Mademoiselle Lolotte devint comtesse d’Hérouville et sa sœur, marquise de Saint-Chamond. Fanny Elssler s’unit, de la main droite, à un banquier allemand, et sa sœur Thérèse, de la gauche, au prince Adalbert de Prusse. […] Mon Dieu, c’est ainsi que l’on sait que Francine Cellier vit du fruit de ses déménagements successifs ; que Fanny Génat joue les « mères nobles » à Cluny ; que Laure Fonta s’est consacrée à l’enseignement ; que Villeroy s’est retirée en Normandie ; Marconnay, à Montreuil ; Andrée Mérante, à Bois-Colombes ; Fiocre-Collin, à Courbevoie ; sa sœur, rue de Courcelles ; Beaugrand, à Asnières, et Righetti, au Vésinet… Mais les autres ?
Et c’est Bronislava Nijinska, la sœur de Vatslav au nom glorieux, qui détient le commandement suprême des forces moscovites.
Jeudi, bien des Gens y coururent, Nos deux sages Reines y furent Environ vers la fin du jour, Avec une assez noble Cour, C’est-à-dire Mademoiselle, Sa Soeur d’Alençon avec elle, Et plusieurs Princes, mêmement, Tant Princes du Sang, qu’autrement.
On dit qu’il donna lui-même ce prix glorieux à l’une de ses sœurs, que la voix publique avoit nommée pour être Rosière. […] Par les titres de la fondation, il faut non seulement que la Rosière ait une conduite irréprochable, mais que son père, sa mère, ses frères et ses sœurs soient eux-mêmes irrépréhensibles.
Hérivaut ou Hairivaux, — la sœur cadette d’Esther Duparc, une demi-mondaine qui vécut et mourut comme Marie Duplessis, et qui eut donné en souriant son dernier louis à un pauvre. […] *** C’étaient, enfin, les Brach, les Volter, les Villiers, les Ribe… Et puis, la bande des rats de l’époque : Nini, Salaba, Travers, Bélardel, Jousset, Accolas, Vauthier, Desvignes ; Gauguin, qui aimait tant Régnier, de l’Ambigu ; Guénia, que Faure protégeait ; Subra, la sœur aînée de celle d’aujourd’hui, qui allait jouer la tragédie dans la banlieue sous le pseudonyme de Constance Léger, et qui joue maintenant sous son nom la comédie à l’étranger ; Pourchet qui déclarait si volontiers : « L’Empereur a dit comme ça à mon beau-frère… » Travers, qui obtenait tant de succès dans une romance de sa composition : J’avais quinze ans et j’étais jeune fille… et la petite Paillier, qui, complimentée par un abonné sur son minois de bergerette à la mode du siècle dernier, s’écriait en s’adressant aux camarades : — Comprenez-vous c’ t’ animal-là qui vient me dire que je ressemble à un Boucher !
Dés que ce Prologue prend fin, Le Théâtre, en un tourne-main, Sans laisser de lui, nulle trace, À de riants Vergers, fait place : Où la Déesse, aussi-tôt, vient, Et, contre l’Amour, s’entretient, Avec les Nymphes, qui comme elle, Ayans, pour lui, le cœur rebelle, Le traitent de Peste, et font vœu, De ne jamais, aimer son Jeu, Quoi que Flore, Sœur de Pomone, Très fortement, les y semone, En leur exprimant les Plaisirs Qu’avec ses Amans, les Zéphires, Elle goûte, chaque journée, Le matin, & l’après dinée.
Ce soir je vais voir la Garcia, sœur de la Malibran. […] Mademoiselle Falcon est aussi ici, mais elle a le bon esprit de dire quelle n’est venue que pour voir sa sœur, que peut-être elle donnera un concert.
Chaque Citoyen pleurait une fille, une sœur, une amante.
Carlotta, sœurs divines Aux corselets de guêpe, aux regards de houri ……………..
Apollon, avec les neuf Sœurs, Qui plaisent fort aux Spectateurs, Bacchus, de même, avec sa suite, À faire Brindes, bien instruite, Momus, avec la Sienne, aussi, Et Mars, lors, sans guerrier souci Font, enfin, chacun, une Entrée : Etants venus de l’Empirée, Avecque leur Sire, Jupin, Lequel termine à la parfin, De Venus, & son Fils, les rixes, Et par ses Soins, des plus propices, Rend l’Amour, Epoux de Psiché, Dont il est, tendrement, touché.
La belle Affligée a deux Sœurs, Qui, de ses maux, font leurs douceurs, Par un effet de Jalousie Dont leur Ame se sent saisie.