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23. (1804) Lettres sur la danse, dernière édition augmentée en 4 vol. Avec les programmes de ballet. Tome IV [graphies originales] « [Lettres sur la musique] — Réponse à la question proposée. — Lettre VII. Sur le même sujet. » pp. 40-55

Comment résistera-t-il à ces phalanges de jolies femmes, qui proscrivant, la décence même, tantôt Grecques ou Romaines, tantôt Egyptiennes ou Circassiennes, séduisent souvent l’ennemi par la variété de leurs uniformes. […] Comme ses tableaux n’offroient à l’œil aucune ombre vigoureusement prononcée, les jolies femmes disoient que c’étoit le seul artiste, qui fut digne de multiplier leurs images ; que non seulement il faisoit ressemblant ; mais qu’il étoit le seul qui sût peindre un nez sans tabac. […] Il faut, donc conclure que les jeunes artistes doivent être continuellement en garde contre les attaques dangereuses et sans cesse renaissantes de la mode, avoir le courage de résister aux assauts de la frivolité et de détourner les yeux à l’aspect des jolies poupées costumées par l’indécence, et de cet essaim de petits pantins à cheveux d’ebène qui les environnent. […] Ceux qui les cultivent ne seront plus corrompus par le spectacle scandaleux de modèles extravagans : Combien n’en trouveront-ils pas de précieux dans toutes les jolies femmes, lorsqu’elles se délivreront des attirails monstrueux, fabriqués par la main de la sottise !

24. (1860) Mémoires de Rigolboche « Dédicace. A Mané de l’Indépendance belge » pp. 1-4

Je ne vous connais pas, et je ne veux pas vous connaître, parce que quand un homme se cache, c’est qu’il n’est pas joli garçon.

25. (1754) La danse ancienne et moderne ou Traité historique de la danse « Seconde partie — Livre premier — Chapitre VI. Des Ballets Moraux »

Sur un grand Nuage porté par les Vents, on vit l’Apparence vêtue de couleurs changeantes : son corps de jupe était parsemé de glaces de Miroir, elle avait des Ailes avec une grande queue de Paon, et paraissait comme accroupie sur une espèce de Nid, d’où sortirent en foule les Mensonges pernicieux, les Fraudes, les Mensonges agréables, les Flatteries, les Intrigues, les Mensonges Bouffons, les Plaisanteries, les jolis petits Contes.

26. (1754) La danse ancienne et moderne ou Traité historique de la danse « Seconde partie — Livre quatrième — Chapitre VII. Supériorité et avantages de la Danse en action »

Voyez que de jolis Teniers naissent chaque jour sous la main légère de Dehesse.

27. (1909) Une vie de danseuse. Fanny Elssler « Chapitre VII. le diable boiteux  » pp. 220-261

Lorsqu’à tous ces avantages on joint celui d’être une femme jeune et jolie, on a des atouts sérieux dans son jeu et l’on peut gagner la partie. […] Sa jolie figure ne manqua pas de tenter le dessinateur qui fixait et glorifiait les élégances d’alors. […] En entrant dans l’appartement de Mlle Taglioni, qui était alors première danseuse au théâtre impérial, il vit accourir dans ses jambes une charmante enfant. « A qui donc cette jolie petite fille ?  […] C’est Florinde qui, prise d’un caprice pour sa jolie personne, le suit sous ce déguisement et cherche à le détourner d’une rivale. […] Jules Janin était enchanté, soit que Fanny remplit son rôle de danseuse où elle était « si galante, si espiègle et si jolie, si jolie… », soit qu’elle apparût sous les traits d’un « joli petit jeune homme, éveillé, égrillard ».

28. (1908) Quinze ans de ma vie « Quinze ans de ma vie — XIV, la princesse marie » pp. 146-

Dans une des pièces les plus délicieusement ordonnées du monde, je vis une jeune femme, grande, svelte, blonde et admirablement jolie. […] Aussi les premiers mots que je prononçai, en prenant les mains que me tendait la jolie Princesse aux cheveux d’or, furent-ils : — Ah ! […] J’allai chez elle à neuf heures du matin et on m’introduisit au second étage du palais dans une pièce encore plus jolie, s’il est possible, que la salle dans laquelle j’avais pénétré la première fois.

29. (1909) Une vie de danseuse. Fanny Elssler « Chapitre VIII. victoires et revers  » pp. 262-319

C’étaient des péchés élégants, des péchés comme il faut, qui ne pouvaient pas peser lourd sur une âme de ballerine et pour l’aveu desquels étaient faits tout exprès les jolis confessionnaux en bois verni de l’église Notre-Dame-de-Lorette. […] D’après le même modèle fut fait un joli portrait, également en couleurs, que donna, en 1837, l’Allgemeine Theaterzeitung de Vienne. […] Elle est jolie, mais elle manque de race ; elle hésite entre l’Espagne et l’Allemagne. […] Chacun s’extasiait sur la jolie voix du joli ténor. […] Au mois de mai 1838 avait débuté à l’Opéra, dans un rôle modeste, une jeune Danoise, jolie, grande et svelte, Mlle Lucile Grahn.

30. (1671) Témoignages des gazettes en vers sur les spectacles dansés entre 1660 et 1671 «  1663 — 8 janvier : Ballet des Arts — La Muse Historique de Loret — Loret, lettre du 20 janvier 1663 »

Cévigny, pour qui l’Assemblée Était de merveille comblée, Chacun paraissant enchanté De sa danse et de sa beauté ; Fille jeune, Fille brillante, Fille de mine ravissante, Et dont les jolis agréments Charment les cœurs à tous moments.

31. (1908) Quinze ans de ma vie « Quinze ans de ma vie — IX, alexandre dumas » pp. 98-

Il ajouta, en souriant d’un joli et bon sourire : — Je peux dire « mon vieil ami », car mon père, déjà, était un vieil ami de son père. […] Un autre jour je conduisais deux jolis poneys arabes que Dumas destinait à ses petits-enfants.

32. (1860) Mémoires de Rigolboche « Mémoires de Rigolboche — Chapitre VI » pp. 76-89

. — Qu’est-ce qui croirait jamais que c’est un bal public, c’est plus joli que notre mairie. […] Les mauvaises langues assurent qu’un joli jeune homme fait pied de grue sous sa croisée, histoire de recueillir les louis qui tombent, mais je n’en crois pas un mot : — le temps de ces messieurs-là est passé.

33. (1908) Quinze ans de ma vie « Quinze ans de ma vie — X. m. et mme camille flammarion  » pp. 108-

La seule jolie plante était celle qui avait poussé en pleine terre et en plein air : elle était normale. […] Je voulus lui faire honneur en mettant ma plus belle robe, et j’achetai pour l’occasion un costume qui, je le crois, devait être très joli.

34. (1908) Quinze ans de ma vie « Quinze ans de ma vie — XII, la collection de m. groult » pp. 124-133

C’est vraiment tout à fait joli. […] Il est regrettable que le monde entier ne puisse considérer ce joli tableau de nature près de la beauté de vos collections.

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