C’est le firmament pur essaimé d’étoiles et c’est la danse du Feu. […] Au milieu du sabbat embrasé, léchée par les torrents de feu qui déferlent un masque, étrange flamme aussi, s’estompe rouge sur l’air rougi. […] Ame des fleurs, âme du ciel, âme du feu, Loïe Fuller nous les a données. […] Nos désirs fous, nos peurs de néant, elle les dit dans sa danse du feu. […] « Joliment femme elle a choisi les plus douces et les plus claires parmi les vies endormies : elle est papillon, elle est feu, elle est lumière, ciel, étoiles.
En habituant notre âme à les sentir, la difficulté de les exprimer s’évanouira ; alors la physionomie recevra toutes ses impressions de l’agitation du cœur ; elle se caractérisera de mille manières différentes ; elle donnera de l’énergie aux mouvemens extérieurs, et peindra avec des traits de feu, le désordre des sens, et le tumulte qui règnera au dedans de nous-mêmes. […] Sans feu, sans esprit, sans imagination, sans goût et sans connoissances, osez-vous vous flatter d’être peintres ? […] Vos tableaux auront du feu de l’énergie ; ils seront pleins de vérité, lorsque vous serez affectés, et remplis de vos modèles.
Pareils spectacles sont ma vie, De les voir j’ai toujours envie, J’y courrais bien plutôt qu’au feu ; Puis il faut que j’en parle un peu, Et que de ses pompeux mélanges J’instruise les Pays étranges21 De tous côtés, de bout en bout, Par mes Vers qui courent par tout ; Que si la Reine débonnaire, Dont ma Muse est pensionnaire, La Reine Mère de mon Roy, Ayant un peu de soin de moi, Me faisait l’honneur et la grâce (Ainsi que jadis dans Bourbon) Lors-que ce sera tout de bon : Quoi que j’aie déjà pour Elle Grand bienveillance et grand zèle, Je jure que mon amitié En augmenterait de moitié.
Dans ces circonstances les Illuminations, les Festins, les Feux d’artifice, et les Bals ont été presque toujours la tablature qu’on a suivie. […] Feu M.
Breton et Trial, singulièrement protégés par le feu Prince de Conti et de Soubise, furent nommés directeurs en 1770. […] La danse seule et les feux excédoient cette dernière somme de 125000 liv. le Sr. de Vismes fut congédié ; et, pour avoir régi en sens contraire de l’ordre et de l’économie, il obtint 8000 liv. de pension.
Ces Positions ont été mises au jour par les soins de feu Monsieur de Beauchamp, qui s’étoit formé une idée de donner un arangement necessaire à cet Art.
L’Auteur ayant encore le bonheur de vous appartenir, sent déjà ce feu sacré dont la reconnoissance embrase les ames bien nées.
En habituant notre ame à les sentir, la difficulté de les exprimer s’évanouira ; alors la physionomie recevra toutes ses impressions de l’agitation du cœur ; elle se caractérisera de mille manieres différentes ; elle donnera de l’énergie aux mouvements extérieurs, & peindra avec des traits de feu le désordre des sens & le tumulte qui régnera au-dedans de nous-mêmes. […] Sans feu, sans esprit, sans imagination, sans goût & sans connoissance, osez-vous vous flatter d’être Peintres ? […] Vos Tableaux auront du feu, de l’énergie ; ils seront pleins de vérité, lorsque vous serez affectés & remplis de vos modeles.
Je parle de tutu pour faire bref : Le tutu n’est qu’un signe, celui du rond de jambe, des bras en l’air, du sourire collé au visage humain, comme un masque de bouche à l’autre masque : même dans le feu, ce sourire est glacé.
Maintes et maintes Mascarades, Les unes avec Sérénades, Ainsi qu’en leur Centre Royal, Vinrent fondre dans ce grand Bal, Et mon HÉROÏNE et PRINCESSE, Nonobstant sa chère Grossesse, Y fut dans l’Habit et l’éclat De la feu Reine de Saba, Ayant une Robe à l’antique Très superbe et très magnifique, Et couverte encor des Trésors Dont brillent les Indiens Bords.
La Musique rend ses traits, par l’arrangement successif des sons ; la Peinture, par le mélange adroit des couleurs ; la Poésie, par le feu varié du discours ; la Danse, par une suite cadencée de gestes.
Qu’elle se nomme proprement, Vous assurant avec serment, Que l’Actrice au joli visage,38 Qui joue icelui Personnage, Le représente, au gré de tous, D’un air si charmant et si doux, Que la feue aimable Baronne, Actrice si belle et si bonne, Et qui plaisait tant à nos yeux, Jadis, ne l’aurait pas fait mieux.