Le pas de Bourée est composé de deux mouvemens sçavoir, un demi coupé, un pas marché sur la pointe du pied & d’un demi-jetté, ce qui fait le second mouvement, & l’étenduë de votre pas, je dis un demi-jetté ; parce qu’il n’est sauté qu’à demi, & comme ce pas est un pas coulant, c’est pourquoi son dernier pas ne doit pas être marqué si fort, mais comme il faut avoir beaucoup de cou de pied, pour faire ce pas aisément & surtout pour les Demoiselles ; c’est pourquoi on en a adouci l’usage, en faisant des fleurets, qui est aprochant le même pas, puisqu’il ne contient non plus que 3. pas.
*** Beaucoup de danseuses — enfin — sortent de la boutique, c’est-à-dire de parents appartenant ou ayant appartenu au théâtre, — dans les bas emplois le plus souvent — ou bien encore de tout ce monde qui grouille aux environs des planches et qui en vit : comparses, machinistes, accessoires, habilleuses, claque et clique de la contremarque, du petit banc et de la location.
Par ce court détail, on voit que ce genre de spectacle réunissait toutes les parties qui peuvent faire éclater la magnificence et le goût d’un souverain ; il exigeait beaucoup de richesse dans les habits, et un grand soin pour qu’ils fussent toujours du caractère convenable. […] Dans celui de Louis le Grand, il y a tous les ans la tragédie et le grand ballet, qui tient beaucoup de l’ancien, tel qu’on le représentait autrefois dans les différentes cours de l’Europe, mais il est plus chargé de récits, et moins rempli de danses figurées. […] On trouve le détail de beaucoup de ces ouvrages dans le Père Ménestrier, qui en a fait un savant traité, et qui était l’homme de l’Europe le plus profond sur cette matière.
Celles-ci ont en général beaucoup de piété. […] L’esclave syrienne qu’il aimait tant à voir danser sous la blonde treille de la petite hôtellerie devait avoir beaucoup de rapports avec Fanny Elssler. […] Après l’Amérique pittoresque, les mœurs et les institutions avaient été étudiées avec beaucoup de profondeur de pensée par le comte Alexis de Tocqueville dans la Démocratie en Amérique, publiée de 1836 à 1840. […] Fanny Elssler était à la fois assez sentimentale pour subir, avec beaucoup de ses contemporains, l’attraction de la prestigieuse Amérique, et assez positive pour ne pas dédaigner la richesse qui semblait l’y attendre. […] Quelques numéros auraient pu disparaître ; la soirée sembla longue à beaucoup de spectateurs.
Avec force pantomime et beaucoup de bonne volonté de part et d’autre, nous arrivâmes à lui faire percevoir notre désir.
Ainsi la spirituelle Eriphanis passionnée pour un chasseur nommé Ménalque, composa une chanson par laquelle elle se plaignoit aux arbres, aux rochers & aux forêts, de la dureté & de l’insensibilité de son amant ; elle le suivit même par les montagnes & dans les forêts en chantant cette chanson, dans laquelle elle témoignoit que les bêtes moins cruelles que Ménalque, s’attendrissoient à ses plaintes ; que les rochers sembloient y devenir sensibles, & que tout pleuroit avec elle : enfin cette chanson courut quelque tems après par toute la Grece ; en la chantant on exprimoit la passion d’Eriphanis par des mouvemens qui tenoient beaucoup de la danse. […] Lysanias, au Traité qu’il a fait des Poëtes Iambiques, dit qu’un nommé Mnassion, un de ces Chantres rapsodeurs, récita ou chanta en Pantomime des vers de Simonides avec beaucoup de succès. […] On ne peut disconvenir qu’il n’y ait beaucoup de grandeur & d’imagination dans la composition de ce Balet, dont l’exécution n’a pû se faire sans une grande dépense.
En écrivant contre les danses et les différentes espèces de mauvaises chansons dont je parle dans le petit ouvrage que je donne au public, je me suis attendu à avoir beaucoup de contradicteurs. […] Mais au contraire, beaucoup de chrétiens, bien loin de désirer que Dieu fasse luire à leur cœur la lumière de la vérité, la craignent, la fuient et la rejettent lorsqu’elle leur est présentée ; en sorte qu’on n’a que trop de raisons de leur appliquer la plainte que J. […] On n’a donc que trop de sujets d’appliquer à beaucoup de chrétiens de nos jours, ce que S.
Il faut qu’il paroisse de la contrainte dans un amour naissant, de la hardiesse dans ses progrès, & beaucoup de transport dans ses succès : enfin il faut lui donner toutes les couleurs que les Naturalistes ont remarquées ; que tout parle en lui ; que ses yeux, ses gestes, ses pas, sa mine, ses mouvemens fassent connoître ce qu’il est & ce qu’il sent.
Elle est doublée par Mme Egorova, très bonne danseuse « de précision » ; beaucoup de noblesse, point d’émotion.
A cette époque, les hommes dans les quels j’ai trouvé de grandes dispositions, arrivoient de la province ; ils doivent avoir acquis beaucoup de talens en travaillant sous un maître aussi célèbre que Mr.
Si les licences que l’on prend journellement dans les compositions théatrales, ne peuvent s’étendre au point de faire danser Mentor dans le Ballet de Télemaque, c’est une raison plus que suffisante, pour que le Compositeur ne se serve de ce personnage qu’avec beaucoup de ménagement.
Il y avoit dans ce Ballet une Scene très singuliere où un Maître à danser vient vanter en chantant tous les avantages de son Art, & comme il executoit en même tems les divers caracteres de Danse qui se trouvent dans les Ballets, & qu’il avoit un peu de voix & beaucoup de goût pour le chant, il entreprit de faire ce rôle, & le remplit si bien qu’il engagea dès ce jour-là le public à remarquer avec plus d’attention les talens qu’il avoit pour la Danse, où il a soûtenu constamment ce qu’il fit attendre de lui.