Cette Pompe était suivie d’un grand nombre de vieilles femmes couvertes de longs manteaux noirs.
Dans une des pièces les plus délicieusement ordonnées du monde, je vis une jeune femme, grande, svelte, blonde et admirablement jolie. L’air ambiant, les meubles, la décoration, tout était tellement personnel à la jeune femme, que le palais disparaissait. […] — Mais, répondit-elle, c’est la femme que vous connaissez maintenant et non la princesse. […] Il est vrai que je n’aurais point découvert quelle femme adorable elle est et de quelle qualité rare est sa délicatesse.
C’est une fantaisie de femme.
Les épaules un peu carrées, un peu hautes, le torse svelte au thorax bombé, aux côtés comprimés, aux hanches étroites, les jambes longues aux linéaments fluides, font songer à une statue égyptienne de la haute époque ou encore à ces admirables jeunes femmes américaines, qui viennent sur nos tréteaux exécuter leurs folles danses acrobatiques.
D’où viennent ces femmes ? […] L’hilarité alors ne garda plus de bornes… Cette génération de figurantes dura jusqu’à l’invasion des alliés, qui en firent : Des millionnaires, Des princesses, Des mères de famille respectées… Car on peut faire d’une marcheuse : Une rentière, Une grande dame, Une femme honnête, au besoin… Tout ce qu’on voudra, — tout, tout, tout… Excepté une artiste. […] La mère de la ballerine lui adressa le billet suivant : « Mon cher monsieur, Quand on veut faire cadeau à une jeunesse pauvre d’un équipage et de deux chevaux, on les lui fait parvenir sous enveloppe. » Cette femme de sens entendait ne rien perdre sur le lavage. […] Grimace de l’amoureux, qui fit cependant bonne contenance, tout en murmurant à part lui : — J’en serai quitte pour me débarrasser de la brave femme à un moment donné. […] Plus de ces insolences de luxe qui font regretter aux honnêtes femmes que la vertu soit si mal payée !
Hélène, la plus belle et la plus dangereuse de toutes les femmes de la terre, fut enlevée d’abord par Thésée, et ensuite par Pâris, qui l’avaient vue l’un et l’autre étaler ses charmes dans les Danses de deux de ces Fêtes. […] « Quelques-uns reprenaient la coutume que Lycurgue avait introduite, que les filles, à certains jours de Fête, allassent par la Ville toutes nues, et lui en demandaient la cause ; afin, répondit-il, que faisant les mêmes exercices que font les hommes, elles n’eussent rien moins qu’eux, ni quant à la force et santé du corps, ni quant à la vertu et générosité de l’âme, et qu’elles s’accoutumassent à mépriser l’opinion du vulgaire ; d’où vient que la femme de Léonidas nommée Gorgo, répondit, à quelques Dames étrangères qui lui disaient : Il n’y a que vous autres Lacédémoniennes qui commandiez à vos maris : aussi n’y a-t-il que nous qui portions des hommes… Et était en ce temps-là l’honnêteté et la pudicité des Dames si éloignée de la facilité que l’on dit avoir été depuis parmi elles, que l’on tenait l’adultère pour une chose impossible et incroyable. » Plut.
Sans autre secours que les pas, les positions du corps, les mouvements des bras, on voit représenter successivement les amours de Mars et de Vénus, le Soleil qui les découvre au mari jaloux de la Déesse, les pièges que celui-ci tend à sa femme volage, et à son redoutable Amant, le prompt effet de ces filets perfides, qui en comblant la vengeance de Vulcain, ne font que confirmer sa honte ; la confusion de Vénus, la rage de Mars, la joie maligne des Dieux, qui accourent en foule à ce spectacle. […] Les femmes, dans ces moments, hors d’elles-mêmes, perdaient la tête et criaient de plaisir54.
