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92. (1804) Lettres sur la danse, dernière édition augmentée en 4 vol. Avec les programmes de ballet. Tome IV [graphies originales] « [Programmes de ballets] — Les Danaïdes, ou. Hypermnestre. Ballet tragique. en cinq actes. » pp. 183-195

Il veut fuir ; mais il est arrêté par des gouffres de feu, qui s’entrouvrent sous ses pas ; l’ombre menaçante de Gélanior(1) lui apparoît, elle confirme au Tyran la fin de son règne ; l’inscription s’enflamme et devient plus terrible ; le bruit s’accroit ; le feu s’exhale de toutes parts, et Danaüs ne pouvant plus soutenir la vüe d’un pareil spectacle, tombe sans sentiment sur une couchette.

93. (1757) Articles pour l’Encyclopédie « Sur la danse et le ballet »

En faveur de la difficulté infinie qu’il y avait à s’assujettir à une contrainte pareille, dans un ouvrage de ce genre, il fut toujours dispensé de l’unité de temps et de l’unité de lieu. […] D’où vient donc la rareté des talents dans un pareil genre ?

94. (1769) Traité contre les danses [graphies originales] « Traité contre les danses. [Première partie.] — Chapitre II. Preuves contre les Danses, tirées des Saintes Ecritures. » pp. 11-22

Est-il bien facile de garder dans les danses un pareil pacte, que tout bon chrétien est obligé de faire comme Job ?

95. (1754) La danse ancienne et moderne ou Traité historique de la danse « Avant-propos »

La prévention s’expliquera de même sans doute, si une nouvelle Danse mieux composée, plus active, moins monotone, s’établit de nos jours sur les débris de toutes les autres ; mais l’extravagance d’un pareil discours mise une fois en évidence, il n’en saurait plus résulter aucun danger ni pour les Artistes ni pour l’Art ; et on osera danser sur notre Théâtre mieux que du temps de Lully, que du temps de l’Abbé Du Bos, que du temps même de Dupré [Voir Chaconne, Entrechat, Gargouillade], sans craindre de se rendre ridicule.

96. (1775) La littérature renversée, ou l’art de faire des pièces de théâtre sans paroles [graphies originales] «  Traité du geste, Contenant la maniere de représenter les Pièces de Théatre, à l’aîde des bras & des jambes, pour la commodité des Acteurs nazillans, begayans, gasconnans ; &c. &c. & offrant, en outre, une excellente Méthode aux gens mariés, pour se quereller dans leur ménage, sans faire de bruit. » pp. 49-60

Vous n’avez sans doute jamais su ce vieux conte qu’on fait d’un Prédicateur : se trouvant court en chaire, il s’avisa de prononcer des si, des mais, des car, & d’autres monosyllabes pareils, qu’il accompagnait de mouvemens des pieds & des mains, comme s’il avait débité à son Auditoire les meilleures choses du monde.

97. (1803) Lettres sur la danse, dernière édition augmentée en 4 vol. Avec les programmes de ballet. Tome I [graphies originales] « Lettres sur la danse. — Lettre XI. » pp. 145-156

Quoiqu’il en soit, la danse noble, et terre à terre est la seule qui convienne à de pareils danseurs.

98. (1803) Lettres sur la danse, dernière édition augmentée en 4 vol. Avec les programmes de ballet. Tome II [graphies originales] « Lettre XVI. » pp. 160-172

Dans l’instant de l’horrible massacre des fils d’Egyptus que les Danaïdes leurs nouvelles épouses immolent par obéissance aux volontés barbares de Danaiis leur père, cette action se passe dans la première nuit de leur union et au milieu des ténèbres ; si lorsque le tyran inquiet et farouche paroit devancé par des esclaves portant des torches allumées pour le conduire au lieu du massacre il entend les cris plaintifs et les accens douloureux des mourans, (articulés par un choeur caché) ; si comblé d’allégresse, il fait ouvrir les rideaux qui dérobent au public cette action sanguinaire ; s’il frappe du poignard dont il est armé celles de ses victimes dangereusement blessées et qui implorent vainement sa clémence ; quel effet prodigieux un pareil tableau ne doit-il pas produire !

99. (1909) Une vie de danseuse. Fanny Elssler « Chapitre IX. le voyag e en amérique  » pp. 320-364

Pour mener une vie pareille, il fallait une volonté qui fût d’acier comme les jarrets. […] « Dans toutes les grandes villes d’Europe, à Londres, Paris, Berlin et Vienne, des ressources permanentes ont été affectées à ce but charitable, et on se demande naturellement pourquoi il n’a été fait dans cette grande capitale, également renommée pour ses charités et pour ses sympathies dramatiques, aucune heureuse tentative en vue d’organiser, sur une base solide et durable, un fonds pareil pour un pareil but ?

100. (1760) Lettres sur la danse et sur les ballets (1re éd.) [graphies originales] « LETTRES SUR LA DANSE. — LETTRE XI. » pp. 290-314

Quoi qu’il en soir, la Danse noble & terre-à-terre est la seule qui convienne à de pareils Danseurs.

101. (1909) Une vie de danseuse. Fanny Elssler « Chapitre VI. les débuts de fanny elssler à paris  » pp. 188-219

De nombreux spectateurs, pareils aux enfants qui dédaignent et brisent leurs anciens jouets dès qu’ils en reçoivent un nouveau, se tournent vers la loge de Mlle Taglioni. […] « Nous saurons ce soir, dit le Courrier des Théâtres du 7 décembre, si le faubourg Saint-Denis est taglioniste et le faubourg Saint-Martin elsslériste, ou bien si tous deux sont l’un et l’autre, ce dont on les dit véhémentement soupçonnés. » Le lendemain, le même journal donnait ainsi le résultat de la comparaison : « Les assistants se sont partagés entre les deux virtuoses ; ils nous ont montré ce qu’on devrait toujours faire en pareil cas ; ils ont joui du talent de l’une et de l’autre. » Excellent exemple et sage conseil, mais que Charles Maurice tout le premier s’empressa de ne pas suivre.

102. (1757) Articles pour l’Encyclopédie « Sur les machines de théâtre » p. 458

On dit plus : il n’y a point d’opéra de Quinault, dans lequel un homme de goût versé dans l’étude des différents arts nécessaires à l’ensemble de pareils spectacles, ne trouve à produire en machines et en décorations des beautés nouvelles, capables d’étonner les spectateurs et de rajeunir les anciens ouvrages.

103. (1908) Quinze ans de ma vie « Quinze ans de ma vie — VIII, sarah bernhardt. — le rêve et la réalité » pp. 82-97

Nous déjeunions, Sarah au bout de la table, le dos tourné à la fenêtre, assise dans une superbe stalle ; pareille à quelque trône écussonné, dont le dossier dépassait de beaucoup sa tête nimbée d’or.

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