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10. (1797) Essai ou principes élémentaires de l'art de la danse, utiles aux personnes destinées à l'éducation de la jeunesse « [Conclusion] »

Si j’eusse voulu épuiser mon sujet et en développer les nombreuses ramifications, il m’eut été facile d’entasser volume sur volume ; mais, et je l’ai déjà dit, je me suis attaché surtout à exposer avec clarté les premières notions de la danse ; j’avais en vue les mères de famille, et même les institutrices qui pourront facilement, moyennant une légère application, suppléer à l’absence d’un maître en consultant ce petit traité. […] On a dansé en Portugal au sujet de la canonisation de Saint Charles de Borromée, qui avait fait lui-même un traité de cet amusement. […] Je finis en rappelant à mes lecteurs que je me suis déterminé à publier ce petit traité que pour répondre à l’empressement de quelques personnes qui ont désiré d’avoir par écrit les principes d’un exercice qu’ils ne connaissaient que par la pratique.

11. (1724) Histoire générale de la danse sacrée et profane [graphies originales] « Préface. » pp. -

Et je termine mon Traité par la Danse naturelle de quelques Elémens & de quelques animaux qui trépignent au son des instrumens, indépendament de ce qu’on en a dit d’Orphée & d’Amphion. L’histoire de la Danse Sacrée en particulier auroit demandé une meilleure plume, par la dignité de son sujet qui n’a point encore été traité. Pytagore, Platon, Lucien, & Athénée nous ont donné seulement une idée generale de la Danse ; Meursius en a plus parlé dans son Traité de l’Orchestre : mais cela est fort différent d’une Histoire suivie de cet Art, de laquelle j’aurai eu au moins le mérite de l’invention.

12. (1823) De l’art de la danse , considéré dans ses vrais rapports avec l’éducation de la jeunesse (3e éd.) « Introduction. » pp. -

Je ne prétends point publier un traité complet d’orchestographie2 ; j’entreprends seulement d’établir et de développer quelques principes certains, quelques règles infaillibles d’un art utile et aimable, l’un des premiers ornemens de la société, et qui fait, pour ainsi dire, partie de l’éducation nationale. […] Toinet Arbeau, chanoine de Langres, s’est distingué le premier par un traité qu’il donna en 1588, et qu’il intitula Orchestographie ; il écrivait au-dessous de chaque note de l’air les mouvemens et les pas de danse qui lui paraissaient convenables.

13. (1754) La danse ancienne et moderne ou Traité historique de la danse « Avant-propos »

J’ai traité assez sérieusement un sujet qu’on ne regardera peut-être que comme très futile. […] Il me reste cependant à prévenir quelques doutes qu’on pourrait former sur la partie historique de ce Traité, en partant d’après une autorité que je reconnais fort supérieure à la mienne. […] La matière que j’ai traitée est neuve en notre langue ; quoique nous ayons déjà une Histoire de la Danse 6, et un Traité des Ballets 7. […] Un Écrivain, au reste, qui voudrait faire un Traité philosophique sur la Rhétorique, n’aurait garde de s’amuser à des recherches frivoles de Grammaire.

14. (1724) Histoire générale de la danse sacrée et profane [graphies originales] « A, son altesse royale. Monseigneur. le duc d'Orléans, petit-fils de France. » pp. -

Il est vrai que ce Traité auroit reçû plus de brillant d’une jeune plume, que de celle d’un Auteur presque octogenaire ; mais personne ne s’étant avisé de l’entreprendre, il pourra trouver de l’indulgence par la nouveauté de la matiere, par le nom respectable du Protecteur, & par le zele infini, & le profond respect avec lequel il est, MONSEIGNEUR, De Votre Altesse Royale, Le très-humble & très-obéissant serviteur, Bonnet.

15. (1769) Traité contre les danses [graphies originales] « Traité contre les danses. [Seconde partie.] — Chapitre IX. Objection : Si l’on défend les Danses, on abandonnera l’usage des sacremens. » pp. 206-207

Si les confesseurs, dit-on, sont aussi fermes contre les danses, qu’on dit dans ce traité qu’ils doivent l’être, et s’ils refusent l’absolution aux personnes qui ne veulent pas y renoncer, il arrivera que plusieurs de ces personnes abandonneront les sacremens.

16. (1804) Lettres sur la danse, dernière édition augmentée en 4 vol. Avec les programmes de ballet. Tome IV [graphies originales] « [Lettres sur la musique] — Réponse à la question proposée. — Lettre XI. » pp. 67-69

Ceux de quelques premiers sujets étoient portés jusqu’à cent louis, et ceux des chanteurs des chœurs, des figurans et des figurantes étoient fixés à 400 livres ; les sujets de l’orchestre n’étoient pas plus magnifiquement traités.

17. (1820) Traité élémentaire, théorique et pratique de l’art de la danse « Appendice à l’ouvrage — Table des principaux sujets traités par ordre alphabétique » pp. 121-124

Table des principaux sujets traités par ordre alphabétique A Aplomb, 52, 65, 66.

18. (1754) La danse ancienne et moderne ou Traité historique de la danse « Première partie — Livre second — Chapitre IX. Opposition singulière des Mœurs des Grecs avec les nôtres »

Traité des Ballets, p. 38.

19. (1725) Le maître à danser [graphies originales] « Le maître a danser. premiere partie — Chapitre XXXVI. Des Jettez, ou demies Cabrioles. » pp. 162-165

On les fait encore d’une autre maniere, en ce qu’il faut prendre plus de force pour les sauter ; ce qui se fait en se relevant plus vîte, & étendre fort les jambes, en les battant l’une contre l’autre, en retombant sur le pied contraire à celui qui a plié, pour lors il change de nom & on l’appelle demie cabrioles ; mais comme c’est un pas de Ballet, & que je n’entreprends dans ce Traité que de donner la maniere de faire les pas qui sont en usage dans les danses de Ville, c’est ce qui m’engage de ne pas embarasser l’Ecolier des pas que l’on aprend les derniers, comme étant ce qui donne la perfection aux danseurs qui sont nez avec toute la belle disposition, & même à ceux qui en font leur principale occupation.

20. (1725) Le maître à danser [graphies originales] « Le maître a danser. premiere partie — Chapitre XXVI. Discours sur la Courante en general. » pp. 110-114

Ce qui est un des plus grands plaisirs que nous ayons, de voir nos Ecoliers profiter ; c’est tout ce que je me suis proposé dans ce traité, & j’ose me flater d’y avoir réussi.

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