Olympiade, entre Euthryme fameux Athlete, & l’ombre de l’un des Compagnons d’Ulysse chez les Thémésiens, lequel fut assassiné dans la Ville de Thémese par les habitans, en revenant du siége de Troie : les Dieux leur envoyerent pour punition une maladie épidémique, ce qui obligea les Thémésiens d’avoir recours à l’Oracle pour leur guérison, lequel prononça que pour appaiser les menaces de ce Héros, il faloit lui offrir pour victime tous les ans une fille vierge dans le temple au jour de sa mort, ce que les Thémésiens accomplirent pour un tems, & jusqu’à ce que Euthryme fameux Athlete les eût affranchi de ce tribut, en revenant des Jeux Olympiques où il avoit emporté le prix du combat avec des corroyes de cuir de bœuf, dont il se servit pour combattre le phantôme, qui étoit venu dans le temple pour enlever sa victime, laquelle fut donnée à cet Athlete, après l’avoir contraint au bruit des acclamations du peuple, de s’aller précipiter dans la riviere, en faisant des gémissemens épouventables. […] Pline & Solin assurent qu’au mont Atlas on entendoit aussi des bruits d’instrumens, comme de tambours & de cimbales, qui sembloient former une espece de concert. […] Lucrece dit encore que ces sortes d’Esprits font leur retraite au milieu des montagnes & des forêts, entourez de rochers & dans les plus sombres solitudes, & que ces lieux sont les sujets ordinaires des fables que font les habitans d’alentour, qui disent que c’est la demeure sacrée des Satyres, des Nymphes, & des Faunes ; ils assurent que la plupart du tems le silence de la nuit est troublé par le bruit de leurs jeux, & qu’ils entendent les cordes mélodieuses des instrumens, aussi-bien que les sons des flutes dont les accords sont très-harmonieux.
Une suite nombreuse devance la chasse : les fanfares et le bruit des cors annoncent la Reine. […] Ses Maures et ses Gétuliens, au son des instrumens en usage chez eux, exécutent des danses caractéristiques suivant leur costume ; les Troyens au bruit des timballes et des trompettes forment des danses guerrières, qui expriment la valeur et l’intrépidité. […] Il se retire avec elle au bruit des timballes et des trompettes ; et ces heureux amans sont suivis par une foule de vainqueurs qui ont secondé la valeur et l’intrépidité de leur chef.
Mais vain bruit que ces brèves observations ; au fait, comment dire les ressources décoratives des poses cambodgiennes, leur symétrie rigide se modifiant en ornement asymétrique ; le serpentement des courbes, les inflexions suaves des torses ?
Créon, qui entend du bruit, quitte Creuse avec précipitation, et elle lui jure, en l’embrassant, la plus prompte obéissance. […] Créon, après avoir uni Jason à sa fille, le couronne de sa propre main, et le conduit au trône ; le peuple tombe aux pieds du nouveau Roi ; les cris d’allégresse éclatent de toutes parts ; le bruit des timballes et des trompettes retentit dans les airs ; le peuple applaudit au choix de Créon.
Dans ce moment le bruit de la trompette se fait entendre. […] L’armée le précede et le suit au bruit d’une musique lugubre.
Elle détacha vivement du bouquet une autre fleur et me la présenta en disant d’un petit ton mélancolique et doux : « Mille grazie, signor. » Et puis elle passa, et le lendemain elle partit sans cortège et sans bruit de la ville où elle avait eu son premier succès. […] Dans la nuit, j’entendis du bruit, des plaintes, des allées et venues dans l’appartement voisin du mien ; puis on ouvrit. […] Le médecin ne veut ni bruit ni mouvement autour du malade. — Je ne ferai aucun bruit, dis-je, je ne remuerai pas ; mais je veux être là, je ne le quitterai pas tant qu’il sera en danger.
Il fait mention dans le Prologue de la Comédie intitulée D’heigra, qu’étant prêt de faire jouer cette piéce sur le Théâtre de Rome, l’an 586 de sa Fondation, partie des places étant même déja remplies, il se répandit un bruit dans le Parterre, que des Danseurs de corde, accompagnez d’une troupe d’Athlétes & de Gymnastes pour les sauts périlleux, avoient dressé leur Théâtre dans une Place publique, & qu’ils alloient commencer leurs Jeux pour la premiere fois ; aussitôt les spectateurs qui étoient venus pour voir la premiere représentation de sa Comédie, sortirent file à file, sans même redemander leur argent, & préférerent, au grand regret de Térence, la nouveauté du spectacle des Danseurs de corde, à celui de sa Piéce. […] La Danseuse qu’on appelloit la belle Tourneuse, a fait trop de bruit sur le Théâtre des Danseurs de corde, pour n’en pas faire mention : je crois même qu’à moins de l’avoir vue, on aura peine à croire ce que j’en vais rapporter. […] J’aurois crû que ces danses auroient été surnaturelles, si l’Abbé Archambaut qui a beaucoup d’érudition, ne m’avoit fait souvenir qu’elles tiroient leur origine de la danse Sacrée des Saliens Prêtres de Mars, instituée chez les Romains, que j’ai rapportée dans son lieu ; comme celle des Balets des Suisses, qui se fait au bruit & au cliquetis des sabres, tire son origine de la danse Pyrrique.
Un bruit de guerre se fait entendre, et une foule de peuple annonce le retour d’Hercule. […] Philoclète qui accourt au bruit excité par les mouvemens de cette situation terrible, s’empresse à la sécourir cl à l’arracher d’un lien, qui, à son retour à la vie, ne pourroit que renouveller plus fortement ses douleurs.
Atalante et Thésée conduisant avec eux une troupe leste et brillante, représentèrent par des Danses vives une Chasse à grand bruit.
Quelle joie que cette musique, ce bruit puissamment organisé, forgé par le rythme ; cette musique où d’innombrables harmonies imitatives sont fondues dans ce vaste mouvement d’ensemble, irrésistible, impératif qui impose aux danseurs leurs pas.
… Dans son début, la musique n’a été que l’harmonie de la nature : le bruit des cascades, le mugisment de la tempête, le doux sifflement du zéphyr, le bouillonnement des sources, le crépitement de la pluie sur les feuilles, tous les bruits de l’eau tranquille et de la mer furieuse, l’apaisement des lacs, le tumulte de l’orage, la plainte du vent, le fracas formidable du cyclone, le déchirement du tonnerre, les craquements du bois.
Elle ne connaît que le bruit des applaudissements ; mais, que voulez-vous ? ce bruit lui est nécessaire. […] Hier matin, s’est accompli, sans bruit, dans l’intimité la plus stricte, à l’église Saint-Honoré d’Eylau, le mariage de mademoiselle Marguerite Sangalli avec le baron Marc de Saint-Pierre, secrétaire d’ambassade en inactivité.