Les hostilités éclatèrent à l’occasion de la rentrée de Marie Taglioni à l’Opéra, en juillet 1840. […] Voici, d’après une plaidoirie prononcée le 24 août 1842 par Me Dupin, devant la Cour royale de Paris, les faits qui obligèrent Léon Pillet à traduire en justice Fanny Elssler : « La durée de l’engagement contracté en décembre 1836 par Mlle Fanny Elssler avec le théâtre de l’Opéra, en qualité de premier sujet de la danse et de la pantomime, fut fixée à compter du 1er septembre 1837 au 31 mai 1841, et les appointements s’élevaient à 10 000 francs, payables de mois en mois ; plus 250 francs de feux par chaque représentation, le directeur s’obligeant à lui fournir l’occasion de danser cinquante-quatre fois pendant les neuf mois qu’elle resterait à Paris ; plus encore trois mois de congé par an rachetables par 8 000 francs, plus enfin une représentation à bénéfice à l’expiration de l’engagement. […] Chacune de ces réapparitions était pour ses compatriotes l’occasion de lui manifester leur cordiale affection. […] « La paisible et dévote Allemagne, disait-il, ne veut pas manquer l’occasion de prendre un peu de mouvement, quand la chose lui est permise ; elle veut secouer un peu ses membres engourdis, et mes Abdéritains des bords de la Sprée aiment à se chatouiller pour se mettre en état d’enthousiasme142. » En tous cas le goût des Berlinois en matière de ballet ne semblait pas plus aiguisé en 1842 qu’en 1830. […] En 1880, à l’occasion du soixante-dixième anniversaire de sa naissance, Adolphe Wilbrandt la félicitait, dans une pièce de vers, de son impérissable jeunesse.
Mais outre ces Balets, qui se représentent ordinairement dans les Palais des Souverains & sur les Théâtres publics, il y en a encore d’une autre composition, qu’on appelle Balets ambulatoires, qui se jouent de place en place dans les Villes, à l’occasion des Fêtes publiques. […] Alors Pluton se servant d’une occasion si favorable, sortit des Enfers pour enlever cette belle Nymphe endormie. […] Junon qui est la Déesse de l’air, pour satisfaire les désirs de l’Amour, envoie Iris sa messagere étaler dans l’air ces couleurs par plusieurs bandes : l’Amour, après les avoir considérées, choisit le gris de lin comme la couleur la plus belle & la plus parfaite, & veut qu’elle signifie un amour sans fin, faisant de cette couleur la devise de cet amour constant & persévérant : il ordonne en même tems que les campagnes en parent les fleurs, que les oiseaux la portent en leurs plumages, que les pierreries en brillent, & que l’on en fasse dans le monde les ornemens des habits ; desorte que les ordres de l’Amour donnerent occasion à plusieurs Entrées, qui firent l’accomplissement du Balet de gris de lin.
Je saisis cette occasion de me plaindre à vous publiquement d’une foule de gens qui ont la faiblesse d’esprit de me croire un homme ordinaire », & qui ôsent me disputer les lauriers dont mon front est couvert. […] Je fuis charmé de trouver l’occasion de vous assurer sérieusement que personne n’admire plus que moi votre génie, votre érudition, & ne se dit avec plus de sincérité, MONSIEUR, Votre très-humble & très-obéissant Serviteur, D***, grand Sauteur du Sr Nicolet.
J’étais assez de leur avis, mais l’occasion manquait.
C’est pour cela que les Princes & les personnes de qualité ont jugé que cet exercice n’avoit rien d’indécent pour eux, & au contraire étoit très propre à les distinguer dans les occasions.
Les acteurs en sous-ordre ne paraissent guère que dans ces occasions, c’est-à-dire que ceux qui auraient le plus de besoin d’exercer leur talent pour le développer, sont précisément ceux qui sont les plus oisifs ; c’est pourtant par le travail, par l’exemple, par l’exercice, qu’il est possible de former des acteurs.
Depuis, les occasions ne m’ont point manqué de reconnaître que le voisinage des chevaux extralucides et des éléphants mélomanes est moins humiliant que le voisinage de certains hommes.
Et je n’ai pas oublié que je dois toute ma carrière, au succès, mémorable pour moi, que j’eus en celte occasion.
Je voulus lui faire honneur en mettant ma plus belle robe, et j’achetai pour l’occasion un costume qui, je le crois, devait être très joli.
Robert Quinault et Iris Rowe sont les protagonistes ; je ne fais que les citer, car un spectacle très prochain doit me fournir l’occasion de parler longuement d’un danseur que j’admire et de sa digne élève.
Son rôle, dont une partie se jouait en travesti, ne la séduisit pas seulement parce qu’il lui fournissait l’occasion de porter « avec crânerie », comme disent les soiristes, le pantalon collant et la tunique d’officier qui lui moulait les hanches et le buste. […] Grillparzer était taglioniste, quoique au cours de son voyage il n’eût pas l’occasion de voir la sylphide, alors malade du genou. […] C’est à cette occasion que les poètes, Méry, J. […] Digne porte-paroles d’une génération attachée à la matière, mais qui avait volontiers les mots d’idéal et de vertu à la bouche, le critique du Journal des Débats célébrait une fois de plus, à l’occasion de la reprise de la Sylphide, la chasteté de Mlle Taglioni : « Quand l’Opéra a revu sa grande passion — Taglioni qui lui revenait — l’Opéra l’a d’abord applaudie, avec cette admirable fureur que vous savez ; puis bientôt le plus grand silence a commencé.
La politesse est de tous les rangs ; cependant il faut en user suivant le genre des personnes à qui l’on a affaire ou devant qui l’on se présente ; car il existe une grande différence de genre et d’habitudes entre les personnes d’un haut rang et celles d’un rang inférieur : chez les premières, la politesse s’exécute en silence ; c’est alors que vous devez avoir recours aux principes qui vous prescrivent la manière de vous présenter et d’observer le corps dans tous ses mouvemens, ce qui devient une habitude dans la nature, quand on a souvent occasion d’en faire usage. […] C’est en observant ces règles prescrites par l’usage et la politesse qu’on se rend utile et agréable à la société, et qu’on obtient cette estime et cette considération que l’homme doit rechercher dans tous les tems et dans toutes les occasions.