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76. (1779) Trattato teorico-prattico di ballo « Trattato teorico-prattico di ballo —  Parte prima — Capitolo XLV. Della Pirola, de Pirouettes »

Io son giunto a fare nove giri col beneficio di aver trovato nel Palco ove girar senza intoppo, e chi vuol far gran pompa di queste Pirole si guardi di non farle in parte che non sia bene appianato, ove facilmente si perde l’equilibrio, ed ecco la cattiva riuscita della Pirola.

77. (1924) La danse au théâtre. Esthétique et actualité mêlées « 13 novembre. Échos du temps passé. Éloge de Rameau. »

Portés par des danseuses, ils perdent ce charme équivoque ; d’ailleurs, ils sont insuffisants pour délimiter les rôles.

78. (1804) Lettres sur la danse, dernière édition augmentée en 4 vol. Avec les programmes de ballet. Tome IV [graphies originales] « [Lettres sur les fêtes nationales] — Lettre v. sur le mème sujet. » pp. 137-140

Le char s’élève majestueusement et se perd dans les nues.

79. (1823) De l’art de la danse , considéré dans ses vrais rapports avec l’éducation de la jeunesse (3e éd.) « Des manières de civilités. » pp. 138-159

Dans une assemblée où le cérémonial est moins observé, on peut abréger en faisant un seul salut ou révérence, promenant en même tems ses regards vers toute la société ; mais cette manière de saluer perd toujours du gracieux ; et en pareil cas, on fera, comme dans l’autre, quelques pas vers le maître de la maison ou la personne supérieure de la société ; on s’arrêtera à une distance de quelques pas, et l’on saluera ou fera la révérence, pour lui marquer les honneurs particuliers qu’on lui doit ; et se relevant, l’on fera quelques pas en arrière vers la place qui vous est offerte ou destinée, à laquelle étant arrivé, vous inclinerez vers ceux auprès, comme signe d’un rapprochement particulier, et s’asseyant doucement avec précaution, afin de n’incommoder personne. […] Cet usage en tiré du menuet ; et quoiqu’il ait aussi beaucoup perdu, il est indispensable dans une bonne société. […] On dansera décemment, et tenant la contenance indiquée par les principes que nous avons démontrés ; les cavaliers s’abstiendront principalement de trop répéter des tems de vigueur ou battus, surtout lorsque n’ayant pas assez exercé la danse pour les exécuter avec finesse et conserver le maintien, ils sont souvent susceptibles de s’enlever trop haut et avec force ; ce qui leur fait perdre le maintien, le gracieux, et les rend désagréables, indécens, et souvent incommodes aux personnes qui les entourent.

80. (1803) Lettres sur la danse, dernière édition augmentée en 4 vol. Avec les programmes de ballet. Tome I [graphies originales] « Lettres sur la danse. — Lettre quinzième et dernière. » pp. 216-240

Dorval et Clairville encouragés par le danger dèsarment deux de ces cruels ; ils se livrent au combat avec fureur et avec audace, et viennent à chaque instant se rallier auprès de Constance ; ils ne la perdent pas un moment de vue. Celle-ci tremblante et desolée, craignant de perdre deux objets qui lui sont également chers, s’abandonne au dèsespoir. […] Que l’on consulte, Monsieur, tous ceux qui applaudissent indifféremment, et qui croiroient avoir perdu l’argent qu’ils ont donné à la porte, s’ils n’avoient frappé des pieds, ou des mains ; qu’on leur demande, dis-je, comment ils trouvent la danse et les ballets ? […] Combien de danseurs de peintres et de musiciens se sont perdus en suivant cette route facile, mais pernicieuse, qui méneroit insensiblement à la destruction et à l’anéantissement des arts, si les siècles ne produisoient toujours quelques hommes rares, qui, prenant la nature pour modèle, et le génie pour guide, s’élèvent d’un vol hardi et de leurs propres aîles à la perfection !

