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96. (1924) La danse au théâtre. Esthétique et actualité mêlées « 4 décembre. Grands mots, petites danses. »

Ce n’est pas seulement la pauvreté de sa technique qui fait que rien ne porte ; c’est aussi l’absence de prestige plastique, de ce rayonnement du corps qui fait qu’une grande danseuse tient la salle avant d’avoir esquissé le moindre pas.

97. (1924) La danse au théâtre. Esthétique et actualité mêlées « 12 février. Pylade chez Roscius. »

bien soit, ils dansent Phèdre si vous y tenez et si vous voulez attribuer à ce mot son ampleur antique.

98. (1881) Albine Fiori « Albine. Le dernier roman de George Sand — Sixième lettre. Juste Odoard à Mlle de Nesmes, à Lyon. » pp. 433-445

Autant par jalousie de mon avenir que par rectitude de conscience, il me tint sous ses yeux à toute heure et me préserva énergiquement de tous les dangers attachés à ma misérable situation. […] Mais il eût trop craint, en me frappant, de casser le précieux bibelot qui le faisait vivre, et il n’épargnait rien pour le tenir en bon état. […] J’avais quinze ans, et je n’avais pas encore la force physique de tenir un emploi. […] Mais le médecin s’y oppose, et donne des ordres pour qu’on le laisse seul avec son confrère et deux femmes de service, disant au malade que ce n’est pas grave pourvu qu’il se tienne absolument tranquille ; mais nous faisant bien comprendre par ses regards qu’il ne répond de rien et ne peut se prononcer.

99. (1924) La danse au théâtre. Esthétique et actualité mêlées « 12 juin. « Shéhérazade ». — Le pas de deux de la « Belle ». »

La voilà : Pendant un demi-siècle les grandes virtuoses italiennes avaient tenu la première place sur la scène impériale ; San Carlo et la Scala prêtaient leurs étoiles au Théâtre Marie.

100. (1725) Le maître à danser [graphies originales] « Le maître a danser. premiere partie — Chapitre XI. Des Révérences de differentes façons. » pp. 29-34

On doit aussi faire attention que lorsque l’on se promene, on tient ordinairement le chapeau dessous le bras ; si quelqu’un d’un rang au-dessus de vous vous salue, c’est de prendre votre chapeau de la main droite, & de faire de suite votre reverence très-profonde pour marquer plus de respect.

101. (1725) Le maître à danser [graphies originales] « Le maître a danser. premiere partie — Chapitre XXXI. Des pas tombez & des pas de Gaillarde. » pp. 142-147

Ce pas est très-singulier dans sa maniere de le faire, & je croy qu’il ne tient son nom que de sa seule construction, au lieu qu’aux autres la plus grande partie sont composez des autres pas ; mais celui-ci est different de son premier pas, il faut d’abord s’élever sur la pointe du pied & plier après le pas, ce que l’on va voir par cette description : par exemple, vous voulez faire un pas tombé du pied droit ; ayant le corps posé sur le pied gauche, & les jambes écartées à la deuxiéme position, en vous élevant sur le pied gauche, la jambe droite suit ; parce que le corps se penchant sur le côté gauche, il attire la jambe droite qui le tire derriere, jusqu’à la cinquiéme position, en se posant entierement à terre & son genou se plie, ce qui fait lever le pied gauche, mais le genou droit s’étendant vous oblige à vous laisser tomber sur le pied gauche à la deuxiéme position, ce qui est un demi jetté, qui se fait en sautant à demi, ce pas n’est pas d’une difficile execution, lorsque l’on sçait prendre ses mouvemens à propos, c’est par la force du coup de pied & la pente du corps qui attire les jambes & les genoux se plient comme si les forces manquoient, ce qui oblige le talon du pied droit que vous tirez derriere de se poser à terre & son genou se pliant par le poids du corps qui se pose dessus, en se relevant cela fait comme un ressort qui étant pressé cherche à s’étendre, ainsi le genou en s’étendant rejette le corps sur le pied gauche, ce qui termine l’étenduë de ce pas.

102. (1804) Lettres sur la danse, dernière édition augmentée en 4 vol. Avec les programmes de ballet. Tome III [graphies originales] « [Programmes de ballets] — La Rosière de Salency. Ballet pastoral. » pp. 191-203

Les habitans se chargent des frais du mariage de la Rosière et de ceux de son premier accouchement, et ils tiendront l’enfant aux fonts baptismaux. […] Il tient une couronne à la main ; il fait placer un trône de verdure, couronné d’un baldaquin de fleurs : il va élire une nouvelle Rosière : toutes les filles attendent en silence l’arrêt du Bailli, et de leur bonheur… un bruit de chasse se fait entendre.

103. (1754) La danse ancienne et moderne ou Traité historique de la danse « Première partie — Livre quatrième — Chapitre VI. Causes de la Décadence de l’Art »

Ces deux observations doivent nous tenir en garde contre les vains sophismes de ces esprits chagrins, qui déclament sans cesse contre les prévenances, les distinctions, les faveurs dont nous honorons, avec raison, le peu que nous avons de gens à talents du premier ordre.

104. (1754) La danse ancienne et moderne ou Traité historique de la danse « Seconde partie — Livre quatrième — Chapitre III. Obstacles au Progrès de la Danse »

Cette antipathie est une maladie ancienne : elle tenait les Danseurs, dès l’établissement de l’Opéra Français.

105. (1908) Quinze ans de ma vie « Quinze ans de ma vie — I, mes débuts sur la scène de la vie » pp. 10-

Prenez garde, vous allez lui rompre le cou, si vous le tenez ainsi.

106. (1924) La danse au théâtre. Esthétique et actualité mêlées « 17 avril. « En bateau ». — Le préjugé du rythme. »

Que ne s’en est-il tenu là ?

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