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22. (1803) Lettres sur la danse, dernière édition augmentée en 4 vol. Avec les programmes de ballet. Tome II [graphies originales] « Avertissement. » pp. -1

Cet essaim ou cette fourmillière de copistes infidèles s’est propagée, et en se répandant sur tous les théatres possibles, ne pouvant rien créer, ils sont attachés à copier les productions de l’imagination ; ils en ont flétri les fleurs et les fruits ; ils m’ont estropié pendant cinquante années de toutes les manières.

23. (1769) Traité contre les danses [graphies originales] « Traité contre les danses. [Première partie.] — Chapitre V. Témoignages des Évêques dans leurs Instructions pastorales, des Catéchismes, et des Théologiens contre les Danses. » pp. 51-71

Dans une ordonnance rendue dans le cours d’une visite de son diocèse en l’année 1661, (article 3, sur la sanctification des fêtes, n.° 4.) […] Vialart parle ainsi : « Désirant apporter remède aux abus et scandales qui se commettent fort souvent les dimanches et les fêtes, et autres jours de l’année, à l’occasion des danses qui ont coutume de s’y faire, et où Dieu se trouve offensé en plusieurs manières, nous défendons, sous peine d’excommunication, toutes les danses publiques aux principales fêtes de l’année, (ces fêtes sont nommées tout de suite…) comme aussi de danser publiquement les dimanches et fêtes commandées, durant le service divin, ou proche de l’église, ni sur le cimetière, ni de nuit, ni avec des chansons dissolues… Et voulons qu’outre la première publication qui sera faite par le curé, de notre présente ordonnance, dans la huitaine ou quinzaine au plus tard, elle soit encore publiée tous les ans, le dimanche avant la fête de tous les saints, et celui d’après pâques. […] Vialart, après s’être plaint que ces saints jours ne sont guère plus en honneur que les autres de la semaine, et qu’on n’en fait presque plus de discernement, ajoute : « Et ce qui est encore plus déplorable, c’est que ces jours de piété tournent en dissolution par les jeux et les danses, par la fréquentation des tavernes, par des débauches publiques et scandaleuses, au mépris du service divin, qui est délaissé, et de la Religion que les hérétiques prennent de là sujet de décrier et de blasphémer. » Dans une lettre pastorale adressée à tous les Fidèles de son diocèse, et datée du 4 novembre 1654, pour les exhorter à faire un bon usage des calamités publiques dont il avoit plu à Dieu de les visiter les années précédentes, et à se réconcilier avec lui par une sérieuse pénitence et un véritable changement de vie, le saint prélat entre dans le détail des principaux péchés qui ont pu allumer contre eux le feu de la colère de Dieu, pour les exhorter à y renoncer et à les faire cesser : et, dans ce détail, il marque en particulier les danses. […] Il y en a une de l’année 1675, d’Alphonse de Berges, archevêque de Malines ; une de 1629, d’Antoine Triest, évêque de Gand : une de 1604, 25 février, de Jean Ferdinand, évêque de Namur. […]  » Il y a quelques années qu’on donna au public les décisions d’un assez grand nombre de docteurs de Sorbonne sur plusieurs questions proposées par rapport aux danses ; et les réponses faites à chaque question tendent à montrer les dangers des danses, et que les curés et les confesseurs doivent apporter tous leurs soins pour en inspirer beaucoup d’éloignement à tous ceux dont ils sont chargés.

24. (1804) Lettres sur la danse, dernière édition augmentée en 4 vol. Avec les programmes de ballet. Tome III [graphies originales] « [Programmes de ballets] — La Rosière de Salency. Ballet pastoral. » pp. 191-203

Depuis douze siècles et plus, on la célèbre chaque année en Picardie, au village de Salency, à une demi-lieue de Noyon. […] Indépendamment de l’honneur qu’en retiroit la Rosière, elle trouvoit infailliblement à se marier dans l’année. […] Juin jour de Dimanche de cette année.

25. (1724) Histoire générale de la danse sacrée et profane [graphies originales] « A, son altesse royale. Monseigneur. le duc d'Orléans, petit-fils de France. » pp. -

MONSEIGNEUR, Le goût universel que Votre Altesse Royale a toujours marqué pour les Sciences & les Arts, & la protection dont Elle favorise ceux qui les cultiveni, me fit prendre la liberté de lui présenter il y a quelques années l’Histoire de la Musique, un des Arts pour lequel Elle semble avoir eu une préference d’inclination.

26. (1804) Lettres sur la danse, dernière édition augmentée en 4 vol. Avec les programmes de ballet. Tome IV [graphies originales] « [Lettres sur la musique] — Réponse à la question proposée. — Lettre première. » pp. 8-13

Les Italiens sont à cet égard bien plus sages que les Français ; mais à défaut de graveurs il y a un grand nombre de copistes, tous musiciens ; et comme il paroît toutes les années soixante opéras nouveaux, les copistes voyagent, correspondent entre eux, font des échanges, et n’écrivent que les Ariettes, les Duo, les grands Récitatifs avec accompagnemens, les Cavatines, les Trio, les Quatuors, les Finales, c’est à dire, tous les morceaux qui ont été vivement applaudis par le public, et qui portent avec le caractère de la nouveauté, l’empreinte du goût et le cachet brulant du génie. […] En France, dîtes-vous, on joue un opéra autant que le public le trouve agréable, et vingt années de succès ne sont pas un motif pour être chassé du théâtre.

