les filles de mémoire chanteront sa gloire toutes les fois qu’elles chanteront le culte de Jupiter hospitalier, ou le prix d’une amitié durable et sincère ». […] Ils avaient aussi des chansons pour les diverses professions : telles étaient les chansons des bergers, dont une espèce appelée bucoliasme, était le véritable chant de ceux qui conduisaient le bétail ; et l’autre, qui est proprement la pastorale, en était l’agréable imitation : la chanson des moissonneurs, appelée le lytierse, du nom d’un fils de Midas qui s’occupait par goût à faire la moisson : la chanson des meuniers, appelée hymëe ou épiaulie, comme celle-ci tirée de Plutarque : Moulez, meule ; moulez ; car Pittacus qui règne dans l’auguste Mytilene, aime à moudre ; parce que Pittacus était grand mangeur : la chanson des tisserands, qui s’appelait eline : la chanson jule des ouvriers en laine : celle des nourrices, qui s’appelait catabaucalese ou nunnie : la chanson des amans, appelée nomion : celle des femmes, appelée calycé, et harpalyce celle des filles ; ces deux dernières étaient aussi des chansons d’amour. […] Enos commença le premier à chanter les louanges de Dieu, Genèse 4, et Laban se plaint à Jacob son gendre, de ce qu’il lui avait comme enlevé ses filles, sans lui laisser la consolation de les accompagner au son des chansons et des instruments.
Pour aller à la salle à manger elle avait pris le bras de sa fille.
Une femme de cœur, même si elle est impératrice, ne peut condamner une fille pour avoir rempli son devoir vis-à-vis de sa mère.
Mais leur affliction ne pouvait se comparer à la mienne et ils éprouvaient le désir bien naturel de voir leur fille revenir promptement à la joie et à la santé.
Gautier put les admirer dans le Diable boiteux, dans la Tempête, dans Gustave, dans la Fille mal gardée que l’Opéra donna en septembre 1837. […] Cette comparaison n’est pas juste ; la Diane, toute divine qu’elle soit, a un certain air de vieille fille revêche ; l’ennui d’une virginité immortelle donne à son profil, d’ailleurs si noble et si pur, quelque chose de sévère et de froid. […] Il n’en fut pas de même un mois plus tard, le 22 octobre, lorsque Fanny Elssler prit le rôle de Marie Taglioni dans la Fille du Danube.
La mère d’une coryphée entre en sanglotant dans la loge de sa fille au moment où celle-ci achève de se maquiller : « Mon enfant, ton père est mort !
On choisissait les plus beaux garçons et les filles les mieux faites ; on les habillait le plus magnifiquement qu’on pouvait : cette troupe représentait les dieux de la fable, les différentes nations, etc. […] Les filles d’honneur des deux reines, vêtues élégamment partie en nymphes, partie en naïades, servirent la table du roi. […] L’Europe vêtue en reine en sortit la première suivie de ses filles, la France, l’Espagne, l’Italie, l’Allemagne, et la Grèce : l’Océan et la Méditerranée l’accompagnaient, et ils avaient à leur suite la Loire, le Guadalquivir, le Rhin, le Tibre, et l’Acheloüs. Chacune des filles de l’Europe avait trois pages caractérisés par les habits de leurs provinces. […] « Le lundi 18 Septembre 1581, le duc de Joyeuse et Marguerite de Lorraine, fille de Nicolas de Vaudémont, sœur de la reine, furent fiancés en la chambre de la reine, et le dimanche suivant furent mariés à trois heures après midi en la paroisse de Saint-Germain de l’Auxerrois.
Les filles de Silo dansaient dans les champs suivant l’usage, quand les jeunes gens de la tribu de Benjamin, à qui on les avait refusées pour épouses, les enlevèrent de force sur l’avis des vieillards d’Israël.
Les soins des précepteurs, quand ils le veulent, réparent sans peine le vice qu’ont donné ou laissé les complaisances des gouvernantes : on n’est pas si attentif sur le grasseyement de r, surtout pour les filles, dont on espère de l’agrément ; on le regarde alors en les gâtant, comme une mignardise, et on ne corrige point ce défaut, par la fausse persuasion qu’il est un surcroît de grâces.
Vous me demandez, Monsieur, quel crime a commis et quelle peine mérite un pasteur, qui, ayant lu dans les saints pères que la danse est une pompe du diable, un piége de l’esprit d’impudicité, un artifice de l’enfer pour séduire les hommes, un feu qui n’est capable que d’embraser le cœur des jeunes gens et d’y exciter toutes sortes de passions déshonnêtes, a tâché, autant qu’il a pu, de bannir les danses de sa paroisse, en représentant à ceux qui sont sous sa conduite spirituelle, qu’on s’y expose à un extrême péril de perdre son ame, en leur disant, après l’Ecriture sainte, que celui qui aime le péril ne manquera pas d’y tomber ; en leur racontant des histoires très-avérées de plusieurs filles qui y ont perdu ce qu’elles ont de plus précieux ; en leur marquant qu’on ne fait jamais ces sortes d’assemblées, que l’amour impur n’y préside ; qu’il ne s’y rencontre des jeunes gens impudens qui ne cherchent qu’à se corrompre et à corrompre les autres en chantant des chansons scandaleuses, en tenant des discours libres ; en s’expliquant encore plus dangereusement par des regards immodestes, et même quand ils le peuvent, comme ils le peuvent et l’osent presque toujours, par quelque attouchement.
. ; — Actrices pour les rôles, six ; — Chœurs, vingt hommes et deux pages ; douze filles ; — Danseurs, douze ; Danseuses, dix. […] Les concerts spirituels et les bals dont l’Académie royale de Musique avait été dotée, formaient, à ses côtés, deux filles toutes brillantes, l’une, par les mélodieux accords de sa piété et de son harmonie, que Gossec avait tant de fois enrichis ; l’autre, par le luxe de sa salle, la folie de ses intrigues et les joies bruyantes de ses orgies tout étincelantes de paillettes et de vifs propos.
Des enfants, des petites filles, des adolescents formant des groupes harmonieux, s’amusent avec de pacifiques animaux, cueillent des fleurs et des fruits, jouent, folâtrent et s’ébattent, représentant au naturel tout ce que l’esprit peut concevoir de plus séduisant pour la peinture d’un âge si heureux22. » Une brève action trouvait place dans ce long tableau dont la composition variait à tout moment.