encore que des enfants ; que nous n’avons que des mouvements machinaux & indéterminés, sans signification, sans caractere & sans vie.

156. (1887) Ces Demoiselles de l’Opéra « VI. Ballade des dames du temps jadis. » pp. 88-

L’insensible, à son tour, s’était laissé pincer. […] … Sophie apparaissait à son tour.

157. (1887) Ces Demoiselles de l’Opéra « VII. Brelan d’astres » pp. 134-175

Les professeurs s’étaient écriés à leur tour : — Affront aux traditions ! […] Si ce n’était qu’un tour de force, nous n’en parlerions pas ; mais cet élan si périlleux forme un groupe plein de grâce et de charme ; on dirait plutôt une plume de colombe soutenue par l’air qu’un corps humain qui se lance d’un plancher !

158. (1757) Articles pour l’Encyclopédie « Sur l’artiste »

Le peuple avait appelé ce dernier enthousiasme, fureur prophétique ; et les pédants de l’antiquité (autre partie du peuple peut-être encore plus bornée que la première) donnèrent à leur tour à la verve des poètes, dont il n’est pas donné aux esprits froids de pénétrer la cause, le nom superbe de fureur poétique.

159. (1775) La littérature renversée, ou l’art de faire des pièces de théâtre sans paroles [graphies originales] « Lettre, d'un grand sauteur. A M. de Voltaire, sur les pantomimes . » pp. 17-37

Dans un autre endroit de la même Pièce, le Sultan, à son tour, fait une vraie Pantomime .

160. (1803) Lettres sur la danse, dernière édition augmentée en 4 vol. Avec les programmes de ballet. Tome I [graphies originales] « Lettres sur la danse. — Lettre XIII. » pp. 181-196

Cette académie devenant dailleurs plus nombreuse, se distingueroit peut-être davantage ; les efforts des provinciaux exciteroient les siens ; les danseurs qui y seroient agrégés, serviroient d’éguillon à ses principaux membres ; la vie tranquille de la province faciliteroit à ceux qui y sont répandus, les moyens de penser, de réflechir et d’écrire sur leur art ; ils adresseroient à la société des mémoires souvent instructifs ; l’académie, à son tour, seroit forcée d’y repondre ; et ce commerce littéraire en répandant sur nous un jour nouveau, nous tireroit peu à peu de notre langueur et de notre obscurité.

161. (1760) Lettres sur la danse et sur les ballets (1re éd.) [graphies originales] « LETTRES SUR LA DANSE. — LETTRE XIII. » pp. 362-395

Cette Académie devenant d’ailleurs plus nombreuse se distingueroit peut-être d’avantage ; les efforts des Provinciaux exciteroient les siens ; les Danseurs qui y seroient agrégés, serviroient d’aiguillon à ses principaux Membres ; la vie tranquille de la Province, faciliteroit à ceux qui y sont répandus les moyens de penser, de réfléchir & d’écrire sur leur Art ; ils adresseroient à la Société des Mémoires souvent instructifs ; l’Académie à son tour seroit forcée d’y répondre, & ce commerce littéraire en répandant sur nous un jour lumineux nous tireroit peu à peu de notre langueur & de notre obscurité.

162. (1887) Ces Demoiselles de l’Opéra « X, les étoiles d’aujourd’hui. » pp. 204-

On dirait qu’ils tiennent à reproduire, dans la journée, les tours de force auxquels les pieds se livrent, le soir, en leur vivacité rythmée.

163. (1841) Physiologie de la lorette pp. -127

Ainsi, en quatorze ou quinze mois, elle fait son tour du monde théâtral, et rentre dans sa zone où elle s’excuse de son mieux de sa désertion. […] Elle veut être encataloguée, ne fût-ce que dans les chœurs, persuadée que son talent et la protection la classeront bientôt dignement. — L’Arthur se transforme en répétiteur ; pendant un mois il fait réciter la Tour de Neste et Frétillon à son élève : celle-ci ne monte plus en omnibus qu’avec une brochure roulée entre les doigts. […] C’est souvent un moyen de faire faire un tour à la roue de fortune.

164. (1803) Lettres sur la danse, dernière édition augmentée en 4 vol. Avec les programmes de ballet. Tome II [graphies originales] « Lettre V. » pp. 37-55

Il craignit que les danseurs Français tristes et nobles ne mourussent à force de rire, en voyant gambader, faire des pirouettes accrochées, les trois tours en l’air, les entrechats à huit, et à dix, et les Passa Campagna, et que ceux-ci en regardant se promener à pas lents les danseurs Français sur les airs de la Courrante, et de la Sarabande, ne gagnassent le spléen, et ne mourussent de la consomption.

165. (1804) Lettres sur la danse, dernière édition augmentée en 4 vol. Avec les programmes de ballet. Tome IV [graphies originales] « [Programmes de ballets] — Iphigenie en Tauride. Ballet tragique » pp. 235-256

Cette résolution produit un double effet ; Oreste se livre à la douleur, et Pylade à la joie ; Oreste embrasse les genoux d’Iphigénie, pour la conjurer de revoquer un arrêt qui lui perce l’ame ; il veut être immolé ; Pylade à son tour se jette aux pieds de la Prêtresse en la suppliant d’être infléxible aux prières d’Oreste, et de ne rien changer à l’heureux choix qu’elle a daigné faire.

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