Leur nom désigne assez quel était leur emploi, les figures vives dont elles étaient composées, les airs expressifs sur lesquels on les exécutait.
L’amour de la Musique se répandit ainsi avec une rapidité surprenante, et l’Opéra fut reçu en Italie avec cette passion vive qu’inspirent aux hommes sensibles toutes les nouveautés de goût.
……………… La danse laissait voir tous les trésors de Flore Sous les plis des maillots, vermeils comme l’aurore ; C’était la vive Elssler, ce volcan adouci, Lucile et Carlotta, celle qui marche aussi Avec ses pieds charmants armés d’ailes hautaines Sur la cime des blés et l’azur des fontaines.
Dans ces tems d’une rustique simplicité, quelques bonds irréguliers exprimaient sans art, mais non pas toujours sans grâce, une joie franche et vive.
Les sensations vives qu’ils éprouvent en examinant un bon tableau, en lisant de beaux vers, en écoutant une excellente musique, sont un thermomètre parfait qui assigne à chaque production, le degré de chaleur, de supériorité et d’estime quelle mérite.
Elle était gaie, vive, et du caractère de nos passe-pieds, de nos gavotes légères, et de nos tambourins, etc. […] Le branle et la bourrée sont en entier d’un genre vif, léger, et gai. […] Elles étaient d’un caractère vif et gai. […] Une troupe légère de jeunes garçons et de jeunes filles couronnés de fleurs exécutaient cette danse dans les mariages, et ils exprimaient par leurs figures, leurs pas, et leurs gestes, la joie vive d’une noce.
Telle est la constitution de l’Opéra d’Italie123, dont l’ensemble dénué de vraisemblance, irrégulier, long124, embrouillé, sans rapport, n’est qu’un mélange du Théâtre des Grecs, de la Tragédie Française, et des rhapsodies des temps gothiques ; comme il est cependant le seul grand Spectacle d’une Nation vive, délicate et sensible, il n’est pas étonnant qu’il en fasse les délices, et qu’il y soit suivi avec le plus extrême empressement. […] En liant à l’action principale la Danse qu’il connaissait bien mieux qu’elle n’a été encore connue, il se ménageait un nouveau genre d’action théâtrale, qui pouvait donner un feu plus vif à l’ensemble de sa composition, des Fêtes aussi aimables que galantes, et des tableaux variés à l’infini, des usages, des mœurs, des Fêtes des Anciens.
Lorsqu’un maître de ballets choisira un sujet dans son répertoire, il faut, avant de le transporter sur la scène, qu’il l’examine scrupuleusement ; un pressentiment juste le déterminera à retrancher les parties qui en rétarderoient la marche, les inutilités, qui jetteroient de la confusion ou de la langueur dans l’action pantomime ; car cette action doit être vive et animée puisqu’elle est l’interprète des passions. […] D’après cette esquisse, vous devez être convaincu, Monsieur, que le maître de ballets toujours en agitation ne peut composer assis et le crayon à la main ; ce n’est point un petit tableau de fantasie que le peintre doit offrir, c’est un tableau d’histoire ; tout doit y être grand, expressif et majestueux et entrainer le public a celle illusion vive qui lui fait prendre la chose imitée pour la nature même.
Ses camarades l’accueillirent avec de vives démonstrations de joie. […] Nous lui recommandons aussi de teindre d’un rose moins vif le bout de ses jolis doigts effilés : c’est un agrément inutile129. » *** L’année 1838 s’ouvrit sous des auspices favorables. […] Une partie du public manifesta une vive approbation. […] De vives protestations s’élevèrent et des applaudissements nourris rassurèrent l’artiste interdite. […] Tour à tour vive, emportée, spirituelle, Mlle Elssler rend avec une vivacité désespérante cette danse lascive qui donne bien une idée de ces caractères ardents que l’on trouve seulement sous le ciel brûlant de l’Espagne et de l’Italie.
Ce n’était dans tout ce qu’il exécutait qu’images vives et riantes, que tableaux peints par la main légère des Grâces, dessinés par l’Amour, animés par la volupté.
Et sur quels hommes ces vives impressions étaient-elles produites ?