Or, entre ces divers Fredons, Dont peu portaient des Espadons, On en vit un, de tous le Maître, Et qu’on put aisément connaître, Malgré tout vain Déguisement, Fredon tout Royal et charmant, Que nos TÊTES à DIADÈMES Composaient vraiment Elles-mêmes, Avecque plusieurs de leur Cour, Tant en riche que simple Atour.
La danse du sérénissime duc se dispersa ; trente figurants devinrent tout-à-coup autant de maîtres de ballets ; riches de mes partitions, de mes programes et de mes dessins de costume, ils se répandirent en Italie, en Allemagne, en Angleterre, en Espagne et en Portugal ; ils remirent mes ballets partout en se disant mes élèves : en me copiant, ils m’estropièrent souvent, et ne rendirent que très-imparfaitement les productions de mon imagination. […] Si ces prétendus maîtres de ballets se faisoient lire ce qu’Apulée a écrit sur leur art, s’ils pouvoient entendre et concevoir les longues énumérations des qualités et des connoissances que doit avoir le maître de ballets, ils seroient effrayés de leur ignorance, ils abandonneroient une profession qui n’est pas faite pour eux et qu’ils dégradent journellement par des productions monstrueuses : en se bornant au pur méchanisme de l’art, nous serions plus riches en bons figurants, et les ballets prendroient alors une forme plus sage, un caractère plus imposant ; ils offriroient des tableaux plus agréables, un intérêt plus soutenu, des situations plus naturelles, des groupes mieux dessinés, des contrastes moins choquants et une action plus vive, plus noble et plus expressive.
Enfin, son « vocabulaire » de temps n’est pas très riche.
Par lesdits Changements, encore, On voyait, à l’instant, éclore Des Paysages verdoyants, Des Berceaux de Vigne, attrayants, Soutenus par mainte Statue, Tout de même, à perte de vue, De riches Vases d’Orangers, De Citronniers, de Grenadiers, D'où sortaient Faunes, et Dryades, Tout ainsi que de leurs Estrades.
Riche de tant de dons naturels, elle aurait pu faire une savante.
Diane, non pas la première, Mais, des Cieux seconde lumière, Ayant sur son front ravissant Un riche et lumineux croissant, Était, illec, représentée Par Madame, alors, escortée De dix des Belles de la Cour, Qui sont autant d’Astres d’amour.
. — Son amie, c’est Hortense, — Hortense la riche, comme on la nomme ici. — Elle nage dans les billets de banque, mais elle jette l’or par les fenêtres. […] — Mais alors toutes ces dames sont riches.
La danse de l’opéra, Madame, est trop riche et trop nombreuse, pour que j’ose entreprendre de vous parler de tous les sujets qui la composent. […] Elle appartenoit à un Chanoine plus riche en argent qu’en bon goût : son amour pour la quantité étoit tel, que le dessus de sa porte cochère, le grand escalier, et sept ou huit salles très - vastes, étoient ornées de tableaux.
La décoration représente les jardins du Sérail du Sophi de Perse ; la droite de la scène offre une terrasse ornée de balustrades et ombragée par de riches étoffes ; derrière cette terrasse s’élève une partie des vastes bâtimens du Sérail, des bosquets couronnés d’arbres sont plantés vers la gauche ; du même côté et à l’extrémité du théâtre, on découvre un grand escalier ; le fond offre un massif d’arbres en forme circulaire, au milieu des quels est placé un bassin orné de jets et de nappes d’eau. […] Plusieurs Sultanes assises sous les berceaux s’occupent à différens ouvrages : la Sultane favorite, placée sur un riche sopha, forme le grouppe principal de ce tableau ; elle est entourée de plusieurs Sultanes qui lui présentent les fleurs dont elle compose un bouquet pour le Sophi ; l’assortiment et le mélange ingénieux des couleurs doivent lui peindre ses sentimens, des esclaves sont dispersés sur l’escalier dans différentes attitudes ; cette scène tranquille et contrastée de tableaux reçoit un nouveau mouvement par l’arrivée des Eunuques et des Bostangis.
Trois rangs de riches Hautes-lices Décoraient ce Lieu de Délices, Aussi haut, sans comparaison, Que la vaste et grande Cloison De l’Église de Notre-Dame, Où l’on chante en si bonne gamme.
Il se réjouissait sans scrupule, de ce que, pour devenir riche, il ne fallait que faire banqueroute deux ou trois fois.
Le Magicien, qui se doute que cette dernière ressource n’a pas rempli les coffres du Sultan, fait entendre qu’il est des gens riches, qu’on peut mettre à contribution : il les fait appeller. […] Scene derniere Le Palais du Sultan devient plus riche & plus brillant.