Tout change et dégénère ; une institution si belle a subi le sort de toutes les choses humaines, elle ne subsiste plus ; mais on se souvient encore, et l’on se rappellera toujours avec regret, que les siècles de la chevalerie furent les siècles d’honneur et de la galanterie. […] Il sort dans la résolution de pénétrer un mystère, dont la seule idée le fait frémir de honte et de fureur. […] Elle revoit la lumière et son amant ; elle se jette dans ses bras pour n’en sortir jamais.
Je sors de son spectacle et déjà les particularités de ses diverses danses se confondent un peu dans ma mémoire.
Je réponds en troisième lieu, qu’on ne sera pas toujours en présence des hommes : et n’est-il pas à craindre que les passions ayant été excitées par la danse, ne portent, après qu’on en sera sorti, à faire dans le secret des actions propres à les satisfaire ?
Quoi que les mouvemens des poignets ne semblent pas difficiles, ils meritent pourtant que l’on y fasse attention : en ce qu’ils se prennent dans les extremitez des bras ; & c’est de ces mêmes extremitez qu’il sort des graces infinies, quand les bras sont conduits avec douceur, & en suivant les regles que je vais décrire ; c’est pourquoi je donnerai des Figures dans tous les endroits necessaires : afin que l’on puisse s’instruire plus facilement.
Un Homme de Cour que j’estime, Et qui fut, jadis, mon intime, M’avait convié de la voir, Mais je n’en ai pas le pouvoir, Car il faut, comme de coutume, Qu’il sorte aujourd’hui de ma plume, Cette Lettre, que bien des Gens De voir, après, sont diligents : Le Samedi, jour de Saturne, Dont la Planète est taciturne, N’est pour moi nullement un jour De société, ni d’amour, De jeux, de spectacles, de danses, Ni d’aucunes réjouissances, Et si j’ai beau, tous les huit jours, Composer discours sur discours, Divertir les Cours de l’Europe, Où ma Gazette en Vers galope, Et contenter, à ce qu’on dit, Les Gens d’honneur et de crédit, Fortune est envers moi si chiche, Que je n’en deviens pas plus riche ; Mes Créanciers, le plus souvent, Ne font cas, non plus que de vent, De mes excuses ordinaires, Et je ne puis sortir d’affaires : Mais, ô ma Muse, s’il vous plaît, Laissons le Monde comme il est, Contents d’un peu de renommée, Agissons à l’accoutumée, Je dirais cent fois mes besoins Qu’il n’en serait ni plus, ni moins.
Robinet, lettre du 17 août 1669 Dimanche, notre dit GRAND SIRE, À qui, certe, l’on voit tout rire Par un sort des plus accomplis Que n’eût jamais ROI des LYS, Alla dans son charmant Versailles, Où la Cour rit et fit gogailles.
Détails sur Pylade et Bathylle On trouve dans le caractère particulier de chacun de ces deux hommes célèbres la cause première de la diversité de leurs compositions, et celle de leur sort, si différent l’un de l’autre, pendant tout le cours de leur vie. […] Comme il ne sortait d’une composition, que pour se plonger dans un nouvel enthousiasme ; lorsque ses yeux s’ouvraient sur les objets dont il était entouré, ils lui semblaient si petits, qu’il les apercevait à peine.
Les occasions semblent leur manquer dans la plupart de nos Opéras ; mais, lorsqu’on a de l’imagination, et une noble envie de sortir des routes communes, les difficultés s’aplanissent, et les moyens se multiplient. […] [Voir Divertissement, Fête] Si quelque Danseur entre ou sort sans nécessité, si les Chœurs de Danse occupent la scène ou la quittent, sans que l’action qu’on représente l’exige, tous leurs mouvements, quelque bien ordonnés qu’ils soient d’ailleurs, ne sont que des contresens que la raison réprouve, et qui décèlent le mauvais goût.
Les dames, pour faire la révérence, dégageront un pied, le portant à la quatrième position en arrière, puis placeront aussitôt le corps au milieu des deux jambes, pour les plier également et bas, les genoux en dehors, afin qu’ils sortent également sur les côtés ; et se relevant droit sur la jambe qui est derrière, elle rapprocheront en même tems sur la pointe du pied l’autre jambe pour la placer devant à la troisième position. […] De la manière d’entrer dans un appartement et d’en sortir. Lorsque l’on se présente pour entrer dans un appartement (le cavalier doit se découvrir), on se fait annoncer ou entendre ; après avoir obtenu la permission d’entrer, on entre posément, faisant quelques pas pour se placer devant les personnes que l’on veut saluer ; le cavalier saluera à la première position, et la dame fera la révérence à la quatrième : s’il est nécessaire d’exécuter un dégagement de pied pour se tourner devant eux, on le fera selon la manière que nous avons démontrée ; et pour sortir, le cavalier fera le salut, lâchant la jambe à la quatrième position en arrière, et continuant de marcher à cette position quelques pas pour se retirer. […] Pour sortir, on salue comme nous l’avons démontré ci-dessus, et on sort le premier, principalement si c’est le maître de la maison, devant être le dernier chez lui. […] Si l’on n’a qu’à parler, après avoir été entendu, on fera également le salut ou révérence à la quatrième position en arrière, continuant de marcher à cette position pour se retirer, et on répétera ce salut avant de sortir.
I semplici sono quelli che fansi soli, senza esser ligati ad altra specie di movimenti: al contrario i movimenti composti sono aggregati da più sorti di movimenti semplici.
Psyché cherche à travers l’obscurité ou son vainqueur, ou une issue pour sortir des ténèbres ; mais elle trouve bientôt l’amour qui la quitte d’instant en instant, pour augmenter son trouble et son impatience, et qui revient toujours à elle, plus tendre, et plus empressé : C’est vainement que Psyché le presse de se faire connoître ; les refus de l’Amour sont constans ; il veut jouir de l’incognito. […] Psyché revenue à elle-même, cherche vainement à sortir de ce lieu d’épouvante et d’horreur ; ses genoux tremblans se dérobent sous elle ; elle tombe et elle invoque l’Amour : puis apperçevant les Euménides et les Démons étendus sur ses rochers et privés de mouvemens, elle s’imagine que ces monstres implacables sont endormis : elle se dispose à gravir la cime d’un rocher qui se prolonge en col de grue sur le fleuve ; mais la troupe infernale se lève, trépigne de rage, s’élance du haut des rochers, poursuit sa proye et l’atteint : Tisiphone s’en saisit. […] Une troupe de Démons en sortent et. allument leurs torches aux feux qui s’élèvent de ce souterrain. […] Une gerbe de feu sort de son flambeau, et les éloigne.