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13. (1924) La danse au théâtre. Esthétique et actualité mêlées « 2 juillet. Les adieux des Ballets russes. »

On connaît cette faculté de Karsavina de créer autour d’elle une ambiance de rêve. […] Ceux qui n’ont vu qu’à l’Opéra ce danseur inégal, mais capable des plus grandes choses, le connaissent à peine.

14. (1908) Quinze ans de ma vie « Quinze ans de ma vie — XX, une expérience » pp. 222-231

Notre première visite fut pour l’ambassadrice d’Angleterre, que j’avais connue à Bruxelles alors que son mari y représentait le Royaume-Uni. […] — Chère princesse, lui dis-je ; j’ai une camarade, une danseuse, qui n’a pas encore réussi à se faire connaître, parce qu’elle est pauvre et n’a personne pour la lancer. Elle a beaucoup de talent et je désire que les salons viennois la connaissent. […] Soudain l’équipage de la princesse, si connu de tous les Viennois, s’arrêta devant la porte. […] Quelques années plus tard, à Bruxelles, j’appris que ma danseuse disait à qui voulait l’entendre qu’elle ne connaissait pas Loïe Fuller…

15. (1754) La danse ancienne et moderne ou Traité historique de la danse « Seconde partie — Livre premier — Chapitre III. Des différentes espèces de Ballets »

Appelé ensuite à Venise, pour y être Maître de Musique de l’Église de Saint-Marc, il y fit connaître ces belles compositions. […] [Voir Ballet] Les premiers furent la représentation des sujets connus dans l’Histoire, comme le siège de Troie, les batailles d’Alexandre, la conjuration de Cinna. […] Le jour artificiel bien ménagé est capable de produire les plus étonnants effets ; mais c’est un Art, et peut-être un de ceux qu’on connaît le moins dans les lieux ou il serait le plus nécessaire.

16. (1754) La danse ancienne et moderne ou Traité historique de la danse « Première partie — Livre premier — Chapitre II. Des moyens qui conduisent à la connaissance des Arts »

Il faut, pour les bien connaître, remonter aux causes premières. […] Dès qu’une fois, au contraire, on a connu les sources primitives des Arts, il semble que leur Temple s’ouvre : le voile qui en couvrait le Sanctuaire se déchire ; on les voit naître, croître et s’embellir ; on les suit dans leurs divers âges ; on se plaît à débrouiller les différentes révolutions, qui, en certains temps, ont dû les arrêter dans leur course, ou qui, dans des circonstances plus heureuses, ont facilité leurs progrès.

17. (1754) La danse ancienne et moderne ou Traité historique de la danse « Première partie — Livre premier — Chapitre IX. De la Danse sacrée des Grecs et des Romains »

Les Brigands qui avaient suivi Romulus, troupe féroce, rassemblée au hasard, prête à chaque instant à se diviser et à se détruire, ne connaissaient encore aucun de ces liens sacrés, qui rendent agréables, utiles, et solides, les sociétés des hommes. […] Les Perses et les Indiens qui adoraient le Soleil, les Gaulois, les Allemands, les Anglais, les Espagnols qui avaient leurs Dieux particuliers, tous les Peuples enfin du Monde connu, à quelque idole qu’ils aient sacrifié, ont toujours fait de la Danse l’objet principal de leur culte, et leurs Prêtres ont tous été danseurs par état.

18. (1754) La danse ancienne et moderne ou Traité historique de la danse « Première partie — Livre second — Chapitre XI. Des Usages de quelques Peuples, et de certaines Lois de Lacédémone. »

La Memphitique fut le modèle de toutes ces Danses guerrières, qui n’étaient au fond qu’un cours réglé des différentes évolutions militaires connues. […] Les mœurs des Éthiopiens, que Lycurgue avait connues dans le cours de ses voyages, lui donnèrent l’idée du plan d’éducation qu’il traça pour la jeunesse de Sparte.

19. (1754) La danse ancienne et moderne ou Traité historique de la danse « Première partie — Livre quatrième — Chapitre VII. Influence constante du bon ou du mauvais Gouvernement sur les Arts. »

Il est aisé de conclure d’un trait aussi caractéristique de ce siècle, que les connaissances, l’esprit et le goût y étaient totalement affaiblis, que la science du gouvernement n’y était plus connue, que la Danse elle-même si répandue et si chérie y était devenue un spectacle d’habitude et sans choix, et la Philosophie un vain amas de sophismes inexplicables et sans vertu. […] Cet Empereur qui connaissait le prix des beaux-arts, les aurait sans doute sauvés de leur chute prochaine, si de son temps le mal n’avoir pas été déjà sans remède.

20. (1725) Le maître à danser [graphies originales] « Le maître a danser. premiere partie — Chapitre XIX. Discours sur les mouvemens en general. » pp. 67-70

Comme le plus essentiel pour bien danser est de sçavoir bien prendre ses mouvemens ; pour les faire justes, il faut bien les connoître, & pour les bien connoître il faut en sçavoir le mobile ; c’est ce que je vais tâcher de faire comprendre, suivant les regles de l’art.

21. (1754) La danse ancienne et moderne ou Traité historique de la danse « Première partie — Livre troisième — Chapitre V. Mimes, Pantomimes, Danse Italique »

Il le renforça de tous les Instruments connus. […] Ce genre tout à fait nouveau (quoique composé d’un fond connu) formé par le génie, et adopté avec passion par les Romains, fut nommé Danse Italique ; et dans les transports du plaisir qu’il causait, on donna aux Acteurs le titre de Pantomimes, qui n’était qu’une expression vive, et point exagérée de la vérité de leur action. […] Nous nous sommes contentés à moins jusqu’à ce jour ; et nous croyons de bonne foi connaître, aimer, posséder la Danse.

22. (1908) Quinze ans de ma vie « Quinze ans de ma vie — XXIII, la valeur d’un nom » pp. 264-

XXIII la valeur d’un nom Lorsqu’à l’automne de 1892, je parus pour la première fois aux Folies-Bergère ; je ne connaissais personne, absolument personne à Paris. […] Il avait connue la Loïe Fuller dont on m’avait entretenu à l’hôtel et qui chantait dans les chœurs de Jack Sheppard, cette pièce dont j’avais joué, de mon côté, naguère, le rôle principal. […] Tout ceux qui me connaissent savent que de tels procédés ne sont nullement dans ma manière.

23. (1754) La danse ancienne et moderne ou Traité historique de la danse « Première partie — Livre second — Chapitre III. Des Danses des Anciens dans les Fêtes des Particuliers »

Peut-être le Français a-t-il seul bien connu les avantages, les douceurs, les délices de la Société. […] Au moins n’avaient-ils pas l’idée d’une autre genre de bonheur, et c’est celui qu’il connaît qui est le seul nécessaire à l’homme.

24. (1671) Témoignages des gazettes en vers sur les spectacles dansés entre 1660 et 1671 «  1666 — 2 décembre : Le Ballet des Muses — La Muse de la Cour à Monseigneur le Dauphin d’Adrien Perdou de Subligny — Subligny, vingt-neuvième semaine, lettre du 9 décembre 1666 »

Je meurs de déplaisir de n’y pouvoir pas être, Car bien du monde, ici, qui pense s’y connaître, Dit que l’artifice en surprend Et que le Spectacle en est grand.

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