La sorcière n’a jamais été jeune, elle est née à soixante ans, l’âge des femmes de lettres ; elle apporte avec elle l’effroi et la vengeance ; elle se venge de celles qui sont belles, qui sont aimées, de celles qui aiment. […] Il est perfide et fin, il est sournois ; il guette le je ne sais quoi qui va venir ; il est plus clairvoyant qu’Effie elle-même, car de ses gros yeux stupides, mais jaloux, il découvre la légère Sylphide ; il prend ce bel oiseau ailé pour une femme de la terre ; il l’a vue recevoir un baiser, et il s’en va pour avertir la fiancée. « Accourez, accourez tous, une femme est là, brillante et parée ; elle m’a vue, elle s’est cachée dans le fauteuil de la grand-mère, sous le plaid du jeune homme. » — On accourt ; Gurn est triomphant, James est troublé. […] Dans l’endroit le plus sombre de la forêt, à l’entrée de l’obscure caverne, la sorcière accomplit ses incantations magiques ; elle accourt, non pas seule, mais suivie de toutes les vieilles du sabbat, et ces horribles femmes s’abandonnent à leur horrible joie tant qu’elle peut aller. […] Ces femmes sont vêtues de tristes haillons souillés de cendre et de sang. […] Pas une femme ne le danse et ne le dansera, comme elle le dansait.
Mais nous avons vu Pulcinella et Les femmes de bonne humeur : à quoi bon cette piquette après ces grands crus.
On voit de jolies femmes en faire présent à leurs amans. […] Pendant cette Scène, plusieurs femmes charmantes distribuent de ces robes à la dérobée. […] Des femmes font entrer dans le mortier quelques-uns de leurs amis : un d’eux, qu’on a pilé, apperçoit dans la foule une jeune Paysane très-jolie ; il offre une somme, afin qu’elle éprouve aussi l’heureux expédient ; & bientôt on la voit paraître vêtue en Duchesse.
Suétone nous apprend que Néron eût la bassesse de s’associer aux mimes, et de jouer plusieurs rôles sur les théatres publics ; lorsque cet Empereur représentoit, un décurion, où un héros, il avoit soin de faire sculpter un masque qui lui ressembloit parfaitement, et lorsqu’il représentoit quelque déesse, ou quelqu’héroïne, il faisoit faire alors un masque ressemblant à la femme qui en ce moment captivoit son coeur. […] Cyprien s’exprime ainsi : « Le pantomime est un monstre, qui n’est ni homme ni femme, dont toutes les manières sont plus lascives que celles d’aucune Courtisanne, et dont l’art consiste à prononcer avec des gestes : cependant, continue-t-il, toute la ville se met en mouvement pour lui voir réprésenter les iniquité, et les infamies de l’antiquité fabuleuse. » En écrivant à Donat sur les horreurs de l’amphithéatre, il dit en parlant des pantomimes « qu’on dégrade les mâles de leur sexe, pour les rendre plus propre à faire un métier déshonnête ; et que le maître qui a su faire ressembler davantage un homme à une femme, est celui qui passe pour avoir fait le meilleur disciple ; sa réussite fait sa fortune. » D’après cette assertion, il est à présumer que les hommes, qui éxercoient la profession du théatre, étoient esclaves.
Elle avait une sœur, réputée pour sa beauté, qui, devenue la femme d’un gentilhomme italien, faisait dire : « Voir Venise et la belle Contarini. » La troisième du nom, Marie, nièce des deux précédentes, est l’héroïne dont nous allons résumer l’histoire. […] De la nécessité, elle se faisait une vertu ; pourvue d’appas médiocres par la nature, la femme disparaissait chez elle derrière la danseuse qui répudiait tout appel aux sens, tout assaisonnement de grâces piquantes et minaudières. […] Elles maintenaient dans l’air, comme dans son véritable élément, cette matière impondérable qui avait les apparences d’un corps de femme. […] femmes aimables, voluptueuses, enivrantes ! […] femme charmante !