Cette Danseuse paraissait au milieu de ses Rivales, avec les grâces et les désirs d’une jeune Odalisque qui a des desseins sur le cœur de son Maître. […] Je sais que nos Danseurs ont sur ce point une excuse qui paraît plausible. […] Alcibiade ne paraît, qu’après avoir remporté le prix qu’Aspasie est chargée de lui donner148. […] Dans la Scène troisième, dès qu’Alcibiade paraît sur le théâtre, Amintas lui dit : Dans vos yeux satisfaits on lit votre victoire : Vous avez de nos Jeux remporté tout l’honneur.
Tels parurent les Courtisans qui l’entouraient. […] L’Hercule Français qui parut dans ce moment au milieu de ces quatre personnages dansa la septième. […] Alors Pallas, Déesse de la Prudence, paraît avec sa suite ordinaire. […] La Concorde sur une machine élégante et riche, entourée de fleurs et de fruits parut dans les airs, et fit le récit. […] Elle est sans doute très inférieure à ce qu’elle devrait être ; mais dans ce temps elle dut paraître fort magnifique.
Un poème lyrique paraît fort peu de chose à la première inspection : une tragédie de ce genre n’est composée que de 600 ou 700 vers ; un ballet n’en a pour l’ordinaire que 500. […] Rien n’y doit être oisif ; tout ce qu’on y fait paraître d’inutile, et qui ne concourt pas à la marche, au progrès, au développement, n’est qu’un agrément froid et insipide. […] Ce sont ordinairement les chœurs de danse qui paraissent sur cet air ; c’est pour cette raison qu’on les nomme corps d’entrée. […] De nos jours le fond de la féerie, dont nous nous sommes formés une idée vive, légère et riante, a paru propre à produire une illusion agréable, et des actions aussi intéressantes que merveilleuses. […] C’est un plus grand mot consacré au genre, que l’opinion, l’habitude et le préjugé paraissent avoir décidé le plus grand.
Enivré de plaisirs, chancelant sur ses pieds, il paraît se soutenir à peine de la main droite sur un épieu. […] On n’y paraissait qu’avec la parure la plus recherchée : la richesse, le luxe y étalaient avec dignité une magnificence monotone. […] Plusieurs Symphonistes distribués derrière les Berceaux et cachés par les Arbres se firent entendre, dès que le Roi parut. […] On avait à peine joui quelques moments de cet agréable coup d’œil, qu’on vit successivement paraître pendant la durée de ce Festin, différentes troupes de Danseurs et de Danseuses représentant les habitants des Provinces voisines, qui dansèrent, les uns après les autres, les Danses qui leur étaient propres, avec les instruments et les habits de leur pays. […] Le Roi avait fait prier par Billets tout ce qu’il y a de personnes les plus distinguées de l’un et de l’autre sexe de la cour et de la Ville, avec ordre de ne paraître au Bal qu’en habits des plus propres et des plus riches ; de sorte que les moindres habits d’hommes coûtaient jusqu’à trois à quatre cents pistoles.
L’horizon s’éclaircit, une nouvelle Aurore parut, un jour pur la suivit, l’Europe fut éclairée. […] Ils ne paraissent, ils ne revivent, que dans les climats plus heureux qu’elle rend florissants.
J’ai vû plusieurs personnes le porter à côté à la deuxiéme position, mais il ne m’ont pas paru avoir la même grace ; parce qu’il paroît que le corps se dandine : outre que les mouvemens qui se doivent faire de la tête & des bras ne sont pas si avantageux ; pour ceux qui se font en tournant, c’est la maniere de plier & de s’élever, en se contenant dans la proportion du pas & la position du pied, afin que le corps se conserve dans son équilibre, d’autant que tous les pas qui se font en tournant sont d’une plus difficile execution que ceux qui se font en avant.
J’avais négligé de demander à mon directeur la permission de paraître à cette soirée, ne pensant pas qu’il pût me refuser l’autorisation de participer à une fête de bienfaisance. […] On nous conduisit, l’amie qui m’accompagnait et moi, dans un petit salon où l’on me pria d’attendre jusqu’à ce que quelqu’un vînt me chercher pour paraître en scène. […] Cela me parut bizarre, mais je n’y attachai pas trop d’importance. […] A Berlin, mon impresario de New-York me tenait en son pouvoir et je devais paraître où bon lui semblait. […] Il me paraissait clair que sa seule raison de m’amener en Europe avait été de se procurer les moyens d’engager et de ramener cette nouvelle troupe.
Vénus cherche Adonis ; elle exprime son impatience ; le berger paroît ; il se précipite à ses genoux ; il lui témoigne les sentimens les plus tendres : mais les deux amans étant interrompus par les différentes courses que les Nymphes et les Faunes font dans la forêt, se dérobent à leurs régards, et se retirent dans un bosquet. […] Venus, Mars et l’Amour s’assoient sur un gazon : dans le moment Vulcain paroît, et ces amans ainsi que l’enfant de Cythère se trouvent enveloppés dans des filets fabriqués par Vulcain même. […] En effet l’Olympe paroît et on voit les divinités témoins de la honte de Vulcain : elles s’amusent à rire et à se moquer de lui.
