Mi serviva di questa Capriola ne’ caratteri grotteschi o negli Oltramontani, che con abito caricato e goffo faceva un bel vedere. […] [65] Si possono fare di altra maniera, e sono che nel saltare le gambe pure accoppiate senza ritirarsi indietro, dal bel principio si alzano avanti con l’abbassarvi sul corpo, e nella cascata si osserva l’istesso che abbiam di sopra esposto.
Il y a à la fin des Arrests du Parlement d’Amours, une belle Requête donnée par les maris jaloux, contre les masques.
… Nous avons beau savoir qu’il y a autant d’harmonie dans les mouvements que dans la musique et dans la couleur, nous n’apprenons pas l’harmonie des mouvements.
Danaüs, vivement troublé, se fait violence pour dérober à ses enfans la situation de son âme, et pour masquer la haine et la rage qui régnent dans son cœur ; il affecte de se prêter avec joie à cette union funeste, mais il a beau dissimuler ; les étincelles de la fureur et de la vengeance décelent la barbarie dont son ame est tourmentée.
Pan, qui les inventa, voulut qu’elles fussent exécutées dans la belle saison au milieu des bois. […] Mais elle avait fait des impressions trop profondes : on eut beau la défendre, après les premiers moments de la promulgation de la loi, on la renouvela, et elle se répandit dans presque toute l’Europe.
Mais si, au sortir de cette solennité sainte, on s’abandonne à tout plaisir sans modération, et que l’on vienne aux danses, voilà tous ces beaux commencemens renversés… On aura appelé Dieu pour être auteur de cette œuvre, et une heure après, on lui donnera congé avec outrage, pour recevoir le diable et ses suggestions.
… Voilà sans doute une belle manière de lui rendre tout ce qu’il a fait et souffert pour nous, qu’après avoir été rachetés par sa mort, nous lui offrions une vie si criminelle !
Ce que le saint docteur dit sur cela est si beau et si touchant, que j’ai cru devoir le rapporter tout entier.
Rien ne contribue tant à l’élégance et à la bonne grace que le mouvement des bras combinés avec les oppositions de la tète et avec les positions des pieds ; pour que les bras soient beaux et qu’ils contrastent avec grace, il faut qu’ils soient exactement arrondis ; s’ils décrivent des angles, ils sont défectueux.
Un célèbre interprète, expliquant ces paroles d’Isaïe, fait cette belle et solide réflexion : (M.
Que la multitude qui veut nous obliger à déférer à son sentiment, nous fasse voir cette vérité qui est si belle et si agréable, et ce sera une voie fort abrégée et fort prompte pour nous persuader comme on se le propose.
Le choix des mots, la tournure des pensées, la belle élocution, les sentences, les portraits, les récits, les monologues raisonnés, le dialogue ; voilà ce qui est réservé au drame ; il faut donc que le maître de ballets, privé de tous ces secours, sache s’en passer ; qu’il ait l’art de les remplacer par des scenes de situation, par des tableaux frappans, par des coups de théatre bien préparés, mais toujours inattendus, par une action vive, par des grouppes bien dessinés et artistement contrastés, par la pompe du spectacle et par un costume vraisemblable ; telles sont les règles de mon art ; celles du drame sont chargées d’entraves ; loin de m’y assujettir, je dois en éviter de nouvelles, et me mettre au dessus de celles qui n’ont jamais été crées pour la danse.