27. (1804) Lettres sur la danse, dernière édition augmentée en 4 vol. Avec les programmes de ballet. Tome IV [graphies originales] « [Lettres sur la musique] — Réponse à la question proposée. — Lettre XV. » pp. 83-88

Je vais avoir l’honneur de vous parler, Madame, des danseurs et des danseuses, qui depuis une quarantaine d’années ont porté leur art à la perfection. […] Au bout de quelques années il quitta l’Angleterre pour s’attacher au service de la cour de Russie.

28. (1804) Lettres sur la danse, dernière édition augmentée en 4 vol. Avec les programmes de ballet. Tome IV [graphies originales] « [Lettres sur la musique] — Réponse à la question proposée. — Lettre XI. » pp. 67-69

J’ai vû les chœurs chantans porter pendant sept ou huit années, les mêmes habits de panne, sur les quels on appliquoit de larges points d’Espagne.

29. (1909) Une vie de danseuse. Fanny Elssler « Chapitre II. la dernière passion du chevalier frédéric de gentz  » pp. 37-96

C’était à Berlin, dans les dernières années du dix-huitième siècle. […] Une année même, en signe de satisfaction particulière, il porta les honoraires à 20 000 ducats. […] « L’amour fera le compte de son temps par heures et non par années. […] Il éprouvait les mêmes scrupules que l’année précédente, lorsqu’il consentait au départ pour Berlin. […] Les souffrances endurées par Gentz l’année précédente à la même occasion revinrent plus aiguës.

30. (1820) Traité élémentaire, théorique et pratique de l’art de la danse « Chapitre neuvième. Le maître » pp. 96-103

Depuis quelques années cette ville a donné trois ou quatre danseurs, qui ont tenu ou qui tiennent encore les premières places à l’Académie Royale de Musique . […] Ce n’est pas dans l’art de la danse, que la valeur doit attendre le nombre des années.

31. (1754) La danse ancienne et moderne ou Traité historique de la danse « Seconde partie — Livre troisième — Chapitre I. Des Fêtes dont la Danse a été le fond à la Cour de France, depuis l’année 1610 jusqu’en l’année 1643 »

Des Fêtes dont la Danse a été le fond à la Cour de France, depuis l’année 1610 jusqu’en l’année 1643 On pourrait comparer l’espèce particulière d’hommes qui peuplent la Cour des Rois, aux différentes parties qui composent ces beaux cabinets de glaces, qu’a inventés le luxe moderne. […] On fit servir à ce spectacle les débris des décorations, des habits, des machines qu’on avait employés l’année précédente à la représentation de la tragédie de Mirame 113 ; ouvrage si peu fait pour réussir, que tout le pouvoir du premier Ministre ne fut pas assez fort pour l’empêcher de tomber ; mais qui, à le considérer philosophiquement, fut cependant le premier fondement de notre Théâtre.

32. (1803) Lettres sur la danse, dernière édition augmentée en 4 vol. Avec les programmes de ballet. Tome II [graphies originales] « Lettre VI. » pp. 56-71

En l’année 1740 le célèbre Dupré, l’Appollon de la danse, ornoit le tems de Gaillarde d’un tortillé, mais il étoit si bienfait, le jeu de ses articulations étoit si doux et si liant, que ce pas fait d’un seul pied avoit beaucoup d’élégance et préparoit agréablement le pas tombé ; tel est, Monsieur, l’empire des graces qu’elles embellissent tout. […] On donna en l’année 1710, les fêtes Vénitiennes opéra-ballet, dans un divertissement de cet ouvrage il falloit chanter, et danser le menuet : les premiers danseurs ayant la voix rauque et usée ne purent raisonnablement se charger de ce double emploi, on le confia à Marcel alors prèsqu’ignoré ; il chanta agréablement, et dansa le menuet avec cette élégance que lui prêtaient sa taille et sa figure, et avec cet amour-propre, et cette hardiesse familière aux demi-talens. […] Assis dans un grand Fauteuil, il recevoit en l’année 1740, tous ces illustres personnages. […] Ce fut an printems de l’année 1740 que je fus présenté à Marcel ainsi que la jeune Puvigny.

33. (1909) Une vie de danseuse. Fanny Elssler « Chapitre III. l’opéra de paris sous la direction véron  » pp. 97-128

Un double lien le tenait rattaché à l’Etat : une commission chargée de veiller à l’exécution du cahier des charges et une subvention qui fut fixée pour la première année à 810 000 francs. […] La même année, il frappait un grand coup en fondant la Revue de Paris, qui fut de plusieurs mois l’aînée de la Revue des Deux Mondes. […] Véron fut, avec Emile de Girardin et les Bertin, un des hauts barons de la presse sous le gouvernement de Louis-Philippe, et il le resta pendant les premières années de l’Empire. […] C’est surtout à partir de 1836, année où furent fondés la Presse et le Siècle, que l’on vit apparaître une pléiade de talents à la plume vive et colorée. […] Voir, pour plus de détails, notre étude sur le même, sujet, dans la Revue musicale de Lyon, 5e année (1907), n°s 2 à 7.

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