/ 174
63. (1754) La danse ancienne et moderne ou Traité historique de la danse « Seconde partie — Livre deuxième — Chapitre III. Suite du Précédent »

« Le Dimanche 23 Février 1597, qui était le premier Dimanche de Carême, le Roi fit une Mascarade de Sorciers, et alla voir les compagnies de Paris.

64. (1820) Traité élémentaire, théorique et pratique de l’art de la danse « Chapitre huitième. Danseur sérieux, danseur demi-caractère. Danseur comique » pp. 88-95

Ce danseur ne réussira entièrement que dans les pas de Mercure, de Paris, de Zéphire, d’un Faune, et dans la danse, et dans les manières gracieuses d’un élégant Troubadour 67, etc. […] Dans l’un des journaux de Paris qui parlait de mes débuts à l’Académie royale de musique, dans le genre sérieux, on disait, à l’égard de ce genre de danse : « Depuis longtemps la danse noble et sérieuse est singulièrement dédaignée ; je ne conçois guères en effet que l’on puisse danser sans être gai.

65. (1804) Lettres sur la danse, dernière édition augmentée en 4 vol. Avec les programmes de ballet. Tome IV [graphies originales] « [Lettres sur la musique] — Réponse à la question proposée. — Lettre xvi » pp. 89-95

Gardel, Il a donné depuis son admission à la place de maître des ballets de l’opéra, Télémaque, Psiché et Paris. […] Gardel ; ma réponse sera courte, j’habite une petite ville a cinq lieues de Paris ; à mon âge on se déplace difficilement.

66. (1887) Ces Demoiselles de l’Opéra « VI. Ballade des dames du temps jadis. » pp. 88-

A cette époque, Paris singeait Athènes et Rome, et le boudoir des courtisanes, comme celui des grandes dames, s’ingéniait à rappeler l’intérieur d’Aspasie ou de Lalagé. […] En 1802, elle avait épousé Boïeldieu ; elle se retira du théâtre en 1819, et mourut à Paris, en 1822, dans l’aisance, — mais dans l’oubli. […] L’archevêque de Paris donna raison à ce dernier en infligeant au premier une retraite de trois mois. […] On se rendit à la police ; mais la police déclara qu’il ne se commettait pas à Paris un seul enlèvement sans sa permission, et qu’elle n’avait permis à personne d’enlever mademoiselle Duvernay. […] L’avenir s’offrait à elle sous de riantes couleurs ; elle revint à Paris ; mais elle n’y revint pas seule : elle rapportait avec elle le germe d’une maladie mortelle.

67. (1724) Histoire générale de la danse sacrée et profane [graphies originales] « Histoire generale de la danse sacrée et prophane : son origine, ses progrès & ses révolutions. — Chapitre V. De l’usage de la Danse grave & sérieuse, convenable aux Bals de cérémonie. » pp. 112-145

Ce n’est pas qu’un Cavalier n’y puisse aller par curiosité, incognito, c’est-à-dire enveloppé d’un manteau, & une Dame en écharpe ; car alors il est contre les régles du bal de les prendre pour danser : comme fit Dom Juan d’Autriche, dans le tems qu’il étoit Vice-Roi des Pays-Bas, qui vint exprès à Paris, pour voir incognito danser Marguerite de Valois à un bal de cérémonie, parce que cette Princesse passoit pour la danseuse la plus accomplie de l’Europe. […] Cette histoire fit grand bruit dans Paris, le Roi la sçut ; & sans la faveur, il eût envoyé à la Bastille les auteurs de cette indécence : ils s’excuserent néanmoins sur les régles du bal, pour ceux qui y vont incognito. […] L’Histoire remarque que du tems d’Henri IV. les treize Cantons avoient envoyé un très-grand nombre de Bourguemestres à Paris, pour renouveler leurs alliances ; ce qui se fait depuis tous les cinquante ans. L’Hôtel de Ville avoit envie de les régaler avec grand appareil ; mais n’ayant pas de fonds dans ce tems-là pour survenir à cette dépense ; le Gouverneur de Paris, le Prevôt des Marchands & les Echevins s’aviserent de présenter un Mémoire au Roi, pour le prier de leur accorder un petit droit sur les Robinets des Fontaines publiques de la Ville, pour régaler les Cantons. […] Après la maladie du Roi en 1684, Sa Majesté voulant venir à Notre-Dame pour rendre graces à Dieu de sa guérison, le Gouverneur de Paris & le Prevôt des Marchands allerent prier le Roi d’honorer l’Hôtel de Ville de sa présence, pour y dîner à son retour : le Roi l’accepta, & y fut régalé avec toute la Cour, d’une somptuosité surprenante.

68. (1803) Lettres sur la danse, dernière édition augmentée en 4 vol. Avec les programmes de ballet. Tome II [graphies originales] « ERRATA DU TOME II. » p. 242

Parisa, lises : Paris.

69. (1671) Témoignages des gazettes en vers sur les spectacles dansés entre 1660 et 1671 «  1663 — 8 janvier : Ballet des Arts — La Muse Historique de Loret — Loret, lettre du 20 janvier 1663 »

Loret, lettre du 20 janvier 1663 Moi, votre très humble Valet, Fus, Lundi dernier, au Ballet, Au Ballet des Arts, c’est-à-dire, Le Ballet du Roi notre Sire, Qui sous son Règne glorieux, Dans Paris et maints autres lieux, Fait refleurir par excellence, Les Arts, les Lettres, et la Science : Mais pour parler sincèrement De ce beau divertissement, Il était rempli de merveilles Pour les yeux et pour les oreilles, Il me parut digne des Dieux, Et jamais on ne dansa mieux ; Outre la parfaite harmonie D’une admirable symphonie, Dont Baptiste, esprit transcendant, Était Chef et Surintendant, Quatre Filles, qui sont de celles Qu’on admire pour Chanterelles, Firent alternativement Goûter un doux contentement Par leurs voix claires et sereines, Plutôt Angéliques qu’humaines, Et dont, par curiosité, Tu peux voir les noms à côté.

