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20. (1754) La danse ancienne et moderne ou Traité historique de la danse « Seconde partie — Livre deuxième — Chapitre V. Des Bals Masqués »

Il a été extrêmement à la mode pendant près de deux cents ans, on a surtout donné des Bals masqués magnifiques durant le règne de Louis XIV, mais les bals publics, dont je parlerai bientôt, firent tomber tous les autres pendant la Régence, et la mode des premiers n’est pas encore revenue.

21. (1769) Traité contre les danses [graphies originales] « Traité contre les danses. [Seconde partie.] — Chapitre premier. Réponses aux objections qu’on fait pour affoiblir, et détruire même, s’il étoit possible, ce qui a été dit contre les Danses. » pp. 149-150

De là en particulier toutes ces objections qu’on oppose à ce qui a été dit contre les danses, et auxquelles on revient sans cesse, comme si on ne pouvoit y répondre, ou comme si on n’y avoit jamais rien répondu de raisonnable.

22. (1725) Le maître à danser [graphies originales] « Le maître a danser. Seconde partie. — Chapitre V. Du mouvement du Coude & de l’Epaule. » pp. 206-209

Quant au second mouvement qui se prend de bas en haut, les mains se trouvant en dessous : de même que le represente 8. il faut plier les poignets & les coudes, en faisant seulement un cercle, tel que vous le tracent ces mots de bas en haut, à chacun en particulier : afin de faire comprendre que les deux bras se doivent plier également l’un comme l’autre, & qu’ils reviennent dans la même attitude que le represente, 5.

23. (1725) Le maître à danser [graphies originales] « Le maître a danser. Seconde partie. — Chapitre XII. De la maniere de faire les bras avec les Pirouettez. » pp. 243-246

Mais lorsque vous pliez sur le pied droit & que le gauche du même tems se croise (ainsi que je l’ai deja dit dans la maniere de le faire) en vous relevant sur la pointe des pieds, le bras s’étend en faisant un rond du coude & du poignet : de même que ces mots, rond du bras fait entier, l’expriment, ce qui accompagne le corps dans le tour qu’il fait, & le bras se tournant doucement de bas en haut un tour entier, revient dans la même attitude qu’il est dans cette figure.

24. (1671) Témoignages des gazettes en vers sur les spectacles dansés entre 1660 et 1671 «  1664 — 29 janvier : Le Mariage forcé — La Muse Historique de Loret — Loret, lettre du 2 février 1664 »

J’ m’y coulai, non pas sans peine, Un peu devant qu’entrât la Reine : Mais n’ayant pas été placé Aussi bien que j’avais pensé, Je n’ouïs point la mélodie, Je n’y vis point la Comédie, Ni le Ballet entremêlé, Ni ce qu’on en avait moulé : C’est pourquoi j’en sortis, belle-erre, Et quoi qu’on ne vît Ciel, ni Terre, Je revins chez-moi, promptement, Sans voir ce divertissement.

25. (1908) Quinze ans de ma vie « Quinze ans de ma vie — III, comment je créai la danse serpentine » pp. 22-

— Du diable, répondit-il, ce n’est pas l’âge qui compte, c’est le temps pendant lequel le public vous a connue, et vous avez été trop connue comme actrice pour nous revenir comme danseuse ! […] Mais je reviens à mes tribulations. […] Cette troupe devait d’abord faire une tournée de quelques semaines en province avant de revenir à New-York. […] Je revins à la maison et consultai mes amies.

26. (1754) La danse ancienne et moderne ou Traité historique de la danse « Première partie — Livre premier — Chapitre IX. De la Danse sacrée des Grecs et des Romains »

Il régla leurs fonctions, leur assigna des revenus, fixa leurs cérémonies, et il imagina, pour les rendre plus augustes, la Danse qu’ils exécutaient dans leurs marches, dans les sacrifices, et dans les fêtes solennelles.

27. (1924) La danse au théâtre. Esthétique et actualité mêlées « 11 novembre. Danseurs viennois. Mlle Wiesenthal et M. Anton Birkmeyer. »

je n’en reviens pas.

28. (1725) Le maître à danser [graphies originales] « Le maître a danser. premiere partie — Chapitre XIX. Discours sur les mouvemens en general. » pp. 67-70

Mais ils ne sont dans leur perfection qu’autant que les jointures ont fait leur pliez, & qu’ils sont revenus dans la situation qu’ils étoient avant, c’est-à-dire, la jambe tenduë.

29. (1671) Témoignages des gazettes en vers sur les spectacles dansés entre 1660 et 1671 «  1663 — 8 janvier : Ballet des Arts — La Muse Historique de Loret — Loret, lettre du 24 février 1663 »

Les autres Beautés renommées, Qu’ailleurs j’ai, toutefois, nommées, C’étaient Saint-Simon, Cévigny, De mérite presque infini, La Vallière, autre Fille illustre, Digne un jour d’avoir un Balustre, Et la défunte Mortemar, Je la nomme défunte, car Depuis qu’elle n’est plus pucelle, Ce n’est plus ainsi qu’on l’appelle : Elle a toujours les mêmes traits, Autrement, les mêmes attraits, Elle est toujours jeune et brillante, Elle est, même, encore vivante : Mais cette beauté de renom, Est, du moins, morte par le nom, Qui n’est plus que pour Père et Mère, Que, de longue-main, je révère, Étant leur très humble Valet : Mais, pour revenir au Ballet, Les Voix douces et naturelles De quatre aimables Demoiselles, Les Luthistes et Violons, En leur Art, de vrais Apollons, Et, bref, toute la symphonie, Causaient une joie infinie.

30. (1924) La danse au théâtre. Esthétique et actualité mêlées « 18 septembre. Je fais l’école buissonnière. »

Considérez n’importe quelle diseuse ; la manière dont elle s’avance vers la rampe, puis oblique à reculons et revient vers le premier plan à quelques pas de là ; cette manière pourrait être réduite à une formule géométrique rigide, invariable de pays à pays, d’époque à époque ; le saut périlleux de l’acrobate fantaisiste de nos jours est exactement préfiguré dans les manuels de gymnastique des voltigeurs italiens de la Renaissance. […] Elle revient suivie de son jazz-band, de blanc vêtu et constellé de rouge ; les musiciens escaladent le plateau.

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