/ 99
43. (1804) Lettres sur la danse, dernière édition augmentée en 4 vol. Avec les programmes de ballet. Tome III [graphies originales] « [Programmes de ballets] — Les Graces. Ballet anacréontique. » pp. 75-97

Satisfaites de leur ruse et de leur précaution, elles s’en applaudissent et courent se cacher derrière un buisson de roses pour en attendre le succès. […] Cet ordre est suivi : tous les Bergers applaudissent à l’idée de l’Amour ; toutes les Bergères en rougissent de plaisir et la joye et la reconnoissance se peignent dans leurs yeux. […] L’Amour qui applaudit au choix de Daphnis, l’enchaîne à Philis avec une guirlande de roses, et les unit l’un à l’autre.

44. (1754) La danse ancienne et moderne ou Traité historique de la danse « Première partie — Livre quatrième — Chapitre I. Époque du plus haut point de gloire de l’Art »

Ses partisans applaudirent à cette insolence.

45. (1754) La danse ancienne et moderne ou Traité historique de la danse « Première partie — Livre quatrième — Chapitre IV. Troubles excités à Rome par les Pantomimes. »

Un Pantomime avait l’effronterie de jouer publiquement un Sénateur, et le Peuple applaudissait à cette insolence.

46. (1924) La danse au théâtre. Esthétique et actualité mêlées « 13 janvier. « Cydalise et le Chèvre-pied ». »

Un divertissement très bref nous permet à peine de reconnaître sous de superbes accoutrements de férie foraine Mlle Lorcia et Roselly, si diversement et si victorieusement souriantes ; d’applaudir, comme tout le monde l’a fait, la petite « turquerie » de Mlle S.

47. (1804) Lettres sur la danse, dernière édition augmentée en 4 vol. Avec les programmes de ballet. Tome III [graphies originales] « [Programmes de ballets] — Hyménée et Cryséïs. Ballet anacréontique. » pp. 149-155

Cryséïs s’en approche ; elle apperçoit cet aimable enfant ; il vole à elle, l’embrasse, applaudit à la valeur d’Hyménée et au courage de ses compagnes : il inspire à Hyménée l’idée d’aller à Athènes et d’annoncer aux habitans de cette ville désolée le retour de leurs filles chéries, et leur déclarer qu’il est leur libérateur.

48. (1804) Lettres sur la danse, dernière édition augmentée en 4 vol. Avec les programmes de ballet. Tome IV [graphies originales] « [Lettres sur la musique] — Réponse à la question proposée. — Lettre première. » pp. 8-13

Les Italiens sont à cet égard bien plus sages que les Français ; mais à défaut de graveurs il y a un grand nombre de copistes, tous musiciens ; et comme il paroît toutes les années soixante opéras nouveaux, les copistes voyagent, correspondent entre eux, font des échanges, et n’écrivent que les Ariettes, les Duo, les grands Récitatifs avec accompagnemens, les Cavatines, les Trio, les Quatuors, les Finales, c’est à dire, tous les morceaux qui ont été vivement applaudis par le public, et qui portent avec le caractère de la nouveauté, l’empreinte du goût et le cachet brulant du génie.

49. (1909) Une vie de danseuse. Fanny Elssler « Chapitre VII. le diable boiteux  » pp. 220-261

Herminie partit pour Londres où son nom seul parut une garantie suffisante de talent et la fit applaudir de confiance. […] On l’a applaudie, on l’a admirée ; on l’a trouvée charmante ; bien plus, on s’est écrié de tous les points de la salle que cela valait Mlle Taglioni, et personne n’a crié : Au blasphème !  […] Digne porte-paroles d’une génération attachée à la matière, mais qui avait volontiers les mots d’idéal et de vertu à la bouche, le critique du Journal des Débats célébrait une fois de plus, à l’occasion de la reprise de la Sylphide, la chasteté de Mlle Taglioni : « Quand l’Opéra a revu sa grande passion — Taglioni qui lui revenait — l’Opéra l’a d’abord applaudie, avec cette admirable fureur que vous savez ; puis bientôt le plus grand silence a commencé. […] Et le parterre l’applaudit des mains et du cœur. […] Le Mémorial bordelais rappelait à Fanny et au public qui applaudissait cette danse « qu’il y avait dans la salle, des mères, des femmes, des sœurs, des filles ».

50. (1909) Une vie de danseuse. Fanny Elssler « Chapitre VI. les débuts de fanny elssler à paris  » pp. 188-219

Dût-on n’y trouver qu’un prétexte à de doux souvenirs, qu’une pensée liée à tant d’espérances, si cruellement déçues, qu’une occasion (bien détournée sans doute) de témoigner les sentiments que gardent à d’illustres cendres les hommes sauvés du torrent de l’apostasie, on saisira cette occasion pour aller voir, applaudir et méditer. » Aux bons entendeurs ce demi-mot pouvait suffire. […] Le tableau du naufage a été applaudi. […] Elle prétend que, la claque ayant été supprimée pour la circonstance, ce sont les spectateurs payants qui auraient seuls applaudi, et, comparant ce résultat à celui qui n’aurait été obtenu six jours auparavant, à la Tempête, qu’avec le secours de mains mercenaires, elle ajoute méchamment : « Nous espérons qu’un jour Mlle Elssler pourra répudier les bruyantes acclamations qui couvrent le petit bruit de ses petites pointes, et que le public artificiel du lustre laissera faire au public sérieux. » Le grand public fut invité à se prononcer sur les mérites des deux rivales. […] Les connaisseurs applaudirent sa science raffinée, sa correction suprême, son goût très pur, et cela lui suffit.

51. (1924) La danse au théâtre. Esthétique et actualité mêlées « 6 novembre. Classicisme et exotisme. Une étoile parnassienne : Mlle Schwarz. — Djemil. — Un maître français. — Reprise de « Roméo ». »

Sa variation sautée a été applaudie avec ferveur.

52. (1803) Lettres sur la danse, dernière édition augmentée en 4 vol. Avec les programmes de ballet. Tome II [graphies originales] « Lettre première. À Voltaire. » pp. 2-7

Henri égaré, et dans l’obscurité se laissera conduire par des routes différentes ; il sera guidé par le flambeau de l’Amour ; ce Dieu applaudira malignement à la noirceur de son projet, et exprimera par ses gestes l’éxcès de sa satisfaction.

53. (1860) Mémoires de Rigolboche « Mémoires de Rigolboche — Chapitre VIII » pp. 106-119

Elle chantera le rondeau obligé sur les grands hommes, s’y fera applaudir par la claque, qui ne comprendra pas et se retirera mystérieusement sans dire mot.

54. (1803) Lettres sur la danse, dernière édition augmentée en 4 vol. Avec les programmes de ballet. Tome I [graphies originales] « Lettres sur la danse. — Lettre XIII. » pp. 181-196

Vous conviendrez cependant que la perfection de l’ouvrage dépend en partie de la beauté de l’ébauche ; mais un écolier que l’on présente au public est comme un tableau qu’un peintre expose au sallon ; tout le monde l’admire et l’applaudit ou tout le monde le blame et le censure. […] L’éléve se présente, on l’applaudit avant qu’il danse.

/ 99