Lorsque nous fûmes arrivés, on crut que, comme une enfant bien élevée, j’allais dormir toute la nuit, et on m’installa sur le lit de la chambre transformée en vestiaire.
. — La belle veuve arrive accompagnée de son frère, le capitaine Bellaspada, et d’une autre de nos connaissances, le seigneur don Gil. […] qu’est-il donc arrivé ? […] Asmodée, pour tenter un dernier moyen, fait alors arriver Paquita. […] Mais allez donc en remontrer à la danseuse sur ce chapitre là ; elle sait par expérience comment on arrive au cœur des femmes ; soyez tranquille. […] Elle est accompagnée de Paquita, et tient à la main le ruban, qu’elle montre avec une affectation ironique au malheureux Zambulo. — Celui-ci, piqué au vif, s’avance vers le jeune officier et lui rappelle le rendez-vous qu’ils ont ensemble. « J’en ai un plus agréable avec cette jeune fille ; permettez-moi de faire passer ma bonne fortune avant notre duel. » Cléofas va s’emporter, mais des danseurs arrivent et les séparent tout à fait à temps.
Pausanias & Apollonius disent aussi être arrivé aux yeux de toute la Gréce, dans la LXXVII. […] Ce prodige est aussi confirmé par Aventin fameux Historien, qui dit que Ptolomée Roy d’Egypte voulant faire un canal pour aller du Nil dans la mer Rouge, qu’il arriva approchant la même chose.
Il arriva alors ce qui arrive communément quand on cherche à se défaire d’un défaut habituel, sans en attaquer la cause.
Mais ici un étranger arrive, et se prétend le droit de me ravir le seul agrément de ma pénible place ? […] D’abord nous sommes arrivés le 22 à 9 heures du soir après une traversée terrible dont je suis sortie triomphante, car je n’ai pas été malade.
Chaque cavalier, au moment où sa dame part pour faire la chaîne avec l’autre dame, doit partir à droite en présentant la main gauche à la dame qui arrive à la place de la sienne, et tourner sur la gauche pour rentrer à sa place, où étant arrivé, il quitte la main de sa dame.
Le désir d’imiter les occupa sans cesse ; mais ils restèrent longtems dans l’ignorance : les progrès furent lents ; les éssais pénibles et souvent infructueux ; ils érrèrent pendant plusieurs siècles, et toujours égarés, ils ne pouvoient arriver à un but qui sembloit s’éloigner d’eux, à mesure qu’ils en approchoient. […] Tout est bien changé ; mais ces hommes rares seront toujours nos maîtres, et nos modèles ; leurs noms, et et quelques-uns de leurs chefs-d’oeuvre qui ont surnagé sur les flots ensanglantés des révolutions, sont arrivés jusqu’à nous à travers les siècles, et ils seront en vénération, tant qu’il y aura des hommes qui cultiveront les arts, et les lettres.
Pour ses débuts, cette dame fâcheusement illustre arriva sur la scène d’un bond de panthère, s’arrêta net sur la pointe d’un pied, et, d’une main prodigieusement leste, détacha l’une de ses jarretières qu’elle lança parmi les spectateurs avec des œillades enflammées.
[2] Volendosi fare “a dritta” con un “quarto di giro”, si porta il piè destro che sta avanti, in quarta addietro, distese le ginocchia, segnando un mezzo cerchio in aria, finché arriva alla seconda in aria, da dove cominciano a piegarsi i ginocchi, finché arrivati alla posizione quarta già detta, e questo portamento con tal piegata serva per regola generale di dare un garbo alle Pirouettes, piegati dunque li ginocchi, si porta la sola punta a terra, alzando il calcagno dell’altro piede, e si rileva sulle due punte de’ piedi, tenendosi l’equilibrio del corpo nel modo secondo (cap.
Ils étaient appuyés par Jules Janin qui, sans se piquer de logique, n’hésitait pas, lorsqu’il lui était arrivé un jour de louer Fanny, à lui décocher le lendemain des flèches envenimées. […] Au moment où le cortège arrivait au boulevard du Temple, une violente détonation se fit entendre ; une grêle de balles s’abattit sur le groupe, sur les soldats et sur la foule des curieux. […] Vous savez tous comme elle arrive, calme, sérieuse, décente ; d’abord elle touche la terre, puis elle s’élève sans y penser et sans efforts, puis enfin la voilà dans son atmosphère accoutumée ; puis enfin encore, quand elle est tout à fait là-haut qui s’abandonne à sa chaste et naïve passion, le public la reconnaît et s’écrie : C’est elle ! […] Duponchel116. » *** Les « sylphides germaniques », comme la presse bordelaise appelait les sœurs Elssler, arrivèrent à Bordeaux le 13 août. […] « Lorsqu’il lui arrive, disait le Mémorial, de vouloir capter le public déjà pantelant de plaisir par une de ces salutations qui fascinent, par un de ces indicibles sourires qui vous remuent jusqu’au fond de l’âme, oh !
Elle passe des bras de l’homme le plus aimable dans ceux d’un gagiste de l’Opéra, avec qui elle fait la fortune de Ramponneau, en s’enivrant périodiquement deux fois par jour avec du vin à quatre sous le pot. » Mademoiselle Heinel Anne-Fredérique Heinel arrivait de Stuttgard quand elle se produisit à Paris, à l’âge de dix-huit ans, en 1767. […] On y jouait d’abord des pièces dans le ton badin ; on y arriva bientôt à l’égrillardise et, enfin, à des exhibitions, à ce que prétend Alphonse Royer, dont le scandale ne saurait être toléré de nos jours. […] La « moderne Terpsychore » était fort généreuse : l’or, qui lui arrivait comme un fleuve, s’échappait de ses mains en torrents. […] Mademoiselle Renard protégée également, avant, pendant ou après, par le prince de Montbarrey, était associée avec lui pour l’exploitation d’une industrie toute spéciale : quiconque voulait, par ce ministre, arriver à une faveur du roi, était imposé d’une certaine somme, versée préalablement entre les mains de la danseuse.
Mais pour que le maitre de ballets arrive à ce but, il est absolument necessaire qu’il exerce son âme à sentir vivement, sa physionomie à recevoir les sensations diverses qu elle lui communique, les gestes qui doivent les rendre avec vérité ; si son coeur est froid, si son âme est glacée, si son visage est invariable et ne se prête point au-jeu des passions, si ses yeux sont fixes et immobiles, si son corps est roide et guindé, et que les articulations propres à le faire mouvoir ne jouent pas avec facilité, si enfin la tête ne se meut pas avec grâce et que les éffacemens du corps ne contrastent pas avec ses diverses positions ; comment un tel maître de ballets pourra-t-il servir de modèle à ses danseurs ? […] Il n’y a pas d’état plus fatiguant au moral et au physique que celui de maître de ballets ; ils doit régler et donner les pas ; il doit les faire, et si on ne les prend point au premier coup-d’oeil, il est obligé de les recommencer plusieurs fois ; lorsque le pas est saisi, il doit s’occuper d’un autre enchainement pour arriver au dessin ou à la figure qu’il imagine ; mais lorsqu’il quitte les formes symétriques, pour peindre celles que l’on nomme irrégulières, les combinaisons deviennent plus difficiles.