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7. (1757) Articles pour l’Encyclopédie « Sur la danse et le ballet »

[Voir Danse théâtrale] Leurs danses étaient un tableau fidèle de tous les mouvements du corps, et une invention ingénieuse qui servait à les régler, comme la tragédie en représentant les passions, servait à rectifier les mouvements de l’âme. […] La Motte ne l’a point exclu : mais il ne s’en est point servi. […] Son esprit original l’eût mieux servi cependant dans un genre tout à lui. […] Les Bisaltes, peuples de Macédoine, se servirent du même artifice contre les Cardiens, au rapport de Charon de Lampsaque. […] Il sert pour l’ordinaire d’intermèdes aux actes de la tragédie ; en cela il rend assez l’idée des intermèdes des Anciens.

8. (1769) Traité contre les danses [graphies originales] « Traité contre les danses. [Seconde partie.] — Chapitre II. Objections tirées de l’Ecriture sainte. » pp. 151-166

Je pense que les personnes tant soit peu éclairées et de bonne foi sentent déjà par elles-mêmes combien ces endroits de l’Ecriture sont peu favorables aux danses ; et que prétendre s’en servir pour les justifier, c’est faire de la parole de Dieu un abus manifeste et intolérable. […] Et ce qu’on y entend chanter, peut-il servir à autre chose qu’à le faire offenser ? […] Et tout ce qui est rapporté à la Religion est bienséant ; en sorte que nous ne rougissons de rien de ce qui peut servir à honorer Jésus-Christ. […] « l’Ecriture ne commande que la charité et ne défend que la cupidité », comprenons que nous n’entendons et ne lisons l’Ecriture avec fruit, qu’autant que cette lecture sert à enflammer en nous la charité, et affoiblir notre cupidité. […] La première réponse qu’ils font est, que si les danses dont parle l’Ecriture étoient telles que celles d’aujourd’hui, elles ne pourroient servir à les justifier ; mais à cette réponse ils en ajoutent une seconde, en faisant voir les différences entre les danses qu’ils combattent, et celles des femmes israélites et de David.

9. (1728) Trattato del ballo nobile di Giambattista Dufort « Trattato del Ballo Nobile di Giambattista Dufort — Trattato del Ballo Nobile — Avviso a chi legge »

Ella non serve, né dovrebbe servire, se non a’ Professori di Ballo, de’ quali, riuscendone per lo Teatro assai pochi, vengono in conseguenza a farsi molto preggiare. […] Serve alle Dame, Cavalieri ed altre gentili persone, e per fino i Monarchi non hanno ritegno di volerla imparare, e perciò poi ha ricevuto il nome di Ballo Nobile. […] [9] Questo nobile esercizio, non essendo già violento, ma temperato, oltre l’esser richiesto e necessario nelle persone di distinzione, serve parimente a coloro che hanno bisogno, per conservarsi nella salute, di tenere il corpo esercitato.

10. (1769) Traité contre les danses [graphies originales] « Traité contre les danses. [Première partie.] — Chapitre XI. On doit non-seulement éviter les Danses, mais on doit même éviter, autant qu’on peut, d’être présent aux danses. » pp. 126-131

C’est là un langage figuré dont Dieu donne lui-même l’explication sur-le-champ, en ajoutant : (v. 7) Fils de l’homme, vous êtes donc celui que j’ai établi pour servir de sentinelle à la maison d’Israël : vous écouterez les paroles de ma bouche, et vous leur annoncerez ce que je vous aurai dit. […] Il est vrai que les curés qui ne se font point de scrupule d’être présens aux danses de leurs paroissiens, prétendent excuser une conduite si peu pastorale et si opposée à toutes les règles, en disant que leur présence peut servir à arrêter des libertés criminelles qui s’y prendroient, et bien des péchés qui pourroient s’y commettre si leur présence ne retenoit pas ceux qui dansent. […] Ce ne sera pas d’être présent à ces danses ; mais de parler souvent en chaire contre elles ; d’exhorter avec charité et avec douceur les personnes de la paroisse qui les aiment, à y renoncer ; d’être ferme et de ne point admettre aux sacremens ceux et celles qui refuseront de se rendre à ses avis ; de faire à Dieu de fréquentes et de ferventes prières pour obtenir de sa miséricorde qu’il ouvre le cœur de ses paroissiens à ses exhortations ; et, s’il ne peut, par tous les efforts et toute l’industrie de son zèle, arrêter un mal dont il sent toutes les funestes suites, il ne doit pas se décourager pour cela ; mais redoubler dans le secret ses gémissemens, espérant qu’ils ne seront pas entièrement sans fruit pour quelques-uns de ceux qui en auront été l’objet ; ou que s’ils ne leur servent pas, ils lui serviront à lui-même, en attirant sur lui, pour sa propre sanctification, les grâces qu’il n’aura pas obtenues pour la sanctification des autres.

11. (1757) Articles pour l’Encyclopédie « Sur la musique moderne »

On ne s’en sert que rarement dans le style figuré, et jamais dans le simple. […] (Opéra) on se sert de ce terme pour exprimer la façon dont la musique vocale et instrumentale sont rendues. […] Colbert, fut bientôt mis à leur place, se servit de ce qu’il avait sous sa main. […] Qu’on ne m’oppose point les sourdines dont on se sert quelquefois dans les orchestres d’Italie. […] La vérité doit leur servir de flambeau ; elle peut seule, en éclairant les Artistes, enflammer le génie, et le guider dans des routes sûres vers la perfection.

