Après la minorité de Louis XIV. on fit un Balet de la prospérité des armes de la France, dans lequel le Roi devoit danser masqué avec toute sa Cour ; mais comme depuis long-tems on n’avoit point vû de Rois danser sur le Théâtre à Paris, ou peut-être point du tout, le Cardinal Mazarin qui étoit un Ministre très-habile, fit publier le sujet de ce Balet, avec l’avertissement que je rapporte ici. […] Les Crieurs de Paris. […] Le jugement de Paris. […] Denis, le Château de Bissêtre, ou le Balet des gueux, les cris de Paris, & les Petites-Maisons : tels Balets furent dansez à la Cour de Louis XIII. pendant le Carnaval.
La description de la Danse Pantomime du Jugement de Paris, qu’Apulée nous a laissée, le démontre avec évidence. […] Si de nos jours Mademoiselle Sallé avait dû danser le Rôle de Vénus dans le Ballet du Jugement de Paris, aurait-elle fait autre chose ?
Ainsi, depuis près de cent ans, on tient à Paris à peu près le même langage sur chacun des pas que la Danse fait sur notre Théâtre pour avancer. […] Les opéras de Cambert transportèrent tout Paris de plaisir.
Apulée nous a laissé la description d’un Ballet Pantomime qui représentait Le jugement de Paris.
Sardou avait été expressément fait pour lui, parce qu’il était un auteur japonais, et que les Français étaient très contents qu’il eût amené sa troupe japonaise à Paris, et que la Société des Auteurs le recevait avec joie.
Il faut au surplus remarquer que de tout temps en chasque contree ou Prouince on a eu vne danse affectee, comme les Anglois les mesures & contredanses, les Escossois les Bransles d’Escosse, les Alemans l’Alemande, les Normans les Bransles de village, les Bretons le Triory ou Passepied, les Bransles de Poitou viennent des Poiteuins, & la Volte de Prouence, des Italiens la Gaillarde ou Romanesque, des Espagnols la Sarabande & Pauane, des Mores les Morisques, à Paris & plusieurs autres lieux de la France, nous auons la diuersité des Bransles & Courantes tant à figures que simples auec partie des susdites danses.
Arianna Fabbricatore, Paris, Obvil, 2018, cap., [paragrafo].
Paris, le … Mon cher Flaminien, vous recevrez au premier jour le jeune architecte que je vous expédie.
Enfin il est rapporté dans sa vie, que le 14 décembre 1665, et le 3 septembre 1667, le Parlement de Paris avoit rendu deux arrèts pour interdire les danses publiques, sous peine de cent livres d’amende, tant contre chacun des contrevenans, que contre les seigneurs qui les auroient souffertes, et les officiers qui auroient dû les empêcher et qui ne l’auroient pas fait. […] Le pieux et savant Gerson, chancelier de l’Eglise de Paris, dans un sermon sur le troisième dimanche de l’avent, où il parle de la luxure, dit de ce vice, qu’il est un serpent venimeux, qui pour blesser les ames se cache et se glisse comme sous l’herbe verte des plaisirs mondains. […] La faculté de théologie de Paris, dans ses articles de doctrine, imprimés chez Estienne, parlant des comédies, des bals et des danses, s’exprime ainsi dans l’art. 73 de la première partie : « Les comédies et les autres spectacles sont justement défendus ; c’est un péché que d’y assister : il faut porter le même jugement des bals ; et généralement toutes sortes de danses doivent être regardées comme dangereuses : Comediæ aliaque ejusmodi spectacula vetita sunt, iisque interesse peccatum est ; idem judicandum de choreis quæ vulgò bals vocantur : cœtera verò saltationum genera periculosa.
Cet opéra fut donné dernièrement à Paris, sous le titre pompeux des Mystères d’Isis.
Ce Bouffon lit tourner la tête à tout Paris et renversa celle d’une foule de jeunes comédiens, qui adoptèrent ce genre bas et dégoutant.
Mais étant pressé de conclure, Par mon Imprimeur qui murmure, En me disant, holà, holà, Je suis contraint de briser là, Non pas sans dire malepeste ; Apprenez de Balard le reste, Il en a fait un Imprimé Par qui tout Paris est semé ; Et, de plus, la Gazette en Prose En rapporte aussi mainte chose.