J’ai réfléchi profondément, Monsieur, sur votre question : Est-ce en France ou en Italie que l’on aime le mieux la musique ? […] cette fureur de graver tout, peut-elle prouver que les Français aiment mieux la musique que les Italiens ?
Il est des Sociétés choisies qui connaissent le prix des talents, des cercles aimables qui en jouissent, des âmes vives et délicates qui les aiment.
Le désir d’inculquer davantage les vérités qui ont déjà été établies, d’ôter tout prétexte à ceux qui s’obstinent à les rejeter, et de dissiper, s’il est possible, les ténèbres dans lesquelles ils aiment à s’envelopper, nous portera à les suivre dans toutes les objections qu’ils font.
Au point de vue métier pur, je n’ai pas beaucoup aimé l’« adage ».
Ce que dit Jésus-Christ, demande qu’on mène sur la terre une vie plus resserrée et plus gênante ; mais c’est pour conduire à la jouissance des biens incompréhensibles et immuables, qui sont réservés dans le ciel pour ceux qui aiment Dieu. Si nous savons nous aimer nous-mêmes, ne nous mettrons-nous pas plutôt en peine de ce qui peut nous être utile pour la vie future, qui ne doit jamais finir, que de ce qui peut nous faire plaisir en cette vie qui est si courte ?
le volage vient justement d’apercevoir certain domino rose dont les yeux lui ont jeté au passage deux éclairs brûlants. « Beau domino, je t’aime, je n’aime que toi ! […] La fillette veut savoir si le jeune homme qui l’a courtisée au bal l’aime d’un amour sincère, et comme elle est, en sa qualité de grisette, parfaitement illettrée, elle se fait lire par le prétendu nécromancien le billet qu’elle tient de Cléofas lui-même. […] Mais l’écolier, tirant celle-ci à part, lui conseille de n’aimer et de n’épouser que le jeune inconnu qui lui a pris au bal un nœud de ruban, et qui est, ajoute-t-il pour assurer le succès de sa ruse, un personnage du plus haut rang. […] Afin de le désabuser tout à fait, Asmodée médite de le conduire le soir même chez Florinde. — La belle courtisane donne un souper splendide, où elle a réuni la plupart de ses adorateurs, ce qui porte le nombre des convives à un chiffre assez honnête, ou, si vous aimez mieux, assez malhonnête. […] vous aimez doña Dorotea, je l’aime aussi ; donc nous allons, si vous le voulez bien, mesurer nos épées. » Celui qui s’exprime de la sorte est un jeune officier que Cléofas a parfaitement le droit de ne pas reconnaître, mais dont la moustache ne saurait nous en imposer, à nous qui avons bonne mémoire. — C’est doña Florinde en personne. — Elle s’y prend si galamment que l’écolier n’a bientôt plus de prétexte pour refuser de se battre.
Loret, lettre du 24 février 1663 Ce Ballet noble et magnifique, Ce charmant Ballet harmonique, Autrement Ballet musical, Qui, durant le feu Carnaval, Étant, en merveilles, fertile, Divertit la Cour et la Ville Fut rechanté, fut redansé, Encor Jeudi, dernier passé, Et fut, tout à fait, trouvé leste, Par Monsieur le Cardinal d’Este, Car c’était pour lui, seulement, Qu’on fit ce renouvellement ; Et pour d’autres Messieurs, encore, Qu’au Louvre on aime et l’on honore, À savoir Monsieur de Créqui, Ambassadeur de France, et qui N’avait, à cause de l’absence, Vu ce Ballet de conséquence, Ni Monsieur le Duc Mazarin, Depuis peu, de retour du Rhin, Ni sa belle et chère Compagne, Ni même un Envoyé d’Espagne, Venu de Madrid en ces lieux Pour témoigner, tout de son mieux, Le deuil qu’a son Maître, dans l’âme, Pour le trépas de feue Madame.
Hommes privilégiés par la nature, aimez-vous mutuellement ; estimez-vous, encouragez-vous : donnez le ton au Public qui ne demande pas mieux que de le prendre. […] Aimez la gloire, et ne haïssez que l’envie ; mais ne la craignez pas.
A l’égard des conversations trop fréquentes et sans les précautions nécessaires avec des personnes d’un sexe différent, surtout avec celles qui sont volages, qui aiment à rire et à se divertir, et dont les discours ne sont propres qu’à amollir le cœur, le Saint-Esprit dit dans le même livre de l’Ecclésiastique et dans le même chapitre 9 (v. 4.) : Ne vous trouvez pas avec une femme qui danse, et ne l’écoutez pas, de peur que vous ne périssiez par la force de ses charmes. […] Enfin, on voit dans l’histoire des Rois, (L. 3, c. 11.) que les femmes étrangères que Salomon aima passionnément, corrompirent à un tel point le cœur de ce roi, auparavant si sage, qu’elles lui firent suivre des dieux étrangers. […] J’en prends à témoins les personnes qui ont autrefois le plus aimé ce pernicieux divertissement, mais que la grâce a touchées ; ne reconnoissent-elles pas, en gémissant, qu’elles y ont commis, et en même temps vu commettre à d’autres beaucoup de fautes ?
Un instant après elle vent entrer dans le temple de Junon, pour y faire un sacrifice, consulter les Augures, et apprendre si l’union qui la flatte, se formera sous d’heureux auspices ; puis reprenant tout à coup sa première fierté, et rougissant de sa foiblesse, elle veut fuir Enée ; elle veut le bannir de son cœur, elle veut lui ordonner de quitter ses états ; mais un sourire d’Ascagne renverse et détruit tous ses projets, et croyant voir dans les traits de cet enfant tous ceux de son vainqueur, elle n’est plus occupée que du désir de lui plaire, et que du bonheur d’en être aimée. […] L’Hymen qui aime la pompe et l’appareil ne promet rien. […] Ce Prince, vivement épris, se jette à ses genoux, se repent de sa barbarie et veut sauver ce qu’il aime : mais Didon, au comble du désespoir, vole vers le bûcher, l’allume, et, après s’être livrée aux plus terribles imprécations, elle se perce le sein de l’épée même de son perfide amant, et se précipite dans les flammes.
Mercure alors supplia Jupiter de transformer aussi les autres Étoiles en autant de Dames qui avaient aimé ces Chevaliers.
Mais ses mouvements de danse sont bien liés, désinvoltes, très sensibles à la mesure : ainsi j’ai beaucoup aimé ses jetés en tournant.