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81. (1760) Lettres sur la danse et sur les ballets (1re éd.) [graphies originales] « LETTRES SUR LA DANSE. — LETTRE XI. » pp. 290-314

Quoi qu’il en soir, la Danse noble & terre-à-terre est la seule qui convienne à de pareils Danseurs.

82. (1909) Une vie de danseuse. Fanny Elssler « Chapitre premier. les années d’apprentissage  » pp. 1-36

Ils scandaliseront peut-être un peu Frère Pacifique ; cependant il ne cessera pas de voir sa sœur, et il ne faudrait pas jurer qu’au fond de son couvent, à certains soirs de première, il ne récitât pas des chapelets pour le succès du ballet nouveau. […] Alphonse Royer dit qu’il voyait les deux sœurs « quitter le soir le théâtre de la Porte de Carinthie après le spectacle et retourner à leur modeste domicile les pieds dans la neige, et portant un cabas à leur bras11 ».

83. (1724) Histoire générale de la danse sacrée et profane [graphies originales] « Histoire generale de la danse sacrée et prophane : son origine, ses progrès & ses révolutions. — Chapitre VII. Des Spectacles des Danseurs de corde, & de l’Art Gymnastique, & des sauts périlleux. » pp. 161-182

Mais cet Empereur ayant une passion violente pour la Danse, donna ses premiers soins pour la rétablir dans Rome, malgré l’Arrest du Sénat : il fit venir secrétement dans son Palais les meilleurs Maîtres de Danses qui s’étoient réfugiez dans les Villes d’Italie, & leur fit composer des Entrées de Balet, & fit faire des habits convenables pour l’éxécution de son dessein, à l’insçu du Sénat ; & quand tout fut disposé, il le convia à un festin pour le soir dans son Palais, sous prétexte d’avoir une affaire importante à lui communiquer : le soupé se passa sans que l’Empereur eût parlé du sujet de son mandement, il fit passer l’assemblée dans une grande Salle préparée pour l’exécution des Entrées de Balet, qui durerent jusqu’à la pointe du jour.

84. (1724) Histoire générale de la danse sacrée et profane [graphies originales] « Histoire generale de la danse sacrée et prophane : son origine, ses progrès & ses révolutions. — Chapitre II. De la Danse Sacrée des Hébreux, des Chrétiens dans la primitive Eglise, & des Payens, depuis son origine jusqu’à présent. » pp. 33-58

C’est encore un usage qui subsiste en Espagne & en Portugal, toutes les veilles des Fêtes de la Vierge ; les filles s’assemblent le soir devant les portes des Eglises de Notre-Dame, & y passent les nuits à danser en rond, en chantant des Hymnes & des Cantiques en l’honneur de la Vierge ; ce qui étoit fort commun parmi les Chrétiens dans la primitive Eglise, comme je l’ai déja dit.

85. (1803) Lettres sur la danse, dernière édition augmentée en 4 vol. Avec les programmes de ballet. Tome II [graphies originales] « Lettre XVIII. » pp. 185-200

Que l’on soit pénétré deux heures de la journée du rôle dont on doit se débarrasser le soir, à la bonne heure, mais, ne s’exprimer perpétuellement que d’après le personnage qu’on doit représenter, en afficher sans cesse le caractère, le ton et le maintien, est une chose ridicule.

86. (1834) L’Opéra. Paris ou Le Livre des Cent-et-un. tome XV « L’Opéra. » pp. 366-428

Un jeune mousquetaire y parut un soir, cherchant, disait-il, une de ses parentes, arrivée à Paris sans qu’il eût eu avis de sa demeure. […] Chaque soir on y voit se réunir ce qu’on nomme les notabilités de tous les rangs. […] Tous les soirs, à la sortie du spectacle, vous verrez une foule de jeunes gens dont l’amour remplit le cœur, bien plus que la fortune n’a rempli leur bourse, se hâter, attendre, épier ; chacun cherche l’objet de ses tendres ardeurs : c’est à cette sortie que la chronique de l’Opéra se révèle aux initiés.

87. (1724) Histoire générale de la danse sacrée et profane [graphies originales] « Histoire generale de la danse sacrée et prophane : son origine, ses progrès & ses révolutions. — Chapitre premier. De la Danse en général, suivant l’opinion des Anciens. » pp. 1-32

Celle du premier jour de Mai fut ensuite célébrée par toute l’Italie : la jeunesse de l’un & de l’autre sexe sortoit des villes en dansant au son des instrumens, pour aller chercher des rameaux verds ; ils les posoient devant les portes de leurs parens & de leurs amis, qui les attendoient avec des tables garnies dans toutes les rues, qui étoient illuminées le soir, où l’on dansoit des danses publiques ; desorte que ce jour-là il n’étoit pas permis, sur peine d’amende, aux gens de quelque âge & de quelque qualité qu’ils fussent, de paroître sans avoir quelque fleur ou quelque branche de verdure sur soi.

88. (1909) Une vie de danseuse. Fanny Elssler « Chapitre X. le coucher de l’astre  » pp. 365-413

Lorsque, le premier soir, Fanny Elssler parut dans Giselle, le public garda un silence plein de menaces. […] Une autre de ces séances intimes eut lieu un soir chez Julie Rettich, la grande actrice du Hofburgtheater.

89. (1804) Lettres sur la danse, dernière édition augmentée en 4 vol. Avec les programmes de ballet. Tome III [graphies originales] « Observations sur la construction d’une salle d’opéra. » pp. 3-32

Ils doivent avec quatre ouvriers qui leur sont adjoints, faire une ronde d’inspection tous les soirs après les répétitions et les représentations ; et pour parer à tous les inconvéniens, ils doivent coucher alternativement dans la salle et faire des rondes dans la nuit.

90. (1921) Salvatore Viganò pp. 167-190

Un soir, Rossini fit voir à Stendhal « un défaut chez Viganò : Trop de pantomime, pas assez de danse29 » Beaucoup étaient de cet avis qui préféraient les grâces de la danse française aux tragédies muettes du grand chorégraphe.

91. (1806) L’Art de la danse, poëme en quatre chants, calqué sur l’Art poétique de Boileau pp. -247

Mais distinguez l’ami du sot admirateur, Et discernez sur-tout l’intéressé flatteur, Conducteur de cabale et pilier de parterre, Que le public invite ou contraint à se taire : Pour des billets gratis, qu’il est certain d’avoir, Le matin il vous loue, et vous siffle le soir. […]   Ce ballet, dans lequel la Reine, femme de Henri iii, la princesse de Lorraine, les duchesses de Mercœur, de Guise, de Nevers, d’Aumale, de Joyeuse, et autres dames et demoiselles, dansaient sous la figure de Nayades, &c. fut représenté au Louvre dans la grande salle de Bourbon ; il dura depuis dix heures du soir jusqu’à trois heures et demie après minuit, et contenait trois parties ou trois actes.

92. (1757) Articles pour l’Encyclopédie « Sur la musique moderne »

Les étrangers conviennent de notre supériorité en ce genre : le Français débarrassé de soins, hors du tourbillon des affaires qui l’a entraîné toute la journée, se délasse le soir dans des soupers aimables de la fatigue et des embarras du jour : la chanson est son égide contre l’ennui ; le vaudeville est son arme offensive contre le ridicule : il s’en sert aussi quelquefois comme d’une espèce de soulagement des pertes ou des revers qu’il essuie ; il est satisfait de ce dédommagement ; dès qu’il a chanté, sa haine ou sa vengeance expirent.

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