81. (1760) Lettres sur la danse et sur les ballets (1re éd.) [graphies originales] « LETTRES SUR LA DANSE. — DERNIERE LETTRE. » pp. 435-484

Dorval & Clairville encouragés par le danger désarment deux de ces cruels ; ils se livrent au combat avec fureur & avec audace, & viennent à chaque instant se rallier auprès de Constance ; ils ne la perdent pas un moment de vue. Celle-ci tremblante & désolée, craignant de perdre deux objets qui lui sont également chers s’abandonne au désespoir ; les Sacrificateurs aidés de plusieurs Sauvages s’élancent sur elle & l’entraînent à l’Autel. […] Que l’on consulte, Monsieur, tous ceux qui applaudissent indifféremment, & qui croiroient avoir perdu l’argent qu’ils ont donné à la porte s’ils n’avoient frappé des pieds ou des mains ; qu’on leur demande, dis-je, comment ils trouvent la Danse & les Ballets ? […] Combien de Danseurs, de Peintres & de Musiciens se sont perdus en suivant cette route facile mais pernicieuse qui meneroit insensiblement à la destruction & à l’anéantissement des Arts, si les siecles ne produisoient toujours quelques hommes rares qui prenant la nature pour modele & le génie pour guide, s’élevent d’un vol hardi & de leurs propres ailes à la perfection.

82. (1887) Ces Demoiselles de l’Opéra « VII. Brelan d’astres » pp. 134-175

Elle ne dansa pas, on fit relâche, — faute grave que punissent sévèrement et pécuniairement les règlements de l’Opéra, — et Duponchel put murmurer, en regrettant les fleurs qu’il avait jetées autrefois à son oublieuse pensionnaire, — les premières reçues, — celles qui s’étaient fanées dans sa main, non moins que dans son cœur, le sentiment de la reconnaissance : — Une recette de huit mille francs perdue ! […] Le chef de claque Auguste perdit, dans la bagarre, ses breloques, sa chaîne, son lorgnon et sa place. […]  — Son objectif. — Le paradis perdu. — Carlotta à Milan. — Entre le chant et la danse. — Un mariage de raison. — Anténor Joly à la Renaissance. — Les Zingari. […] En fait de danse, Perrot était un géomètre de première force : il cherchait donc, — en 1859, — un sentier détourné, une route souterraine capables de le ramener au sein du paradis perdu. […] Nos deux tourtereaux ne perdaient donc pas à roucouler un temps qu’ils pouvaient employer plus utilement à ballonner.

83. (1761) Le Festin de Pierre. Ballet Pantomime « [Première partie] »

J’ajouterai simplement que cet Art est perdu.

84. (1754) La danse ancienne et moderne ou Traité historique de la danse « Première partie — Livre quatrième — Chapitre I. Époque du plus haut point de gloire de l’Art »

Ésope et Roscius, qu’on venait de perdre, avaient laissé un vide immense dans le Théâtre déjà connu.

85. (1754) La danse ancienne et moderne ou Traité historique de la danse « Première partie — Livre quatrième — Chapitre IV. Troubles excités à Rome par les Pantomimes. »

Tibère qui lui succéda, crut trouver sa sûreté dans un excès de raffinement qui devait la lui faire perdre.

86. (1623) Apologie de la danse et la parfaite méthode de l’enseigner tant aux cavaliers qu’aux dames [graphies originales] « Preface. » pp. 5-10

Mais d’autant que la deprauation de nostre nature nous fait trouuer ce combat trop penible, il est extra-ordinaire de voir quelqu’vn qui ne se laisse emporter à l’influence de son astre, ce que n’ignorant pas, ce seroit perdre la cognoissance de moy mesme, de m’imaginer pouuoir estre plus heureux qu’vne infinité de beaux esprits, qui ont esté mis au monde pour y estre admirez de mes semblables, & qui pourtant ne se sont peu affranchir de l’agitation de tant de vents contraires.

87. (1924) La danse au théâtre. Esthétique et actualité mêlées « 30 octobre. Le danseur et le préjugé au travesti. »

Le fait est que la tradition de la danse masculine, après un monopole de plusieurs années, suivi d’une suprématie décisive qui se maintint deux siècles, s’était étiolée, rompue, perdue dans tout l’Occident.

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