70. (1803) Lettres sur la danse, dernière édition augmentée en 4 vol. Avec les programmes de ballet. Tome II [graphies originales] « Lettre XX et dernière. » pp. 213-241

Masson, paumier de Paris pouvoit servir de modèle à ses confrères par la manière aisée et par la bonne grâce qu’il déployoit dans ce jeu. […] Dans le ballet du jugement de Paris j’ai eu recours à un épisode qui fut d’autant plus applaudi qu’il jettoit plus de clarté dans le sujet et prêtoit à l’action de nerveux ressorts. Paris donne la pomme à Vénus. […] Paris est indéterminé ; l’Amour le presse, Vénus l’engage, Junon le sollicite, Pallas l’invite par ses dons ; Vénus enfin reçoit la pomme ; mais pourquoi ? […] Junon promet des grandeurs, des richesses, des scéptres ; Pallas des victoires, des hommes, des triomphes, une gloire immortelle ; Vénus offre sa ceinture ; l’Amour ses flèches et son carquois ; cette Déessé promet à Paris des plaisirs et la possession de la beauté la plus rare ; quelle est cette beauté ?

71. (1924) La danse au théâtre. Esthétique et actualité mêlées « 8 janvier. Esquisse pour un portrait de Mlle Camille Bos. — les Ballets Léonidoff. — « l’automne » et les « chansons arabes ». »

C’est une tournée provinciale assez médiocre, mais Brichanteau a été de tout temps fasciné par Paris, la ville tentaculaire, dispensatrice de gloire. Pourquoi faut-il qu’il soit si facile de se produire à Paris quand on vient de n’importe où ?

72. (1775) La littérature renversée, ou l’art de faire des pièces de théâtre sans paroles [graphies originales] « Lettre, d'un grand sauteur. A M. de Voltaire, sur les pantomimes . » pp. 17-37

Monsieur, Bien des gens s’imaginent qu’on ne peut être grand Auteur qu’à Paris ; vous êtes la preuve du contraire. […] Garrik, cet Acteur excellent, qu’on peut, je crois, comparer à nos Lekin, malgré l’enthousiasme de tout Paris ; cet Acteur si admirable & si naturel, doit au seul genre que je préconise la meilleure partie de sa fortune. […] Depuis six mois, je cours tout Paris, afin de la lire de cercle en cercle, de société en société. […] (Paris, Cailleau).

73. (1803) Lettres sur la danse, dernière édition augmentée en 4 vol. Avec les programmes de ballet. Tome II [graphies originales] « Lettre XVIII. » pp. 185-200

Je reviens à Garrick ; les grands théâtres de Londres étant fermés pendant quatre à cinq mois de la belle saison, il en profitoit et faisoit des voyages à Paris, en Allemagne, et en Italie ; et lorsqu’il partoit, il disoit à ses amis : « Je vais faire mes études, et on acquiéraut de nouvelles connoissances, j’agrandirai sans doute mes talens. » Il avoit apprécié ceux de Préville ; il disoit que cet acteur étoit l’enfant gâté de la nature ; il se lia intimement avec lui ; l’estime et l’amitié devirent réciproques. […] Dans un autre voyage qu’il fit à Paris, il fut étonné de voir Lisette et Marton métamorphosées en reine ; il admira des progrès d’autant plus étonnants, qu’ils étoient étrangers à l’emploi que Mademoiselle Clairon avoit exercé. […] Il joua pour Garrick les Dave, et quelques autres grands valets de son emploi ; d’après l’aveu des comédiens de Paris qui méprisoient ceux de la province, Garick fut surpris d’y trouver un acteur aussi étonnant et aussi parfait. Il convenoit que Drouin étoit supérieur en tout à Armand, et il disoit qu’il étoit bien étrange que l’on n’eût pas fixé à Paris, par les plus grands avantages, cet acteur, vraiment fait pour être un des plus beaux ornemens de la scène française.

74. (1887) Ces Demoiselles de l’Opéra « X, les étoiles d’aujourd’hui. » pp. 204-

. — Arrivée à Paris. — Commencements difficiles. — Etudes. — Succès. — Vie intérieure. — Pas d’histoire : — Julia Subra. — Une Ophélie engraissée. — Le tailleur de Montmartre. — Les dispositions de la fillette. — Son travail sérieux. — Son brillant examen. — Sa situation actuelle. […] Ceux à qui la charmante danseuse met le diable au corps avec les sauteries espagnoles du Cid n’auraient qu’à venir sous ses fenêtres plumer la dinde ou racler le jambon, — comme l’on dit là-bas, à Burgos ou à Séville, — et voyez-vous tout un quartier de Paris encombré d’amoureux, de guitares et de sérénades ? […] L’année suivante, le père et l’enfant débarquaient à Paris, hôtel de Saragosse, rue Lafayette. […] A Paris, je me suis produite dans le divertissement de Polyeucte, M.

/ 174