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265. (1803) Lettres sur la danse, dernière édition augmentée en 4 vol. Avec les programmes de ballet. Tome II [graphies originales] « Lettre XIII. » pp. 122-133

Mais pour que le maitre de ballets arrive à ce but, il est absolument necessaire qu’il exerce son âme à sentir vivement, sa physionomie à recevoir les sensations diverses qu elle lui communique, les gestes qui doivent les rendre avec vérité ; si son coeur est froid, si son âme est glacée, si son visage est invariable et ne se prête point au-jeu des passions, si ses yeux sont fixes et immobiles, si son corps est roide et guindé, et que les articulations propres à le faire mouvoir ne jouent pas avec facilité, si enfin la tête ne se meut pas avec grâce et que les éffacemens du corps ne contrastent pas avec ses diverses positions ; comment un tel maître de ballets pourra-t-il servir de modèle à ses danseurs ?

266. (1804) Lettres sur la danse, dernière édition augmentée en 4 vol. Avec les programmes de ballet. Tome IV [graphies originales] « [Programmes de ballets] — La mort d’agamemnon. ballet tragique. en cinq actes.  » pp. 141-169

Je suis le premier, qui ait osé écrire et qui ait eu le courage de faire quitter les sabots, les guitarres, les Rateaux et les Viélles, pour faire chausser le cothurne à mes danseurs et leur faire représenter des actions nobles et héroïques. […] Il a fallu, en effet, que je renoncâsse au méchanique de la danse, pour faire briller la pantomime ; il faut que les danseurs parlent, qu’ils expriment leurs pensées par le secours des gestes et par les traits de la physionomie ; il faut que tous leurs mouvemens, que toute leur action, leur silence même, soient significatifs, éloquens, et adaptés avec précision aux traits caractérisés de la musique et à la mesure variée des airs.

267. (1908) Quinze ans de ma vie « Quinze ans de ma vie — XXII, gab » pp. 250-

Un jour sa mère lui dit : — Il y a une nouvelle et étrange danseuse que tout le monde va voir.

268. (1775) La littérature renversée, ou l’art de faire des pièces de théâtre sans paroles [graphies originales] «  Traité du geste, Contenant la maniere de représenter les Pièces de Théatre, à l’aîde des bras & des jambes, pour la commodité des Acteurs nazillans, begayans, gasconnans ; &c. &c. & offrant, en outre, une excellente Méthode aux gens mariés, pour se quereller dans leur ménage, sans faire de bruit. » pp. 49-60

J’y ferai voir que la plupart des Actrices & des Danseuses qui paraissent gantées sur la Scène, entendent peu leurs intérêts, puisqu’il n’y a rien qui flatte tant l’œil du Spectateur que l’aspect d’une jolie main, & la blancheur d’un bras délicat.

269. (1757) Articles pour l’Encyclopédie « Sur les machines de théâtre » p. 458

Ces rainures, qu’on ferme le plus vite qu’on le peut, ne le sont presque jamais assez vite; en sorte que les danseurs et les autres exécutants sont exposés à chaque instant à mettre le pied dans ces ouvertures, se blessent, prennent des entorses, etc.

270. (1908) Quinze ans de ma vie « Quinze ans de ma vie — XXIV, comment m. claretie m’a décidée à écrire ce livre » pp. 272-285

La lueur de la rampe se reflétait sur les verres du pince-nez de la danseuse et y allumaient comme des flammes, de fugitifs éclairs, et rien n’était plus fantastique à la fois et plus charmant que ces torsions de corps, ces mouvements de caresses, ces mains, encore une fois, ces mains de rêve s’agitant là devant Hérode, superbe en son manteau de théâtre et contemplant la vision de la danse idéale en robe de tous les jours.

271. (1881) Albine Fiori « Albine. Le dernier roman de George Sand — Cinquième lettre. Juste Odoard à Mlle de Nesmes, à Lyon. » pp. 92-100

Et d’abord, te souviens-tu d’Albine Fiori, cette petite danseuse de passage qui fit fureur à Lyon pendant un mois en …, il y a cinq ans ?

272. (1803) Lettres sur la danse, dernière édition augmentée en 4 vol. Avec les programmes de ballet. Tome II [graphies originales] « Lettre XVIII. » pp. 185-200

Un comédien sans mémoire, un danseur sans oreille, et un chanteur privé d’une intonation juste ne peuvent prétendre à la perfection que leur état exige, parceque les premiers moyens leurs sont refusés par la nature, et que tous les secours réunis de l’art ne peuvent y remédier, ni même les pailler.

273. (1769) Traité contre les danses [graphies originales] « Traité contre les danses. [Première partie.] — Chapitre III. Témoignages des SS. Pères et Docteurs de l’Eglise contre les Danses. » pp. 23-43

« Si, selon les lumières de la sagesse du siècle, l’ivresse ou la folie sont le principe de la danse, qu’en doit on penser selon les Ecritures, où ce qu’on lit de saint Jean-Baptiste, précurseur de Jésus-Christ, mis à mort selon le désir et la demande d’une danseuse, fait voir quelles funestes suites le plaisir criminel de la danse entraîne après lui ? 

274. (1769) Traité contre les danses [graphies originales] « Discours préliminaire. » pp. -

Saint Cyprien le dit de même expressément, et saint Chrysostôme ne fait point difficulté de dire que c’est le diable qui danse encore aujourd’hui dans les danseurs.

275. (1623) Apologie de la danse et la parfaite méthode de l’enseigner tant aux cavaliers qu’aux dames [graphies originales] « Methode povr les cavaliers. » pp. 25-51

Defauts qui se trouuent ordinairement en plusieurs, qui ne laissent d’estre estimez bons danseurs : mais c’est de ceux qui pour gratifier leur courtoisie ne se soucient d’offencer leur iugement de telles actions les Maistres ne sont nullement blasmables, comme ceux qui les choisissent, & bien souuent ces deffauts viennent des Escoliers qui peruertissent les bonnes actions qu’on leur donne, les vns pour y apporter trop d’affecterie, les autres trop de negligence, & tous ensemble pour ne sçauoir iuger où telles actions se doiuent approprier.

276. (1841) Physiologie de la lorette pp. -127

Vers deux heures du matin, madame de Longchamps prit la parole : elle raconta qu’un chien enragé venait de mordre le restaurateur, que celui-ci avait mordu ses garçons, et que les garçons pourraient bien mordre les danseurs.

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