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107. (1924) La danse au théâtre. Esthétique et actualité mêlées « 2 avril. Pour une danseuse morte. — Anniversaire. – Bilan. »

Par sa complexité et son unité, la danse classique dépasse les plus admirables styles de danse que nous connaissions : le ballet cambodgien et l’orchestique des anciens.

108. (1881) Albine Fiori « Albine. Le dernier roman de George Sand — Septième lettre. Juste Odoard à Mlle de Nesmes. » pp. 446-448

» Il m’a conduit dans une salle immense, d’un beau style ogival, toute rehaussée de panoplies authentiques et d’ornementations sérieuses, avec un mobilier ancien de diverses époques, composé de pièces d’une grande valeur.

109. (1909) Une vie de danseuse. Fanny Elssler « Chapitre III. l’opéra de paris sous la direction véron  » pp. 97-128

Celui-ci l’étudia, mit la main… à la pâte et s’entendit avec un ancien pharmacien de l’armée, du nom de Frère, pour mettre en vente le nouveau produit. […] Ne profite pas qui veut du fumier des écuries d’Augias28. » S’étant élevé d’une situation modeste à une haute fortune, l’ancien boutiquier étala un luxe indiscret de parvenu. […] Un certain nombre de loges restèrent entre les mains de leurs anciens propriétaires. […] Les anciens palais classiques entourés de jardins rectilignes furent remplacés par des demeures plus fantaisistes et encadrées d’une verdure un peu moins régulièrement ordonnée.

110. (1927) Paul Valéry philosophe de la danse

La condition du véritable danseur est précisément celle du poète : « consentement de l’âme à des gênes exquises, et le triomphe perpétuel du sacrifice… La rigueur instituée, une liberté positive est possible »… De la valeur, pour les anciens, des formules saltatoires consacrées, nous devons la révélation au passage suivant des « Deipnosophistes » d’Athénée, cette encyclopédie sous forme de « table talk » (Livre I, paragraphe 21 d et suivants de l’édition Teubner) : « Αίσχύλος… πολλά σχήματα ορχηστικά αυτός έξευρίσκων άνεδίδου τοΐς χορευταΐς. » Le compilateur averti célèbre en la personne d’Eschyle aussi bien que l’hoplite de Marathon ou le vainqueur dans maints concours tragiques qui (dira Boileau) « d’un masque plus honnête habilla les visages », le maître de ballet qui « inventa de nombreux pas de danse et les transmit aux danseurs. » 2. […] Ménétrier, de la Compagnie de Jésus, range dans son ouvrage « Des ballets anciens et modernes suivant les règles du théâtre » (1682) ces figures parmi les parties constitutives du spectacle de danse au même titre que les φορά, terme tiré d’Aristote et qu’il traduit ingénieusement avec « portements du corps ». […] L’hiérodule du ive siècle, coiffée du Kalathos, mitre évasée en treillis, merveille du Musée Ancien de Berlin, exécute, les genoux bien tendus, des « déboulés » sur les pointes.

111. (1806) L’Art de la danse, poëme en quatre chants, calqué sur l’Art poétique de Boileau pp. -247

Les anciens faisaient une différence entre saulter et danser. […] Passacaille, ancien terme de musique. […] Traité de la Danse ancienne et moderne, par Cahusac. […] Le sujet de ce ballet est le plus ancien que l’on connaisse. […] On voit que les anciens aimaient comme nous les grands spectacles à machines.

112. (1820) Traité élémentaire, théorique et pratique de l’art de la danse « Appendice à l’ouvrage — Premiers exercices » pp. 109-114

Gardel, en me parlant de nos anciens artistes, me vanta cette manière de danser de Dupré, qui tout en se formant un excellent danseur, donnait un plus grand essor à son génie : ce conseil me frappa, je m’y attachai, et j’en fis l’essai sous les yeux de mon père.

113. (1803) Lettres sur la danse, dernière édition augmentée en 4 vol. Avec les programmes de ballet. Tome II [graphies originales] « Lettre III. » pp. 21-26

Thomas nous dit dans son essai sur les éloges ; à la tête des pays civilisés, je vois dabord l’ancienne Egypte, pays de superstition, et de sagesse, fameux par ses monumens et par ses loix, et qui a été le berceau des arts, des sciences, et des mystères.

