/ 95
12. (1671) Témoignages des gazettes en vers sur les spectacles dansés entre 1660 et 1671 «  1669 — 13 février : Le Ballet de Flore — Lettres en vers à Madame de Robinet — Robinet, lettre du 16 février 1669 »

[…] J’avais pensé, dans cette Épître, Tracer un simple et beau Chapitre Du BALLET de notre HÉROS ; Mais, en dussé-je avoir à dos Les Lecteurs de mes Écritures, Je n’ai pas bien pris mes mesures, Et, mon Papier se trouvant plein, Ce sera pour le Jour prochain.

13. (1671) Témoignages des gazettes en vers sur les spectacles dansés entre 1660 et 1671 «  1669 — 5 ou 6 mars : Mascarade — Lettres en vers à Madame de Robinet — Robinet, lettre du 9 mars 1669 »

Maintes et maintes Mascarades, Les unes avec Sérénades, Ainsi qu’en leur Centre Royal, Vinrent fondre dans ce grand Bal, Et mon HÉROÏNE et PRINCESSE, Nonobstant sa chère Grossesse, Y fut dans l’Habit et l’éclat De la feu Reine de Saba, Ayant une Robe à l’antique Très superbe et très magnifique, Et couverte encor des Trésors Dont brillent les Indiens Bords.

14. (1754) La danse ancienne et moderne ou Traité historique de la danse « Première partie — Livre troisième — Chapitre III. De la Danse théâtrale des Romains »

Il retraça d’une manière si vraie toutes les différentes situations de ce Héros, qu’un Roi de Pont, qui voyait pour la première fois un pareil spectacle, suivit sans peine le fil de l’action, en fut charmé, et demanda à l’empereur avec transport et comme une grâce, le Danseur extraordinaire qui l’avait ravi. […] Dans un Héros d’ailleurs, dans ses actions, dans le cours de sa vie, il y a des traits, des événements, des écarts qui sont propres au théâtre, et qu’il faut savoir séparer de ceux qui peut-être plus éclatants dans l’Histoire, refroidiraient cependant la composition théâtrale.

15. (1754) La danse ancienne et moderne ou Traité historique de la danse « Première partie — Livre quatrième — Chapitre VIII. Preuve de la perfection réelle de la Danse ancienne. »

Ce trait Historique nous est rapporté par les mêmes Auteurs qui nous apprennent que Sophocle fut un génie, que rien ne résistait à l’éloquence de Démosthène, que Thémistocle était un héros, que Socrate fut le plus sage de tous les hommes ; et c’était au temps de ces Grecs fameux, sur ces âmes privilégiées, à la vue de ces témoins irréprochables, que la Danse produisait de si grands effets. […] Dans les représentations d’Ajax en fureur, les Spectateurs furieux comme l’Acteur qui représentait ce héros, poussaient les hauts cris, se dépouillaient de leurs habits, pour être plus dispos au combat, et en venaient souvent aux mains de la manière la plus cruelle.

16. (1804) Lettres sur la danse, dernière édition augmentée en 4 vol. Avec les programmes de ballet. Tome IV [graphies originales] « [Lettres sur les fêtes nationales] — Lettre v. sur le mème sujet. » pp. 137-140

Ce fut au milieu des cris et du tapage qui resrembloient fort aux Bacchanales de l’antiquité, que Mars, accompagné de Vulcain et de quelques héros, se présenta au vestibule du temple, dans un costume déguisé. […] Le Dieu de la guerre se met à ses cotés ; Vulcain se place aux pieds de la Déesse, et les héros de la suite se grouppent derrière elle.

17. (1924) La danse au théâtre. Esthétique et actualité mêlées « 28 décembre. Les Ballets Léonidoff. »

Il y a encore un prologue qui, comme l’héroïne d’un poème de Verlaine, « parlait italien avec un accent russe ».

18. (1671) Témoignages des gazettes en vers sur les spectacles dansés entre 1660 et 1671 «  1666 — 2 décembre : Le Ballet des Muses — Lettres en vers à Madame de Robinet — Robinet, lettre du 22 octobre 1667 »

[…] Grande HÉROÏNE à qui j’écris, Vous savez tout ce que je dis, Car, en qualité de Bergère, Vous avez, dedans le Ballet, Votre Entrée et votre Rôlet, Où vous semblez une Déesse Bien plutôt qu’une humaine ALTESSE ; Mais, sous votre Permission, Je fais cette Narration.

19. (1761) Le Festin de Pierre. Ballet Pantomime « [Première partie] »

[2] Le sublime de l’ancienne Danse était la Pantomime, et celle-ci était l’art d’imiter les mœurs, les passions, les actions des Dieux, des Héros, des hommes, par des mouvements et des attitudes du corps, par des gestes et des signes faits en cadence et propres à exprimer ce qu’on avait dessein de représenter. […] Nous nepouvons pas raconter aux Spectateurs qu’un Héros a été tué ou qu’il s’est donné la mort.

20. (1804) Lettres sur la danse, dernière édition augmentée en 4 vol. Avec les programmes de ballet. Tome IV [graphies originales] « [Programmes de ballets] — Le jugement de Pâris. Ballet héroïque. » pp. 171-182

Héros et Héroïnes. […] Insensiblement toute la scène se couvre de nuages légers et brillants, et se dissipant insensiblement, on découvre deux gloires : dans l’une on voit Junon environnée de Sylphes et de Sylphydes ; dans l’autre on apperçoit la fière Pallas, entourée d’héroïnes et de guerriers.

21. (1754) La danse ancienne et moderne ou Traité historique de la danse « Première partie — Livre second — Chapitre XI. Des Usages de quelques Peuples, et de certaines Lois de Lacédémone. »

Dès l’enfance, ces Peuples s’instruisaient de la Musique, pour pouvoir chanter dignement les louanges des Dieux et les actions vertueuses des Héros.

22. (1671) Témoignages des gazettes en vers sur les spectacles dansés entre 1660 et 1671 «  1671 — 17 janvier : Psyché — Lettres en vers à Monsieur de Robinet — Robinet, lettre du 3 octobre 1671 »

Mais ajoutons, encore, ici, Pour la Pucelle du Croisi, Deux ou trois petits mots d’Histoire, Qui font le comble de sa gloire : À savoir, ô charmant Héros !

23. (1754) La danse ancienne et moderne ou Traité historique de la danse « Première partie — Livre troisième — Chapitre IV. Fragment de Lucien »

Cette foule de noms illustres n’est rien encore, en comparaison du merveilleux que peuvent fournir les Histoires de Mégare, de Nysus, de Scylla, l’ingratitude de Minos pour sa malheureuse Amante, les calamités des Thébains et des Labdacides, les combats de Cadmus ; ce Dragon miraculeux, dont les dents semées dans le champ de Mars, produisirent une armée de combattants ; la métamorphose de ce héros, les murs de Thèbes qui s’élevèrent au son de la Lyre d’Amphion, les malheurs de ce Chantre célèbre, l’orgueil de sa femme, sa punition, son deuil, son silence. […] Car l’Histoire de Troie paraît liée à celle de Sparte, et tous les Héros qui s’y sont trouvés, peuvent fournir chacun un sujet particulier, ainsi que les événements qui suivirent cette guerre sanglante, comme la faiblesse de Didon et les erreurs du pieux Énée.

/ 95