Monseigneur le Dauphin qui était arrivé avec le Roi, de même que les princes et autres seigneurs, le suivirent dans son appartement. […] Voyez Fêtes des Princes de la Cour de France, etc. […] Les princes du sang et les principaux officiers de S. […] M. monta en calèche au bas de la terrasse ; les princes, toute la cour, le suivirent à cheval. […] On distribua ainsi aux princes et aux seigneurs de la cour, des bijoux d’or de toute espèce.
Tous les autres ont été des Spectacles gratuits, qui ne servaient qu’aux divertissements des Rois et des Princes.
La loge royale était occupée par toute une petite bande, bavarde et bruyante, de petits princes, de petites princesses et de toute une petite suite de petits amis. […] Aussi, quand je dansai au palais les petits princes et les petites princesses n’assistèrent pas à la représentation.
Que l’on jette ensuite sur ces tableaux un voile qui dérobe à la vûe les sièges, les batailles, les trophées, les triomphes ; que l’on ne laisse voir enfin que les deux héros ; l’intérêt s’affoiblira : il ne restera que les portraits de deux grands princes. […] Nous voilà d’accord ; et pour que ma comparaison soit plus juste, je metterai le ballet en action, en paralelle avec la galerie du Luxembourg peinte par Rubens : chaque tableau présente une scène ; cette scène conduit naturellement à une autre ; de scène en scène on arrive au dénouement, et l’œil lit sans peine et sans embarras l’histoire d’un prince dont la mémoire est gravée par l’amour et la reconnoissance, dans le cœur de tous les français.
Les Princes se placent sur l’estrade qui leur est destinée ; les jeux commencent ; les prix sont distribués ; des danses suivent, ces jeux : les Princes s’associent à cette fête et l’embellissent.
Après quelque grand événement favorable à un état et au roi qui le gouverne, comme la naissance d’un prince, une grande victoire remportée, la Religion nous porte à aller au temple du Seigneur pour lui rendre des actions de grâces publiques ; mais lorsqu’aux cantiques d’actions de grâces on fait succéder les bals, les danses et d’autres divertissemens profanes, ne peut-on pas alors demander avec saint Paul : Quelle union peut-il y avoir entre la justice et l’iniquité ? […] Personne ne s’intéresse plus sincèrement au bien des rois et des états que les bons chrétiens ; ils se font un devoir de religion de prier souvent pour la santé et la vie des rois, pour la prospérité de leurs armes, pour éviter les fléaux dont l’état peut être menacé, pour faire cesser ceux dont il est affligé : par une suite nécessaire de ce sentiment, tout ce qui est favorable au prince et à l’état fait le sujet de leur joie ; mais alors leur joie et les témoignages publics qu’ils en donnent, prenant leur source dans la piété, sont dignes de la sainteté du christianisme, parce qu’ils ne les font jamais sortir des bornes étroites de la tempérance, de la modestie et de toutes les autres vertus qui font le vrai chrétien. […] « Nous prions pour les empereurs, pour leurs ministres, pour les puissances, pour le bon état des affaires et pour la tranquillité publique. » N’est-ce pas là donner des preuves plus réelles de l’amour qu’on a pour le prince et pour le bien de l’état, que de se livrer dans les réjouissances publiques à toutes sortes de folies et d’excès ?
Mais la discrétion n’est pas toujours le partage des confidens des Princes.
. — Le prince russe, buveur de petits verres de kirsch et trinquant avec les machinistes. — Pourquoi il n’y vient plus. — La sortie du théâtre. — Mon intention d’en faire une comédie. — Ce qui m’en a empêché. — Encore M. […] X Il y a quelque temps, certain prince russe
Ces directeurs, prévenus sans doute à l’avance de leurs nominations, crurent faire leur cour aux deux Princes, en rassemblant une vingtaine de jolies femmes, affligées de l’âge de quinze à seize ans.
C’est alors que parurent ces grands Ballets, qu’on employa dans les Cours les plus galantes, pour célébrer les Mariages des Rois, les Naissances des Princes et tous les événements heureux qui intéressaient la gloire ou le repos des Nations.
Deux Princes sont de ses Amants, Outre l’Amour, des plus charmants, Et les Sieurs Hubert, et la Grange Tiennent leur place, avec louange, Jouant (faut, aussi, l’avouer) Autant bien qu’on puisse jouer.
L’abbé de Saint-Albin, fils de Philippe d’Orléans et de mademoiselle Florence, — et inscrit sous le nom de Cauche, valet de chambre du prince, — occupa le siège de Cambrai. […] Maîtresse du comte de Clermont, prince du sang et propriétaire de six abbayes par droit de tonsure, mademoiselle de Camargo, pendant l’absence de son amant, que ses devoirs de lieutenant général des armées du roi avaient emmené loin de Paris, ne voulut pas paraître sur la scène : elle ne reprit son service qu’au retour du prince. […] Mademoiselle Grandi dont la galanterie fit grand bruit en son temps, désireuse de recevoir la visite du roi de Danemark, lors du voyage de ce prince à Paris, en 1768, lui fit remettre une copie en miniature de ses attraits dépouillés de toute espèce d’ornement, — merveille d’exécution et ressemblance garantie.