114. (1909) Une vie de danseuse. Fanny Elssler « Chapitre X. le coucher de l’astre  » pp. 365-413

et le public est accouru en foule comme aux jours anciens : Taglioni ! […] Fanny Elssler fut regardée comme une de ces corruptrices qui amollissaient les âmes au moment où il fallait les vertus héroïques des anciens Romains. […] Peu d’indices rappelaient qu’on était chez une ancienne gloire du théâtre. […] Fanny eut également une vieillesse incomparablement plus douce que son ancienne rivale, Marie Taglioni. […] En 1852, elle était à Paris et se rencontrait par hasard à dîner chez le duc de Morny avec son ancien mari, Gilbert de Voisins.

115. (1757) Articles pour l’Encyclopédie « Sur les machines de théâtre » p. 458

Il le distraira ensuite de ce spectacle par celui d’un temple auguste : toutes les parties de la belle architecture des anciens rassemblées dans cet édifice, formeront un ensemble majestueux ; et des jardins embellis par la nature, l’art et le goût, termineront d’une manière satisfaisante une représentation dans laquelle on n’aura rien négligé pour faire naitre et pour entretenir l’illusion. […] On dit plus : il n’y a point d’opéra de Quinault, dans lequel un homme de goût versé dans l’étude des différents arts nécessaires à l’ensemble de pareils spectacles, ne trouve à produire en machines et en décorations des beautés nouvelles, capables d’étonner les spectateurs et de rajeunir les anciens ouvrages.

116. (1887) Ces Demoiselles de l’Opéra « IV. Le mastic et le chausson » pp. 36-53

Car l’ancien Opéra avait ses traditions fantastiques, comme le Hartz, comme le Taunus, comme le Broken. […] Pointe n’était pas seulement le confident, l’ami, le fournisseur et le petit journal des sujets et des rats du temps, c’était encore leur pantalonneur en titre : c’est-à-dire qu’il tendait sur elles, à la force du poignet, l’inexpressible de tricot auquel l’ancien bonnetier des théâtres, — l’estimable M.

117. (1769) Traité contre les danses [graphies originales] « Traité contre les danses. [Première partie.] — Chapitre XII. Ceux qui ont quelque autorité doivent, autant qu’ils le peuvent, s’opposer aux Danses, et empêcher d’y aller ceux et celles qui dépendent d’eux. » pp. 132-147

Les habitans du lieu se revoltèrent, et ne purent souffrir qu’on leur ôtât des divertissemens qu’ils avoient vu pratiquer à leurs pères, et qu’ils tenoient d’une coutume immémoriale : ils conspirèrent ensemble la perte de leur pasteur, s’il ne cessoit ses invectives contre les danses, et ne les laissoit dans leurs anciens usages. […] Rollin, ancien recteur de l’université de Paris, dans un petit supplément qu’il a fait au traité de la manière d’enseigner et d’étudier les belles-lettres.

118. (1769) Traité contre les danses [graphies originales] « Traité contre les danses. [Première partie.] — Chapitre XI. On doit non-seulement éviter les Danses, mais on doit même éviter, autant qu’on peut, d’être présent aux danses. » pp. 126-131

Il est si conforme aux principes de la religion et si solidement prouvé par les saintes Ecritures, qu’il ne peut être que très-utile de le mettre sous les yeux des catholiques : « S’il est besoin de se trouver aux compagnies quelquefois, il le faut faire prudemment, et selon que nous sommes enseignés, regarder avec discrétion quelles sont les compagnies que nous voulons fréquenter ; car il n’est pas permis de se réunir à toutes sortes de gens, de peur que tombant dans la compagnie de gens déréglés, l’on ne communique au mal, et que de mauvaises paroles ou actions on n’en remporte quelque vice… Il faut user du conseil que les anciens conciles donnoient jadis aux chrétiens quand ils seroient à quelques noces, qu’ils mangeassent sobrement et honnêtement ; et les tables étant levées, si les ménétriers entroient pour commencer les danses, qu’ils partissent de là.

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