Suivez ces tendres enfants, depuis leur entrée dans le monde, jusqu’au moment où leur raison se développe c’est la Nature primitive qui se peint dans les sons de leur voix, dans les traits de leur visage, dans leurs regards, dans tous leurs mouvements. […] Vous serez alors aisément persuadé, que l’on a chanté et dansé depuis la création du monde jusqu’à nous, et qu’il est vraisemblable que les hommes chanteront et danseront jusqu’à la destruction totale de espèce humaine.
Robinet, lettre du 3 octobre 1671 Souffrez, Grande Altesse Royale, Qu’au Recueil dont je vous régale, Aujourd’hui, jour de Samedi, Je marque d’abord, que Mardi, Vous fûtes, avec belle Suite, Et maintes Personnes d’Elite, Au grand Spectacle de Psiché, Dont tout le Monde est alléché, (La chose est très-constante, et sure) Dans l’agréable Mignature, Où la digne Troupe du Roy, Le donne en si brillant arroi, Et, même, avecque des merveilles Pour les Yeux, et pour les Oreilles, Qu’ailleurs, on n’y découvrait point. […] Mais, le jour de vôtre Présence Qui plût, beaucoup, à l’Assistance, On voyait là, depuis deux fois, Ce que noter, sur tout, je dois, Une Merveille sans seconde, Laquelle charme tout le Monde, Une Actrice de quatorze ans, Qui, récitant des Vers, trois cents, Et cinquante, encore, que je pense, Jouait un Rôle d’importance, Et des plus forts, certainement, Avec tout l’air, tout l’agrément, Le jugement, la suffisance, La douceur, la belle prestance, Et, bref, les agitations, Et toutes les inflexions De voix, et de corps, nécessaires, Dedans les Théâtraux Mystères.
Il y a, entre ces deux étonnantes fictions, rien moins qu’un demi-siècle d’histoire russe : la chute d’un monde. […] Il reste juste assez d’âme en ce monde changé pour en meubler les corps de cinq êtres humains ; et quelle âme, juste Dieu !
. — Pourquoi on aime notre monde. — L’indépendance de la femme. — Pourquoi elles deviennent biches ou se marient. — Ce qu’est un homme à leurs yeux. — Un mot d’une fille pauvre. — Le corset et la liberté. — Sommes-nous réellement heureuses ? […] I Il faut bien l’avouer, notre monde est le plus amusant de tous les mondes, nous vivons à part, en dehors de toutes les convenances et de toutes les traditions. […] En vantant la gaieté de notre monde, en célébrant ses joies, en chantant son indépendance.
Son accent tudesque est la chose la plus réjouissante du monde. […] Il les monde d’invitations, de prévenances et de soins. […] Et Markouski adore Gil Perez. — Il m’envoie du monde avec ses farces, — dit-il, — laissez-le dire. […] D’ailleurs, depuis quelque temps surtout, il a pris une telle importance, il touche par tant de côtés à l’histoire du monde parisien, qu’il ne peut pas être passé sous silence dans un livre qui s’appelle : les Mémoires de Rigolboche.
Deux jours après, trois cents Gentilshommes représentant toutes les Nations du monde et divisés par troupes, parurent sur la Tamise dans des bateaux ornés avec autant de richesse que d’art. […] Le Théâtre représentait le globe du monde. […] Il dit, qu’ayant appris d’Archimède que si on trouvait un point ferme, il serait aisé d’enlever toute la masse du monde, il était venu en Angleterre, qui était ce point si difficile à trouver, et qu’il se déchargeait désormais du poids qui l’avait accablé, sur Alithie compagne inséparable du plus sage et du plus éclairé des rois.
Ils ne virent dans Thésée même qu’une Tragédie manquée ; ils le dirent et le publièrent ; les Échos du Parnasse et du monde le répétèrent après eux. […] « S’il y a rien au monde qui paraisse étrange et contraire même à une action tragique, c’est le chant.
v Avertissement du Libraire, vij Discours préliminaire, Préface, Avis au Lecteur ou tout ce qu’on voudra, ix Les Ressources, ou le Tableau du Monde, Pantomime, i Lettre d’un Grand-Sauteur à M. de Voltaire, sur les Pantomimes, 17 Post-Face, Post-Scriptum, ou Réflexions sur l’incertitude des Jugemens en matière de Littérature, 38 Traité du Geste, &c.
Je meurs de déplaisir de n’y pouvoir pas être, Car bien du monde, ici, qui pense s’y connaître, Dit que l’artifice en surprend Et que le Spectacle en est grand.
Quelle gloire pour la mer, D’avoir ainsi produit la merveille du monde : Cette Divinité sortant du sein de l’onde, N’y laisse rien de froid, n’y laisse rien d’amer ; Quelle gloire pour la mer ? […] Après le rétablissement du Roi Charles sur le Trône d’Angleterre, la Chambre des Pairs fit faire un Balet allégorique, pour faire voir que la vérité de la Religion s’étoit retirée dans l’Isle d’Angleterre, où toutes les Nations du monde vinrent en ordre par la Tamise, jusqu’au Palais du Roi, pour rendre leurs hommages à la vérité. […] Pour cela on feignit qu’Atlas ne pouvant plus soutenir le fardeau du monde, dont il étoit chargé depuis long-tems, venoit le remettre entre les mains d’Alithie, qui passe pour la Déesse de la vérité. La scêne représentoit au premier acte, le grand globe du monde, marqué de toutes les Provinces, comme elles sont sur les Globes, la Vérité étant couchée auprès. […] L’Auteur feignit que l’Amour qui a toujours un bandeau sur les yeux, s’ennuyant d’être ainsi comme aveugle dans le monde, appelle la lumiere à son secours, & la prie de se répandre sur les Astres, sur le Ciel, sur l’air, sur l’eau, sur la terre, & généralement sur toutes choses, afin que leur donnant un nouvel éclat & mille beautez différentes par la variété des couleurs, il puisse choisir celle qui lui agréera le plus.
Un Chrétien, par rapport aux danses et aux chansons, ne doit point écouter le monde, ses usages, ses maximes ; mais la vérité qui est Jésus-Christ. […] que le monde ne pouvoit le recevoir . […] Pour nous, nous n’avons point reçu l’esprit du monde, mais l’esprit de J. […] La victoire de la vérité en nous et sur nous est notre propre victoire, puisqu’elle ne peut vaincre en nous, qu’en nous rendant nous-mêmes victorieux du démon, du monde et de notre propre concupiscence. […] Demandez à Dieu, Monsieur, qu’il me fasse oublier le monde et ce qui est dans le monde ; qu’il me fasse renoncer au diable et à ses pompes, comme je m’y suis engagé en recevant le sacrement de la foi : qu’il éclaire mes yeux ; que je condamne, que j’efface de mon cœur tout ce qui est contraire à la vérité de Jésus-Christ, à sa justice, à son obéissance, et à ce parfait amour que je lui dois.
Loret, lettre du 14 février 1665 Jeudi, douze du mois présent, Moi, l’Auteur de ces vers, présent, Le Ballet de Vénus céleste, Des Divinités la plus leste, Où de très beau Monde courut, Pour la dernière fois parut, Laissant un grand regret dans l’âme De maint Monsieur, de mainte Dame, De perdre le contentement D’un si cher divertissement, Où Beauchamp, Danseur d’importance, L’un des plus dispos de la France, (Et l’incomparable, dit-on,) Représentant du Dieu Pluton, Le rollet, ou le personnage, Fait admirer, à triple étage, Et, mêmement, aux Majestés, Ses étranges agilités.