Il faut d’abord sçavoir que le vrai pas de Menuet est composé de quatre pas, (qui cependant par leurs liaisons, suivant le terme de l’art ne font qu’un seul pas,) ce pas de menuet a trois mouvemens & un pas marché sur la pointe du pied ; sçavoir, le premier est un demi-coupé du pied droit, & un du gauche, un pas marché du pied droit sur la pointe & les jambes étenduës ; à la fin de ce pas vous laissez doucement poser le talon droit à terre, pour laisser plier son genoüil ; qui par ce mouvement fait lever la jambe gauche, qui se passe en avant en faisant un demi-coupé échappé, qui est le troisiéme mouvement de ce pas de menuet & son quatriéme pas.
Leviez, dont la voix est plus belle Que n’est celle de Philomelle, Y représente Endimion, Avec pleine admiration.
Et pour vous le faire mieux comprendre, lorsque vous allez en avant, levez (à la fin de votre dernier pas en revenant du côté gauche) le bras droit à la hauteur de la poitrine, la main en dessous, de même qu’il est representé par ces deux bras : la tête étant tournée du côté droit en se regardant, vous faites un petit mouvement du poignet & du coude de bas en haut, ce qui est accompagné d’une legere inclination en presentant la main, & toûjours vous regardant en faisant un tour entier, comme il est representé & tracé par cette Figure.
On admira sa politesse et sa bonne grâce ; mais lorsque les convives se levèrent de table et dansèrent, la première villageoise à laquelle il tendit la main pour la mener à la danse reconnut avec terreur que cette main était toute moite, et froide comme la glace. […] Quand le rideau se lève, le soleil éclaire les rives fécondes et les vigoureux paysages de la Sicile ; c’est la fête de la Madone, Paysans et pêcheurs, réunis sur le rivage, font les préparatifs de la fête. […] Elle disparaît pour la dernière fois ; la lune se lève derrière les montagnes, et baigne son disque blanc dans les eaux du lac.
Cependant le moment de la décision approche, les juges se lèvent et vont prononcer ; le trouble augmente parmi les Bergères ; partagées en petits groupes, elles attendent avec timidité l’instant qui va nommer le vainqueur. […] Les Bergères descendent à leur tour du coteau, précédées par l’Amour et par les Graces ; Philis inquiète et tremblante n’ose lever les yeux, et si par hazard elle les lève, ce n’est que pour regarder les filles de Lycénion et pour se dire qu’elles seules méritent la préférence.
Et, malgré moi, je soupirai si fortement, qu’il leva la tête.
Nous avons vu récemment Mlle de Craponne danser, au pied levé, le rôle d’Hélène ; eh bien, nous préférons, pour le moment, sa Cléopâtre.
Au lever du rideau, le théâtre représente, s’il faut en croire le livret, la salle du grand Opéra de Madrid, décorée pour un bal. […] En effet, Cléofas est méconnaissable sous son nouveau costume ; il le porte même avec tant de grâce et de naturel qu’à sa rentrée dans le bal, don Gil et Bellaspada, le prenant réellement pour une femme, s’acharnent tous deux à sa poursuite et lui proposent de concert un souper fin que le jeune étourdi trouve piquant d’accepter. — Au dessert, les deux amphitryons, curieux de connaître la beauté qu’ils ont fêtée, imitent Cléofas à lever son masque… Jugez de leur stupéfaction et de la rage où ils entrent lorsqu’apparaît la maligne figure de leur rival ! […] Il ne lui faut que lever sa béquille ou frapper la terre de son ergot fourchu pour réaliser des Alhambras et des Généralifes. […] On entend l’orchestre jouer l’ouverture, puis la toile du fond se lève, montrant une salle garnie de spectateurs et splendidement illuminée. — Le corps de ballet envahit la scène, et, le dos tourné vers le public, exécute un divertissement auquel succède le pas de deux que nous avons vu répéter.
Au lever du rideau, vous apercevez, doré par un chaud rayon de soleil, un de ces beaux coteaux du Rhin dans toutes les magnificences de sa robe d’automne : les vendanges vont se faire. […] Comment voulez-vous que ces charmants petits pieds, plus inquiets, plus frémissants que des ailes d’oiseau, puissent se tenir tranquilles et ne pas essayer de se démailloter des plis droits du linceul, pour aller au clair de lune, dans la clairière où le lapin se frotte la moustache de la patte, ou le daim lève, en humant l’air, son museau noir et lustré, tourner en rond dans le cercle magique tracé par les esprits de la nuit ! […] Et la lune qui se lève et montre, à travers les déchiquetures des feuilles, son doux et triste visage d’opale, ne rappelle-t-elle pas par sa blancheur transparente quelque jeune Allemande morte de consomption en lisant les œuvres de Novalis ?
Six de ces Faunes sont enfin victorieux ; ils foulent d’un pied leurs ennemis terrassés, et lèvent le bras pour leur porter le dernier coup. […] Vénus et les Graces touchées de leurs peines, engagent l’Amour à leur être propice : ce Dieu voltige autour d’eux, et d’un souffle léger il les ranime et les rappelle à la vie : On les voit lever insensiblement des bras mourans, et invoquer le fils de Vénus, qui, par ses attitudes et ses regards, leur donne, pour ainsi dire, une nouvelle existence. […] Zaïde est prête à se rendre lorsque Zaïre reparoit avec fierté ; sa présence rappelle sa rivale à toute sa fureur ; celle-ci s’élance avec précipitation sur elle pour lui porter le coup qu’elle se destinoit ; Zaïre l’esquive adroitement ; elle se saisit de ce même poignard, et lève le bras pour en frapper Zaïde.
Il élève la voix, je lève la jambe : nous sommes faits pour nous comprendre.
La partie du cintre qui est la plus près du théâtre, n’est composée que de planches qui tiennent l’une à l’autre par des charnières : on la lève pour aider le passage des vols qui se font du milieu du théâtre ou de sa partie la plus éloignée, et qui vont se perdre dans le cintre. […] La toile qui ferme le théâtre, se perd dans le cintre lorsqu’on la lève.