Nous avions choisi la salle à manger pour y établir une scène improvisée, et j’avais amené deux électriciens afin de pouvoir, si la Princesse le désirait, donner une ou deux danses lumineuses.
Dailleurs, Monsieur, une jolie physionomie, de beaux yeux, une taille élégante et des bras voluptueux sont des écueils inévitables contre les quels la critique va se briser, et des titres puissans à l’indulgence du spectateur, dont l’imagination substitue au plaisir qu’il n’a pas, celui qu’il pourroit avoir hors de la scène.
Si la conversation s’élablissoit ensuite sur les anecdotes du jour sur les ridicules du moment, et sur ces scènes scandaleuses qui se renouvellent chaque jour dans une ville riche et immense, Garrick avoit lu parole, et. obtenoit les suffrages.
Le récitatif d’ailleurs, la grande scène suffisait alors à la nation à laquelle Lully devait plaire. […] On peut être sûr que la parodie très aisée à faire du reste de la scène, offrirait partout une démonstration aussi frappante. […] La scène et le chant de déclamation étaient l’objet principal de Lully : tel était le genre à sa naissance.
L’Orphée de notre siècle, l’ornement de la scène lyrique et le plus célèbre chanteur que l’opéra ait jamais eu.
Des que la partie du Roi fut finie, les Comédiens-Italiens donnèrent un impromptu comique, composé des plus plaisantes scènes de leur théâtre, que Lélio avait rassemblées, et qui réjouirent fort Sa Majesté. […] Au son touchant d’une symphonie mélodieuse elles s’animèrent, et jouèrent avec la fée une jolie scène, dont les traits légers amusèrent la Reine et la cour. […] Cette scène fut interrompue par une espèce d’allemand, qui perça la foule pour dire, à demi ivre, que c’était bien la peine de tant dépenser en lumières, pour ne faire voir que de l’eau. […] Les airs sont le lieu de la scène, indiqué par l’action même ? […] L’hôtel de Bouillon situé sur le quai des Théatins vis-à-vis le Louvre, servit d’emplacement à la scène principale ; il fut comme le centre de la fête et du spectacle.
C’est sans doute une Lorette qui a fait donner aux dames qui paraissent en scène, le sobriquet de paraisseuses. […] Le soir elle va à l’orchestre, et dit à chaque apparition d’actrice : « Si je savais être aussi mauvaise que cela, je me ferais marchande d’allumettes chimiques. » La Lorette, rentrée au domicile, escalade le poêle paternel : sur cette scène improvisée, elle chante les couplets qu’elle a entendus le soir. […] Elle termine la scène par un évanouissement.
La danse naissait à peine de son temps, et il avait pressenti qu’elle serait un des principaux agréments du genre qu’il avait créé : mais comme elle était encore à son enfance, et que le chant avait fait de plus grands progrès ; que Lully se contentait de former ses divertissements de deux airs de violons, de trois tout au plus, quelquefois même d’un seul ; qu’il fallait cependant remplir le temps ordinaire de la représentation, Quinault coupait ses poèmes de façon que la déclamation suffît presque seule à la durée de son spectacle : trois quarts d’heure à peu près étaient occupés par les divertissements, le reste devait être rempli par la scène.
Je ne m’étendrai pas aujourd’hui sur le costume, cette partie si intéressante pour le charme de la scène ; l’illusion quelle doit produire mérite bien une lettre toute entière.
Il faut voir avec quelle hardiesse timide Carlotta exécute cette scène muette.
Le souci de son avenir d’artiste exigeait que Fanny parût sur des scènes étrangères.