J’avais amené avec moi un savant — il est mort tragiquement depuis, écrasé par une voiture, — et sa femme, non moins savante que lui. […] Rodin, avec sa stature si particulière, sa longue barbe et ses yeux au regard si droit, était égalé en simplicité par le mari et par la femme. Le mari, châtain, long et sec, la femme, petite et blonde, avaient tous deux, au même degré, l’unique désir de passer inaperçus. […] Carrière et sa femme sont aussi dépourvus d’ostentation que Rodin lui-même et que le ménage de savants qui m’accompagnaient. […] Depuis lors, le mari, de même que Berthelot a été conduit à sa dernière demeure, et la femme continue l’action commune.
Il avait même quatre femmes. Comme je paraissais surprise de le voir voyager sans elles, surtout dans un pays où il y avait tant de jolies femmes, il me regarda longuement à son tour et répondit : — Pour mes femmes, une femme blanche n’a ni charme, ni beauté. […] me répondit-il, en aucun cas elles ne seraient jalouses d’une femme blanche. Il leur paraît absolument impossible qu’une femme pâle puisse jouer un rôle quelconque dans ma vie. […] Si une femme blanche, à la longue chevelure blonde, apparaissait tout d’un coup dans votre pays, parmi vos femmes noires, ne la prendrait-on pas pour un ange ?
Il joignait à ce premier trait d’adresse, la facilité extrême de composer sur le champ des Danses nouvelles qu’il exécutait lui-même : chacune d’elles était une image vive et ingénieuse des traits estimables, des actions héroïques, des vertus éclatantes, des femmes illustres, dont on conservait en Grèce la mémoire. […] Égisthe le tua, et il triompha bientôt des précautions du mari et de la vertu de la femme. […] Si la Danse autrefois fut pendant quelque temps la sauvegarde de la sagesse des femmes, ne devrait-on pas dire aujourd’hui ?
C’étaient NYMPHES, BERGERS, BERGÈRES, Que l’on voit peu sur les fougères ; Des GENTILHOMMES DU PAYS, Dont l’un rend les Yeux éblouis ; Un certain OUVRIER d’ARMÉE, De très illustre renommée ; La Femme, d’aspect assez beau, Du Capitaine du Château, Et (faisant son Éloge en somme) Qui gouverne aussi bien qu’un homme ; Des COURTISANS les plus Galants, Les plus coquets, les plus brillants ; Des BOHÉMIENS nés dans la FRANCE, Et vraiment tous Gens d’apparence, Et des BOHÉMIENNES aussi, Qui ne sont pas de loin d’Ici Et qui ne coupent pas les bourses, Mais volent les Cœurs sans ressources. […] FEMME DU CAPITAINE DU CHÂTEAU : Le Duc de Roquelaure. […] GOUVERNEURS DE LA PROVINCE : Le Roi ; sa Femme : Madame ; son Frère : le Marquis de Villeroy ; sa Sœur : Mademoiselle de la Vallière.
Une partie des femmes du Sérail sont grouppées sur la terrasse ; d’autres sont assises à l’entour du bassin ; celles-cy font de la musique, tandis que celles-là prennent l’amusement de la pêche. […] Il est devancé et suivi par un cortège nombreux ; il paroît ; on tombe à ses pieds ; les esclaves se retirent : il reste seul au milieu de ses femmes. […] Le Sophi au comble du bonheur ordonne aux femmes de son Sérail de rendre hommage à Zulmire ; elles obéissent ; elles approchent par grouppes, et exécutent cet ordre cruel avec plus ou moins de respect. […] Il peint l’inquiétude : son cœur naturellement sensible et qui ne s’est détaché que par des raisons d’etat, ne peut voir sans intérêt le désespoir d’une femme qu’il à tendrement aimée. […] Zélis frappée de tant de vertus presse contre son sein cette femme généreuse.
