Un bon moment se passa. […] Il en tira un dollar et le fit passer négligemment dans la sienne. […] Voici ce qui s’était passé. […] Il se passa une heure avant que Mortier pût s’échapper, plus mort que vif, des mains du marchand. […] J’avais passé en fraude un sac de rubis non taillés.
*** Je ne vous cacherai pas que dans le monde vous passez pour mon amant. […] Un jour il vous est passé une idée par la cervelle : — Si, pour faire enrager mes concitoyens, vous êtes-vous dit, j’élevais une statue de terre glaise à côté des leurs, et si je rendais cette statue plus solide et plus durable que les statues de marbre ?
Tout ce qui se passe au Théâtre, est sujet à cette loi immuable. […] Le Spectateur est attaché, ou par le cœur, ou par l’esprit à la suite successive de l’événement qui se passe sous ses yeux.
De-là vous passez étant plié le pied droit devant vous sans vous relever, à la quatriéme position, ainsi que cette troisiéme Figure le démontre, & dans le même temps apporter le corps dessus en vous élevant dessus la pointe du pied droit. […] Pour les faire en arriere & de côté, c’est la même regle, qui est de ne passer le pied qu’après que vous avez plié, ce qui est de consequence, parce que très-souvent les Ecoliers se relâchant prennent leur mouvement à faux, & ne se relevent pas avec la même facilité.
Pour former un pas, la jambe sort d’une position, passe à une autre, puis à telle ou telle autre (suivant la complication du pas) pour diriger le corps. […] Vous la soutiendrez dans ce bondissement, et vous la passerez devant l’autre à la troisième position, où vous retomberez en même tems sur les pointes, et vous poserez consécutivement les talons. […] Soutenez la jambe dans son bondissement, et passez-la derrière l’autre à la troisième position, où vous retomberez tendu. […] Quand on veut marquer le brisé dessous simplement, on suit la même règle que pour le battre, avec la seule différence qu’une jambe passe derrière l’autre sans battre. […] Pour donner plus d’agrément à cette exécution, soutenant le genou tourné à votre côté, lorsque le pied est relevé derrière, arrondissez un peu en arrière avec ce pied, lorsqu’il passera de la position où il est relevé à la seconde, pour venir assembler devant.
Mais ne croyez aucunement à une reconstitution, à un pastiche du passé inimitable ; bien au contraire, c’est là une œuvre vivante et neuve où le passé n’apparaît qu’à l’état de suggestion lointaine, d’écho amorti par les siècles.
Quant à celle en passant, elle se fait pareillement, excepté que lorsque vous passez devant une personne vous faites deux ou trois pas avant de commencer votre reverence : regarder la personne que vous devez saluer pour lui adresser votre reverence, & du même tems vous vous tournez à demi du côté que sont les personnes que vous saluez, & vous glissez le pied qui est de leur côté en avant, puis vous pliez & vous relevez très-doucement, en observant de laisser poser le corps sur le pied qui a passé devant, afin de marcher du pied de derriere.
Nelle “fughe” queste mutazioni istantanee si vedono spesso, dal “furioso” si passa allo “staccato”, alle “pause”, ove si adoprano dell’“attitudini”, de’ Tableaux. […] La raggiunge, e Flora soprafatta cade a terra; i Fiori languiscono, i Zeffiretti per dove passa Borea tutti tramortiti, in vari Tableaux situati. […] [7] Ma torniamo alla differenza che passa tra tempi.
Les Juifs, à en juger par les Livres Saints, ont regardé leur danse Sacrée comme un don de Dieu, au culte duquel ils l’ont employée, quoique suivant les sentimens des Peres de l’Eglise, leur danse devant le veau d’or ait passé pour le même culte que les Egyptiens rendoient au Dieu Apis. […] De cette danse Sacrée, je reviens à celle des Lace-démoniens instituée par Licurgue, à celle des Saliens par Numa Pompilius, à celle qu’a l’exemple des Prophetes, les Mahométans celebrent encore aujourd’hui pour les porter à l’entousiasme : je passe delà à celles qui subsistent en Espagne, en Portugal, & même encore dans quelques Provinces de France, malgré les défenses de l’Eglise & contre les Ordonnances de nos Rois ; ce qui dans les Synodes a donné lieu à agiter si l’on devoit séparer les Maîtres à danser de la Communion des Fidéles, comme on a fait les Comédiens ; séparation qui auroit eu lieu, si l’on n’eût jugé l’éxercice de la Danse d’une vraye utilité pour l’éducation de la jeunesse & pour la politesse des mœurs de la vie civile. […] & consistoit, au rapport de Lucien, à donner une idée des mouvemens des corps célestes, & de la puissance des influences des Astres sur le monde élémentaire : son usage passa chez les Caldéens, les Grecs, & les Persans, qui joignirent ses préceptes à ceux de la danse Sacrée pour le culte des Planetes, après les avoir déifiées Ces sortes de danses étoient si majestueuses & si graves, qu’elles imprimoient dans l’esprit des Peuples des sentimens de respect pour les Dieux. […] Je descends de-là dans les raisons qui ont porté les Peres de l’Eglise à condamner les danses ; la principale étoit le rapport qu’elles avoient avec les cérémonies, les coutumes, & les dissolutions du Paganisme ; mais surtout les danses Baladoires, contre lesquelles l’Eglise ne s’est récriée, que parce qu’elles occupoient les jours de Fêtes la populace dans les places publiques, à passer un tems qui devoit être consacré au Service divin, & qu’elles étoient presque toujours animées par des chansons impudiques, & des postures indécentes.
Pétrouchka nous apparaît — sous les espèces d’un guignol grandeur nature — comme l’épanouissement suprême de l’ancien Saint-Pétersbourg, comme une vision nostalgique de la cité impériale, évoquée par Alexandre Benois, amoureux fervent d’un passé aboli. […] Le drame passionnel, la mort qui passe, hideuse et ricanante, blêmissent sous le regard sans yeux des masques hostiles.
Ce que c’est que l’assemblé Un assemblé est un changement de pied, c’est-à-dire que le pied droit se trouvant devant le pied gauche, ou le pied gauche se trouvant devant le droit, soit à la quatrième ou à la troisième position l’on devra, en pliant et sautant, retomber à la troisième position, les deux pieds ensemble, en changeant de pied, c’est-à-dire que si le pied droit est devant, il passe derrière, ainsi que le gauche étant devant, il va derrière ; il faudra observer que les deux talons passent près l’un de l’autre sans se toucher, et que l’on doit retomber légèrement sur les jarrets tendus.
Les jambes doivent être fort étenduës dans leur tems, les hanches fort tournées en dehors, parce que les autres parties inferieures se tournent d’elles-mêmes, ce qui est incontestable, d’autant que cette jointure commande & dispose des genoux & des pieds : ce que je viens de dire que les jambes doivent être étenduës dans leur tems, c’est lorsque vous passez l’une ou l’autre, d’étendre fort les genoux, ce qui vous empêche de croiser vos pas : ce feroit un défaut auquel plusieurs personnes sont sujetes faute d’attention : ayant aussi les genoux en dehors & les jambes étenduës, cela empêche le penchant qu’ils auroient à devenir cagneux, & même remet ou accoûtume la rotule dans une meilleure situation. […] Le pas étant de passer le pied devant, ou en arriere, & de côté ; ce qui s’entend d’un pied comme de l’autre, quant à la maniere de marcher ; mais en fait de danse le nom de pas renferme plusieurs pas ensemble, & qui sont quelquefois differentiez de plusieurs mouvemens, qui cependant ne compose qu’un pas.