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25. (1671) Témoignages des gazettes en vers sur les spectacles dansés entre 1660 et 1671 «  1664 — 7 au 12 mai : Les Plaisirs de l’Isle enchantée — La Muse Historique de Loret — Loret, lettre du 8 novembre 1664 »

J’en puis rendre ce témoignage, Grâce aux Dieux, je vis cet Ouvrage, Ouvrage fin et délicat, Dont Monsieur l’Éminent Légat, Eut dans une superbe Salle À Fontainebleau le Régale ; Il la vit attentivement, Il y prit grand contentement ; Et malgré son humeur hautaine, Quittant la gravité Romaine, Il rit fort aux endroits plaisants, Aussi bien que nos Courtisans.

26. (1924) La danse au théâtre. Esthétique et actualité mêlées « 5 juin. Les deux Sacres. »

Et je revois Marie Piltz, affrontant avec sérénité une salle houleuse dont le tapage hostile couvre complètement l’orchestre. […] Mais la musique n’arrive pas jusqu’aux danseurs et les danses n’agissent pas, au-delà de la rampe, sur la salle.

27. (1908) Quinze ans de ma vie « Quinze ans de ma vie — IV, comment je vins a paris » pp. 40-

Par un corridor j’atteignis l’estrade que l’on avait élevée au fond de la salle du bal. […] La salle semblait vide totalement. […] Je saluai à nouveau les dames en robes superbes qui se pressaient dans les galeries, les hommes tous en habit noir, puis, passant dans ces mêmes galeries, je rejoignis, par le petit corridor, une salle des artistes où je m’habillai avant de partir.

28. (1671) Témoignages des gazettes en vers sur les spectacles dansés entre 1660 et 1671 «  1669 — 11 août : Fête à Versailles — Lettres en vers à Madame de Robinet — Robinet, lettre du 17 août 1669 »

Au sortir de ce Lieu charmant, Qui semble d’une enchantement, On passa dans l’Orangerie, Ou la même Galanterie Avait fait, de Feuillages vers, Mieux qu’on ne peut le dire en Vers, Ni par le plus grand préambule, Théâtre, Salle et Vestibule ; Où la Comédie et le Bal, Et même un Cadeau tout royal, Avec des Concerts magnifiques Qu’on prit pour Concerts Angéliques, Extasièrent les cinq Sens De ces illustres Assistants.

29. (1908) Quinze ans de ma vie « Quinze ans de ma vie — III, comment je créai la danse serpentine » pp. 22-

Un cri soudain jaillit de la salle : — Un papillon ! […] Dans la salle également sombre, le directeur, installé dans un fauteuil d’orchestre, nous regardait avec un air d’ennui, — presque de mépris. […] Là je pus, pour la première fois, réaliser mes danses telles que je les avais conçues : nuit dans la salle et lumières de couleur sur la scène avec première apparition baignée dans une lumière bleue. La salle était bondée et le public fut absolument enthousiaste. […] Lorsque j’eus fini, la salle entière était debout.

30. (1860) Mémoires de Rigolboche « Mémoires de Rigolboche — Chapitre X » pp. 138-147

VII Il est très-rare de voir dans la salle des familles dites honnêtes. […] Mais il est des gens qui trouvent moyen de se faufiler dans la salle malgré la surveillance active des contrôleurs.

31. (1908) Quinze ans de ma vie « Quinze ans de ma vie — II, mes débuts sur une vraie scène a deux ans et demi » pp. 16-21

Pendant cet exercice, la salle entière se tordait, à la vue de son petit jupon de flanelle jaune et de ses bottines à bouts de cuivre qui battaient l’air. […] Une fois là-haut, je me retournai et regardai le public, je fis une belle révérence, et commençai, d’une voix qui résonna par toute la salle.

32. (1804) Lettres sur la danse, dernière édition augmentée en 4 vol. Avec les programmes de ballet. Tome IV [graphies originales] « [Lettres sur les fêtes nationales] — Lettre v. sur le mème sujet. » pp. 137-140

Elle étoit à peine entrouverte, que la Peur s’introduit dans la salle : elle plane sur toutes les têtes, glace les esprits et répand dans les cœurs sa fatale influence ; puis, voyant des croisées ouvertes, elle glisse et dirige son vol vers la capitale. […] On les eût pris pour de jeunes écoliers se disputant entre eux le prix du saut et celui de la course, en un moment la salle est évacuée ; Cette scène ne retrace-t-telle pas l’image de ces animaux bêlans, entassés les uns sur les autres dans un bac qui les porte de la rive d’un fleuve à la rive opposée.

