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170. (1803) Lettres sur la danse, dernière édition augmentée en 4 vol. Avec les programmes de ballet. Tome I [graphies originales] « Lettres sur la danse. — Lettre quinzième et dernière. » pp. 216-240

On appelle le misanthrope, l’homme aux rubans verts : on me nommera peut-être l’homme aux poignards. Lorsque l’on réfléchira cependant sur l’art pantomime ; lorsque l’on examinera les limites étroites qui lui sont prescrites ; lorsque l’on considérera enfin son insuffisance dans tout ce qui s’appelle dialogue tranquille, et que l’on se rappellera jusqu’a quel point il est subordonné aux règles de la peinture, qui, comme la pantomime, ne peut rendre que des instans, on ne pourra me blamer de choisir tous ceux qui peuvent, par leurs liaisons et par leurs successions, remuer le cœur et affecter l’âme.

171. (1760) Lettres sur la danse et sur les ballets (1re éd.) [graphies originales] « LETTRES SUR LA DANSE. — DERNIERE LETTRE. » pp. 435-484

On appelle le Misanthrope l’homme aux Rubans verds, on me nommera peut-être l’homme aux Poignards. Lorsque l’on réfléchira cependant sur l’Art Pantomime ; lorsque l’on examinera les limites étroites qui lui sont prescrites ; lorsque l’on considérera enfin son insuffisance dans tout ce qui s’appelle Dialogue tranquille, & que l’on se rappellera jusqu’à quel point il est subordonné aux regles de la Peinture, qui comme la Pantomime ne peut rendre que des instants, on ne pourra me blâmer de choisir tous ceux qui peuvent par leurs liaisons & par leurs successions remuer le cœur & affecter l’ame.

172. (1775) La littérature renversée, ou l’art de faire des pièces de théâtre sans paroles [graphies originales] «  Traité du geste, Contenant la maniere de représenter les Pièces de Théatre, à l’aîde des bras & des jambes, pour la commodité des Acteurs nazillans, begayans, gasconnans ; &c. &c. & offrant, en outre, une excellente Méthode aux gens mariés, pour se quereller dans leur ménage, sans faire de bruit. » pp. 49-60

Ce n’est qu’aux gens du commun que j’offre mon projet, non que je m’imagine que les gens de condition soient plus heureux lorsqu’ils sont mariés ; mais parce qu’on m’a dit qu’il était d’usage parmi eux de ne point contredire leur épouse, qui, de son côté, s’inquiète peu des actions de Monsieur ; on se quitte lorsqu’on s’ennuie, chacun prend un hôtel séparé, & vit au gré de ses caprices : on appelle cela, je crois, le bon ton.

173. (1908) Quinze ans de ma vie « Quinze ans de ma vie — XVII, quelques philosophes » pp. 188-

Mais je l’appelle la maison.

174. (1804) Lettres sur la danse, dernière édition augmentée en 4 vol. Avec les programmes de ballet. Tome III [graphies originales] « [Programmes de ballets] — Les Horaces. Ballet tragique. » pp. 35-50

Horace la retient dans ses bras, la traîne mourante sur un siège, fait des efforts inutiles pour la rappellera la vie : c’est en vain qu’il l’appelle ; privé de tout secours, il tombe à ses pieds, anéanti sous le poids de sa douleur.

175. (1806) L’Art de la danse, poëme en quatre chants, calqué sur l’Art poétique de Boileau pp. -247

On l’appelait avec raison le Dieu de la Danse ; nul danseur n’eut plus de graces. […] Ce qui fait que nous en voyons peu dans notre Cour et suite, capables et en état d’entrer dans nos ballets, quelque dessein que nous eussions de les y appeler. […] La Danse Théatrale, ainsi dénommée, pour la distinguer de la Danse de société qu’on appelle vulgairement Danse de ville. […] Cette manière de danser s’appelle terre à terre, parce que l’on ne saute pas. […] Nos ancêtres, dit Cassiodore, ont appelé musique muette celui des arts musicaux qui montre à parler sans ouvrir la bouche, à dire tout avec des gestes, et qui enseigne même à faire entendre par certains mouvemens des mains, comme par différentes parties du corps, ce qu’on aurait bien de la peine à faire comprendre par un discours suivi, ou par une page d’écriture.

176. (1909) Une vie de danseuse. Fanny Elssler « Chapitre X. le coucher de l’astre  » pp. 365-413

et toutes les mains ont battu de plaisir dans les loges, et les bouquets ont volé dans l’air, et l’enthousiasme de l’âge d’or s’est retrouvé. » L’analyse du talent de Marie Taglioni, qui est appelée « la poésie de la danse », amenait la comparaison avec d’autres danseuses et forcément avec Fanny Elssler. […] Enfin elle laissait obscurcir, ne fût-ce que passagèrement, son renom de loyauté qui la faisait appeler par Charles de Boigne « le plus honnête homme des danseuses ». […] Fanny habitait, comme à Hambourg, avec sa fille que Betty Paoli appelle une personne « intelligente, cultivée, agréable », et sa cousine Catherine.

177. (1908) Quinze ans de ma vie « Quinze ans de ma vie — VIII, sarah bernhardt. — le rêve et la réalité » pp. 82-97

Elle me prit dans ses bras, et m’appela son trésor.

178. (1908) Quinze ans de ma vie « Quinze ans de ma vie — XXIV, comment m. claretie m’a décidée à écrire ce livre » pp. 272-285

Elle était charmante avec ses drôles de petites semelles de bois qu’elle appelait ses souliers et ses robes mises les unes par-dessus les autres, jusqu’à ce qu’elle en eût suffisamment, pour donner l’impression qu’elle n’en manquait pas.

179. (1757) Articles pour l’Encyclopédie « Sur les fêtes modernes »

Cette mascarade s’appelait le branle de saint Elme. […] La décoration de la place devant l’Hôtel-de-ville, était Un arc de triomphe placé entre la maison appelée le coin du roi, et la maison qui fait encoignure sur la place du côté du quai. […] Les colonnes avaient 27 pieds de hauteur, 3 pieds de diamètre, et 6 pieds d’entrecolonne, appelé systyle. […] Cette loge était meublée de damas, et s’appelait cadet. […] La sixième, tendue de brocatelle, s’appelait Bréard ; Dumirail, danseur, en était le maître, et y débitait les ratafia, rossoli, et liqueurs chaudes de toutes les sortes.

180. (1803) Lettres sur la danse, dernière édition augmentée en 4 vol. Avec les programmes de ballet. Tome I [graphies originales] « Lettres sur la danse. — Lettre X. » pp. 130-144

Rien n’est si difficile à ménager que ce qu’on appelle bonne grâce ; c’est au goût à l’employer, et c’est un défaut de courir après elle, et d’en répandre également partout.

181. (1803) Lettres sur la danse, dernière édition augmentée en 4 vol. Avec les programmes de ballet. Tome II [graphies originales] « Lettre VI. » pp. 56-71

Il est des vices ou des déffauts de construction qui ne peuvent s’éffacer, et qui arrêtent également le maitre et l’élève ; raison suffisante pour rejetter de l’école des graces les enfans mal batis, mal constitués, et d’une figure désagréable ; lorsque l’on se consacre aux plaisirs du public, il faut être né avec toutes les dispositions que l’art du théatre exige, et si l’homme qui s’y destine n’a pas été primordialement favorisé par la nature, il languira dans la médiocrité, et l’art qu’il appellera vainement à son secours, ne lui prêtera que le masque infidèle de la nature.

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