12. (1779) Trattato teorico-prattico di ballo « Trattato teorico-prattico di ballo —  Parte prima — Capitolo XI. Del Passo Staccato, detto Dégagé »

Serve anche per prevenzione a qualche “capriola”, che in tal caso si fa con impeto e forza. [2] Oltre di ciò serve per riempimento di tempo.

13. (1803) Lettres sur la danse, dernière édition augmentée en 4 vol. Avec les programmes de ballet. Tome II [graphies originales] « ERRATA DU TOME II. » p. 242

216. 10. ne leur avoient servis, lises : ne leur avoient servi.

14. (1754) La danse ancienne et moderne ou Traité historique de la danse « Seconde partie — Livre troisième — Chapitre VI. Défauts de l’exécution du Plan primitif de l’Opéra Français »

En admettant sur son Théâtre le même Art dont les Grecs et les Romains s’étaient si heureusement servis, n’aurait-il eu pour objet que de réduire son emploi à quelques froids agréments plus nuisibles qu’utiles au cours de l’action théâtrale ? […] Vive, saillante, estimable et dangereuse tout à la fois en Grèce, la Danse y fut un Art qui servit également au plaisir, à la religion, au maintien des forces du corps, au développement de ses grâces, à l’éducation de la jeunesse, à l’amusement des vieillards, à la conservation et à la corruption des mœurs. […] On ne me donne, à la place de ce que je pouvais attendre, qu’une froide symphonie, des cartons mal peints, quelques poignées d’étoupes enflammées, et un escamotage grossier, qui ne sert qu’à me faire apercevoir, combien j’aurais pu être satisfait, si le jeu de la Danse et le mouvement des machines s’étaient adroitement concertés, pour rendre à mes yeux et à mon oreille l’intention ingénieuse du poète. […] Je me borne à exposer mes conjectures sur deux de ce genre, ou si je ne me trompe, ce beau génie a été aussi mal entendu, que servi. […] C’est là que la faible raison d’Armide combat encore : c’est-là qu’elle appelle à son secours la Haine qu’elle avait cru suivre, et qui ne servait cependant que de prétexte à l’amour.

15. (1804) Lettres sur la danse, dernière édition augmentée en 4 vol. Avec les programmes de ballet. Tome III [graphies originales] « [Programmes de ballets] — Apelles et Campaspe, ou la Générosité d’Alexandre. Ballet pantomime. » pp. 177-189

Ses élèves sont déguisés en amours et en zéphirs ; d’autres en lutteurs et en gladiateurs, grouppés connue l’antique : les femmes qui lui servent de modèles, paroissent sous la forme des Graces et des Nymphes. […] Il examine son portrait, les Graces le lui présentent ; des Amours se grouppent de différentes manières, et servent, pour ainsi dire, de support à ce chef-d’œuvre de l’art, que la gloire couronne. […] L’amour qu’Apelles a conçu pour Campaspe, lui fait imaginer de se servir du déguisement de ses élèves, pour rendre à cette beauté la séance plus variée, et moins ennuyeuse. Il examine son modèle, et le place dans plusieurs attitudes ; des Amours cherchent à les saisir et à les dessiner ; d’autres arrangent les couleurs qui doivent servir à reproduire les traits de Campaspe ; Apelles éperdu, troublé, ne sait plus quel choix il doit faire : toutes les situations lui paroissent également belles ; il crayonne, il efface, il esquisse de nouveaux traits, il les efface encore, et après un instant de réflexion, il veut la peindre en Déesse. […] Les femmes qui servent de modèles à Apelles, tiennent tout ce qui est nécessaire au costume de Pallas, elles attachent la cuirasse ; l’une lui présente sa lance, l’autre son égide, et Apelles lui met le casque en tête, il la place sur un piédestal peu élevé surmonté d’une colonne tronquée, et lui donne l’attitude noble et fière de Pallas ; il distribue à l’entour du piédestal les petits génies de la guerre tenant des timbales, des trompettes, des étendards et divers instrumens militaires.

16. (1757) Articles pour l’Encyclopédie « Sur les machines de théâtre » p. 458

Il est composé d’un châssis de forme élégante sur le devant, d’un plancher sur lequel est un siège, et d’un châssis plus grand qui sert de dossier. […] Les Grecs se servaient des chars pour introduire leurs divinités sur le théâtre ; ils étaient d’un usage très fréquent dans les grands ballets et dans les carrousels. […] L’effet serait de la plus grande beauté, si on y faisait servir la lumière à rendre aux yeux du spectateur les diverses teintes du jour naturel. […] On se sert aussi du même mot pour désigner l’espace qui est d’un châssis à l’autre ; un acteur entre sur le théâtre par la seconde coulisse, et il en sort par la cinquième, selon l’état de la scène. […] Il y a de grandes et de petites herses  : on les multiplie sur ce théâtre autant qu’on croit en avoir besoin  ; on les sert à la main, et ce service fait partie de la manœuvre.

17. (1779) Trattato teorico-prattico di ballo « Trattato teorico-prattico di ballo —  Parte prima — Capitolo XLIV. Del Mezzo Fouetté »

Questo non va mai adoprato solo, ma serve per ligarvi altro passo, come si è detto nel mezzo Echappé.

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