Le goût en est le distributeur, c’est lui qui donne aux graces de la valeur et qui les rend aimables ; marchent-elles sans lui ?
Le goût en est le distributeur, c’est lui qui donne aux graces de la valeur & qui les rend aimables : marchent-elles sans lui, elles perdent leur nom, leurs charmes & leur effet ?
Mais comme je ne le voyais pas, je m’ennuyais, et j’ai pris le parti de marcher pendant la dernière heure du trajet pour ne pas m’endormir et ne pas arriver chez M. le duc avec la figure d’un abruti.
Et voilà le futur maréchal qui tire sa lame du fourreau, se place devant le bataillon féminin, et avec sa voix de stentor et sa brusquerie de troupier, fait évoluer ces jeunes recrues trotte-menu, aux blanches épaules, aux minois chiffonnés, comme il eût fait marcher de véritables grenadiers aux vieilles moustaches et aux épaulettes de laine.
Ensuite ils croient trouver de quoi autoriser les danses dans ce qui est dit dans le livre de l’Exode (c. 15, v. 20.) de Marie prophétesse, sœur d’Aaron : que célébrant, avec Moïse et les enfans d’Israël, le passage miraculeux de la mer rouge, elle prit un tambour à la main, et que toutes les femmes marchèrent après elle avec des tambours, formant des chœurs de musique .
Marchons ....
Ce n’est pas la plume à la main que l’on fait marcher les figurans.
Les talens de Mademoiselle Dumesnil l’avoient électrisée, et elle marcha d’un pas rapide dans la carrière que cette actrice inimitable s’étoit frayée.
Ce n’est pas la plume à la main que l’on fait marcher les Figurants.
Son étendue, ses ressources, la pompe et le luxe de son spectacle, l’impression que pouvait produire son exécution musicale, tout semblait l’appeler à marcher à la tête de cette impulsion. […] Il est vrai que l’Opéra marchait à la tête de ceux qui exaltaient la personne et la gloire de Napoléon : le Triomphe de Trajan, dans lequel on vit le char du triomphateur, traîné par quatre chevaux blancs, fut une véritable apothéose que toute la population de Paris voulut saluer de ses acclamations. […] La musique et la danse, le décors, le costume, l’art de la scène et celui du machiniste marchèrent alors d’un pas égal vers ces hauteurs de perfectionnement où nous les apercevons aujourd’hui.
Le paysan accepta ; l’Ondin se mit à marcher devant lui, une petite baguette de coudrier à la main, frappant par intervalle le flot qui s’ouvrait et se creusait à leur approche.
Nous pouvons tracer un cercle, faire jouer les muscles de notre visage, marcher en cadence ; tout ceci, qui a permis de créer la géométrie, la comédie et l’art militaire, est de l’action qui est inutile en soi, au fonctionnement vital.