Un Jaloux charmé d’un Objet Ravissant et de belle-taille, Veut l’épouser, vaille-que-vaille, Ou, du moins, il promet cela Aux Parents de cet Objet-là : Mais connaissant que sa Maîtresse Est plus Coquette, que Tigresse, Redoutant, comme un grand méchef, Le fatal pennache29 du chef S’étant dégagé vers le Père, Il arrive, enfin, que le Frère, Qui paraît doux comme un mouton, Le contraint à coups de bâton, De conclure le Mariage, Ce qu’il fait, dont son âme enrage ; Mais ce que je dis du Ballet Ne vaut pas un coup de sifflet, Ou, du moins, ce n’est pas grand’chose, Ni de la Comédie en prose, Qu’on peut nommer certainement Un exquis divertissement. Je ne dis rien des huit Entrées, Qui méritent d’être admirées, Où Princes et Grands de la Cour, Et nôtre Roi digne d’amour, En comblant nos cœurs d’allégresse, Font éclater leur noble adresse ; Je laisse les Concerts galants, Et les habits beaux et brillants, J’omets les deux Egyptiennes Ou, si l’on veut, Bohémiennes,30 Qui jouèrent audit Ballet Admirablement leur rolet, Et parurent assez charmantes Avec leurs atours et leurs mantes : De la Du-Parc, rien je ne dis, Qui rendait les Gens ébaudis Par ses appas, par sa prestance, Et par ses beaux pas et sa danse ; Enfin, je ne décide rien De ce Ballet qui me plût bien : Cette Pièce assez singulière Est un In-promptu de Molière ; Et comme les Bourgeois, un jour, Verront ce spectacle à leur tour, Où l’on a des plaisirs extrêmes, Ils en pourront juger eux-mêmes : Mais présentement écrivons Autres choses, si nous pouvons.
C’est là, ce me semble, ce qu’il aurait été nécessaire de nous apprendre, et dont on a cependant paru s’occuper le moins. […] Cette dénomination impropre a été trouvée de sang-froid, pour exprimer une cause dont les effets (quand on est dans cet état paisible) ne sauraient manquer de paraître fort extraordinaires. […] de combien de manières ne faut-il pas que la raison se soit exercée, pour pouvoir créer tout-à-coup un grand tableau auquel rien ne manque, et qui paraît toujours à l’homme de génie, à qui il sert de modèle, bien supérieur à celui que son enthousiasme lui fait produire ? […] Qu’il n’est point d’erreur dans les Arts, de quelque nature qu’elle soit, qu’il ne paraisse évidemment utile de détruire. […] Ne soyez point surpris de le voir envahir toutes les places de son état, et celles même qui paraissent lui être le plus étrangères ; il a la sorte de mérite qui les donne : mais un nom illustre, une gloire pure et durable, cette considération flatteuse, apanage honorable des talents distingués, ne seront jamais son partage.
Je décidai de donner une soirée pour la presse le jour même où mon amie paraîtrait en matinée devant la princesse et les membres du corps diplomatique. […] J’avais beau me frotter les yeux elle me paraissait nue, ou presque, tellement les gazes qui la drapaient, se réduisaient à peu de chose. […] Les malles sur lesquelles elle comptait absolument pour aujourd’hui ne sont pas encore arrivées, alors, plutôt que de nous donner la déception de ne pas danser, elle a paru devant nous avec sa robe de travail. […] Puis, tout d’un coup, on parut avoir oublié la danseuse, on ne l’engagea plus que rarement, mais je ne me décourageai pas. […] Auprès de tous, j’ai dû passer pour une imposteuse, car mon amie continua à paraître en public dans ce que j’avais appelé sa robe de travail et toujours jambes nues, ce qui, du reste, fit son succès.
Madame, avec son divin geste, Y paraît en Vénus céleste, Capable de tout enflammer, Qui, sortant, du fond de la Mer, Embrase, non seulement l’Onde, Mais l’Air, le Ciel, et tout le monde ; Par ses grâces et ses beautés, Les plus nobles Coeurs sont domptés ; Et lorsque tous ceux du rivage Ont adoré son beau visage, Elle s’élève dans les Cieux, Afin d’y charmer tous les Dieux, Jugeant cette grande victoire Seule convenable à sa gloire. Auparavant que d’y monter, Neptune la fait escorter Par douze aimable Néréides, Divinités des flots liquides, Dont les visages attrayants Sont frais, délicats et riants, Qui font la Cour à cette Belle, Et dansent un air avec Elle, Avec des grâces et des pas, Où l’on remarque des appas Qui passent toute autre cadence ; Ensuite de laquelle Danse, Phosphore, Amant de ses attraits,39 Des Dieux, en ayant ordre exprès, Conduit cette Beauté divine Dans une superbe Machine, Digne Trône d’un si beau Corps, Qui parut fort brillant alors, Ayant avec Elle quatre Heures, Qui, comme ses inférieures, La suivent agréablement Dans les routes du Firmament, Durant que les Dieux Maritimes, De leurs voix douces et sublimes, Font un concert mélodieux Digne des Dieux, ou demi-Dieux. […] Brancas, cette chère Personne, Toute belle, toute mignonne, Admirable pour sa fraîcheur, Et qui paraît, par sa blancheur, Tant elle plaît, tant elle brille, Plutôt un Ange, qu’une Fille.