Robinet, lettre du 15 septembre 1668 Les Grands Comiques d’Italie, Fléaux de la Mélancolie, Sont de plus en plus joviaux Dans leur REMÈDES à TOUS MAUX,104 Pièce des plus facétieuses, Aussi bien que des plus pompeuses, Où SINTHIO, d’icelle Auteur, Paraît très agréable Acteur, Ainsi que l’obligeant OCTAVE, Toujours et si leste et si brave ; Où l’admirable AURÉLIA, Femme habile, si Femme y a, Et qu’estimait la REINE-MÈRE, Comme une grande Actrice opère, De même qu’ISABELLE aussi, Et nullement cossi cossi ; Où l’alerte DIAMANTINE Tout-à-fait joliment badine ; Où SCARAMOUCHE et le DOCTEUR Font rire de belle hauteur ; Où TRIVELIN, sans que j’emballe, Dedans son Rôle se signale ; Où le jovial ARLEQUIN Est un très plaisant Marocain ; Où, bref, sans qu’aucun d’eux j’oublie, Leur nouvel Acteur d’Arcadie, Joue autant bien qu’il peut jouer, Et ce n’est pas trop le louer.
19 juin. « Les Femmes de bonne humeur ». Je n’avais pas encore vu Les Femmes de bonne humeur ; aussi le plaisir que j’ai goûté samedi à Mogador fut-il tellement vif et d’une qualité si rare que je répugne quelque peu à l’analyser. […] L’exécution est pleine d’entrain : l’on voit les artistes qui hier encore « sabotaient » inconsciemment le Sacre, heureux de danser Les Femmes de bonne humeur ; ils s’y amusent avec nous.
Il est suivi par Eliza, jeune femme Indienne d’une rare beauté. […] Elle vole vers lui ; Belton prend un extérieur forcé pour répondre aux questions de sa maîtresse ; mais le trouble cruel dont il est agité perce à travers ses actions ; enfin on apperçoit à l’étonnement douloureux de la jeune femme, qu’il lui déclare qu’il faut se séparer. […] La jeune femme est bientôt instruite par leurs propos du projet de son perfide amant. […] Les trois marchands leur apprennent ce dont il s’agit ; ils ajoutent qu’ils ont payé la jeune femme pour la soustraire à la violence de Belton et qu’ils la rendent à la colonie. […] Belton sort un moment et reparoît avec ses deux enfans dans ses bras ; il tombe à genoux ; la jeune femme vole à ses enfans ; ils paroîssent implorer la grace de leur père.
Une femme, passe encore ; mais il me souvient avec horreur d’un danseur scandinave : je ne sais rien de plus ridicule, de plus laid et de plus lourd que ce Lapon gras, fessu, aux larges cuisses, au ventre mou qui faisait la femme, bien pis l’almée.
25En lisant ces mots, sa frayeur redouble ; ses cris qu’on suppose, rappellent auprès d’elle ses femmes. Elle voudrait leur dire ce qu’elle a vu ; elle marque la place où la main avait écrit, mais tout a disparu ; son accablement continuant toujours, elle se retire soutenue par ses femmes. […] Sémiramis paraît ensuite accompagnée de ses femmes avec une guirlande dans le dessein d’apaiser les Mânes de Ninus. […] Des femmes accourent et la soutiennent.
. — Les femmes célèbres. — Les portraits de mesdames de Sévigné, Girardin et autres. — Alice la Provençale, choriste aux Délassements-Comiques. — Rosalba. — Cancan. — Nini Belles-Dents. — Son bonnet, les moulins et ses chapeaux. — Pourquoi elle met de côté. — Hortense. — Ernestine. — Charles le danseur. — Chopart dit l’aimable. […] Les femmes célèbres sont-elles déjà venues ? […] Quelles sont ces femmes ? […] mon petit, faut amener ta femme ici, ça la formera.. […] Je vais t’en montrer les habitants et les habitantes. — Tu vois bien là-bas cette demoiselle qui a l’air d’une femme chic, c’est Rosalba-Cancan, une charmante fille qui danse ledit cancan comme personne : excepté Marguerite la huguenote, qui en est la reine.
Femmes, esclaves d’Apelles, déguisées en Graces et en Nymphes. […] Ses élèves sont déguisés en amours et en zéphirs ; d’autres en lutteurs et en gladiateurs, grouppés connue l’antique : les femmes qui lui servent de modèles, paroissent sous la forme des Graces et des Nymphes. […] Il est dévancé par ses principaux officiers ; Campaspe marche à sa droite ; elle est voilée ; ses femmes la suivent. […] Il lui demande s’il n’a point quelques portraits de femmes à lui montrer. […] Les Nymphes ornent l’habit de Flore de bouquets ; elles la couronnent de roses ; le peintre la pose dans la corbeille ; l’attitude qu’il lui donne est svelte, elle a une jambe en l’air et elle est dans l’action d’une femme qui vole dans les bras de son amant.