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57. (1924) La danse au théâtre. Esthétique et actualité mêlées « 25 septembre. Raden Mas Jodjana, danseur classique. »

La face, pareille à un masque au relief très bas, reste impassible ; le regard fermé, absent.

58. (1757) Articles pour l’Encyclopédie « Sur la danse et le ballet »

Les Italiens paraissent penser que la musique n’est faite que pour peindre tout ce qui est de plus noble ou de plus bas dans la nature. […] Ils répandent avec profusion le sublime dans leurs tragédies, et la plus basse plaisanterie dans leurs opéras bouffons, et ceux-ci n’ont réussi que dans les mains de leurs musiciens les plus célèbres. […] La danse d’un pas et d’un saut est composée d’une cabriole et d’une courbette fort basse ; on commence par une courbette, et ensuite, raffermissant l’aide des deux talons, et soutenant ferme de la main, on fait faire une cabriole, et lâchant la main et chassant en avant, on fait faire un pas : on recommence après si l’on veut, retenant la main et aidant des deux talons, pour faire faire une autre cabriole. […] On dresse les chevaux encore à danser au son des cors de chasse, et quelquefois aux violons : mais il faut de ces derniers instruments un fort grand nombre, que les symphonies soient des airs de trompettes, et que les basses marquent fortement les cadences.

59. (1754) La danse ancienne et moderne ou Traité historique de la danse « Première partie — Livre troisième — Chapitre V. Mimes, Pantomimes, Danse Italique »

Mimes, Pantomimes, Danse Italique Les actions du caractère le plus bas ou du genre le plus libre furent à Rome l’objet de la Danse théâtrale jusqu’au règne d’Auguste.

60. (1803) Lettres sur la danse, dernière édition augmentée en 4 vol. Avec les programmes de ballet. Tome I [graphies originales] « Lettres sur la danse. — Lettre XI. » pp. 145-156

Ils sont nerveux, vifs et brillants dans les choses qui tiennent plus de la force que de l’adresse ; nerveux et légers, attendu la direction de leurs faiseaux musculeux, et vû la consistance et la résistance de leurs ligamens articulaires ; vifs, parce qu’ils croisent plus du bas que du haut, et qu’ayant par cette raison peu de chemin à faire, pour battre les tems, ils les passent avec plus de vitesse ; brillants, parce que le jour perce entre les parties qui se croisent, et se décroisent. […] Grace à cette mauvaise habitude et aux jupes, elles paroissent plus brillantes que les hommes, parce que, comme je l’ai dit, ne battant que du bas de la jambe, elles passent leurs temps avec plus de vitesse que nous, qui ne dérobant rien au spectateur, sommes obligés de le battre tendus, et de les faire partir primordialement de la hanche ; et vous comprenez qu’il faut plus de tems pour remuer un tout qu’une partie.

61. (1924) La danse au théâtre. Esthétique et actualité mêlées « 29 janvier. Graine d’étoiles. Plante et fleur. — Grands sujets. — Inconvénients d’un beau titre. »

Après un rapide pas de bourrée, la danseuse dégage à la grande seconde et, pendant que ses bras impriment au corps un mouvement rotatoire, la jambe d’appui, par un effort du coup de pied, se détache de terre et, pointe basse, s’enlève.

62. (1881) Albine Fiori « Albine. Le dernier roman de George Sand — Septième lettre. Juste Odoard à Mlle de Nesmes. » pp. 446-448

Mais il me faut une habitation d’hiver à 200 mètres plus bas que la terrasse où nous sommes.

63. (1804) Lettres sur la danse, dernière édition augmentée en 4 vol. Avec les programmes de ballet. Tome III [graphies originales] « [Programmes de ballets] — Les Horaces. Ballet tragique. » pp. 35-50

Le bruit des timbales et des trompettes retentit de toutes parts ; au commandement des chefs, les troupes mettent bas les armes, et le silence succède au bruit. […] Ils sont éclairés par des flambeaux, et ils entrent précipitamment dans la prison, les uns par une porte basse, les autres par celle qui est au haut de l’escalier.

64. (1820) Traité élémentaire, théorique et pratique de l’art de la danse « Appendice à l’ouvrage — Premiers exercices » pp. 109-114

La hanche et le genou forment et disposent ces mouvements ; la hanche conduit la cuisse pour s’écarter ou pour s’approcher ; et le genou par sa flexion forme le battement en croisant le bas de la jambe soit devant, soit derrière l’autre jambe qui est posée à terre.

65. (1804) Lettres sur la danse, dernière édition augmentée en 4 vol. Avec les programmes de ballet. Tome IV [graphies originales] « [Lettres sur la musique] — Réponse à la question proposée. — Lettre VIII. » pp. 56-61

Ce Bouffon lit tourner la tête à tout Paris et renversa celle d’une foule de jeunes comédiens, qui adoptèrent ce genre bas et dégoutant.

66. (1757) Articles pour l’Encyclopédie « Sur la musique moderne »

Basse [Article non signé] Ces rôles ont été les dominants ou en sous-ordre, dans les opéras, selon le plus ou le moins de goût que le public a montré pour les acteurs qui en ont été chargés. […] (B) Les chansons à boire sont assez communément des airs de basse, ou des rondes de table. […] Le chœur s’appelle quelquefois grand-chœur, par opposition au petit-chœur qui est seulement composé de trois parties ; savoir, deux dessus, et la hautecontre qui leur sert de basse. […] (S) Le grand chœur est composé de huit basses, qui sont en haut des deux côtés de l’orchestre. […] On ne représente ici, pour abréger, que la parodie de ces cinq vers, avec les accompagnements, leur chant et la basse.

67. (1924) La danse au théâtre. Esthétique et actualité mêlées « 25 novembre. L’école du critique. Une leçon de Zambelli. — Divagation sur quelques monstres. »

Tout dans cette figure aiguë, amenuisée, dans ces épaules basses, d’un galbe si délicat, dans ce cou robuste comme une colonne, dans ces avant-bras aux veines saillantes, tout dans cet être est formé, pétri, ciselé, spiritualisé par la danse classique, gymnastique du corps et exaltation de l’esprit.

68. (1757) Articles pour l’Encyclopédie « Sur la danse moderne »

danseur farceur, bouffon, qui en dansant, en parlant ou en agissant, fait des postures de bas comique. […] Voyez plus bas.

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