33. (1909) Une vie de danseuse. Fanny Elssler « Table des matières » pp. 419-423

. — Aménagement de la salle de la rue Le Peletier. — Le public. — Les livrets de Scribe. — Robert le Diable. — Rénovation du décor et de la mise en scène. — Les « principes » de Véron. — La claque ; Auguste. — La presse ; Charles Maurice. — Les bals de l’Opéra. — Véron jugé par ses contemporains.  97 CHAPITRE IV le ballet a l’opéra vers 1830 Conception du ballet par Véron. — Le vieux répertoire. — Besoin de rajeunissement ; campagne contre le ballet académique. — La routine des maîtres de ballet. — Les danseurs au dix-huitième et au dix-neuvième siècle. — Auguste Vestris. — Perrot. — Les danseuses. — La vieille garde. — Mme Montessu. — Lise Noblet. — Mlle Legallois. — Pauline Leroux. — Les sœurs Fitzjames. — Mlles Roland, Forster, Coquillard. — Louise Duvernay. — Ce qui manquait à ces artistes  129 CHAPITRE V marie taglioni La dynastie des Taglioni. — Philippe Taglioni. — Conception romantique du ballet. — Les deux écoles : Taglioni et Vestris. — Education technique de Marie. — Ses débuts à Vienne. — Premiers succès en Allemagne. — Débuts à Paris. — Marie Taglioni et Perrot dans Flore et Zéphire. — Le Dieu et la Bayadère. — Robert le Diable. — La Sylphide. — Révolution romantique dans le ballet. — Causes du succès extraordinaire de Marie. — Une revanche de l’idéalisme. — Les panégyristes de Marie ; Jules Janin. — Hommages des poètes ; Méry. — Succès dans toute l’Europe. — Critiques de Rahel Varnhagen. — Caractère de Marie. — Sa prodigalité. — Son mariage avec Gilbert de Voisins. — Difficultés avec la direction de l’Opéra. — Nécessité d’engager une autre danseuse  156 CHAPITRE VI les débuts de fanny elssler à paris Le voyage de Véron à Londres. — Engagement des sœurs Elssler. — Leurs appointements. — Réclame tapageuse. — Appel aux bonapartistes. — La Tempête ; les répétitions ; dépenses pour la mise en scène. — Première représentation le 15 septembre 1834. — Physionomie de la salle. — Succès de Fanny. — Opinions de la presse. — Incompétence de Jules Janin. — Encore la légende des amours du duc de Reichstadt et de Fanny Elssler. — Orgueil de Véron. — Elssléristes et taglionistes. — Reprise de la Sylphide. — Débuts de Thérèse. — Le bal de Gustave. — Les deux sœurs dans Don Juan. — Les recettes de la Tempête. — Une parodie. — La mode  188 CHAPITRE VII l e diable boiteux L’année 1835. — La Juive. — Campagne des taglionistes contre Fanny Elssler. — L’Ile des Pirates. — L’attentat de Fieschi. — Insuccès du nouveau ballet. — Duponchel succède à Véron. — Qualités de Duponchel. — Les deux sœurs Elssler à Berlin. — Retour à Paris. — Première représentation des Huguenots, le 29 février 1836. — Vogue de l’Espagne et des danses espagnoles. — Grillparzer à Paris ; son jugement sur les sœurs Elssler. — Première représentation du Diable boiteux, le 1er juin 1836. — Succès complet de Fanny. — La cachucha. — Rentrée de Marie Taglioni dans la Sylphide. — Deux principes opposés. — La Fille du Danube. — Les sœurs Elssler à Bordeaux. — Retour à Paris ; accident de voiture. — Grave maladie de Fanny…  220 CHAPITRE VIII victoires et revers Les danseuses à l’église Notre-Dame-de-Lorette. — La statuette de Fanny par Barre fils. — Popularité de la cachucha. — Rentrée de Fanny dans le Diable boiteux. — Adieux de Marie Taglioni. — Nourrit et Duprez. — Les sœurs Elssler à Vienne en août 1837. — Les feuilletons de Théophile Gautier sur Fanny. — La Chatte métamorphosée en femme. — Premier portrait de Fanny par Th.

34. (1881) Albine Fiori « Albine. Le dernier roman de George Sand — Septième lettre. Juste Odoard à Mlle de Nesmes. » pp. 446-448

» Il m’a conduit dans une salle immense, d’un beau style ogival, toute rehaussée de panoplies authentiques et d’ornementations sérieuses, avec un mobilier ancien de diverses époques, composé de pièces d’une grande valeur. […] Nous avons passé la soirée dans son cabinet, où il m’a introduit en me faisant traverser un salon encore plus grand que la salle, encore plus beau et non moins sévère.

35. (1887) Ces Demoiselles de l’Opéra « VIII. Ballerines étrangères. » pp. 176-189

Tous les critiques la vantèrent ; tous les poëtes la chantèrent ; Edmond Texier, entre autres, qui lui sonna le sonnet suivant : Lorsque Taglioni, la fée aux blanches ailes, Quittait la salle aimée où pleuvaient tant de fleurs, L’insouciant Paris aux amours infidèles Ne la vit pas partir sans répandre des pleurs. […] Dès 1838, plus d’un habitué de la salle de la rue Le Peletier avait pris la route de Milan pour applaudir la merveille de la Scala, et, plus récemment, fait le voyage de Londres, pour assister à ce pas fameux exécuté par Marie Taglioni, Carlotta Grisi, Lucile Grahn et la future remplaçante de ce brelan d’astres en pied… Cet assaut de jambes fut une lutte dans laquelle il n’y eut pas de vaincues : le passé, le présent, l’avenir y recueillirent les mêmes bravos… D’imprudents amis faillirent bien, par exemple, compromettre, en cette circonstance, la Cerrito et son succès… N’avaient-ils pas imaginé d’imprimer en lettres gigantesques et d’afficher à l’intérieur du théâtre un sonnet en l’honneur de leur Divinita ! […] Née à Bologne en 1827, elle avait fait, en 1850, une apparition à Paris, dans la Tempesta, à la salle Ventadour.

36. (1754) La danse ancienne et moderne ou Traité historique de la danse « Seconde partie — Livre premier — Chapitre I. Renaissance des Arts »

Les chefs d’œuvres des Grecs et des Romains qui avaient déjà servi de guide aux Peintres, aux Poètes, aux Sculpteurs, furent les modèles des Architectes dans la construction des Salles de Spectacle.

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