Nous aurons à revenir sur le talent de musicien de Viganò. […] Est-ce à dire que le principal mérite en revenait aux interprètes ?
Ils jouissoient d’un revenu très-considérable, au rapport de Titelive, Livre premier.
J’en reviens toujours à la Pantomime , comme l’Avocat Patelin à ses moutons.
Mais revenons à l’académie de danse.
Je reviens à Garrick ; les grands théâtres de Londres étant fermés pendant quatre à cinq mois de la belle saison, il en profitoit et faisoit des voyages à Paris, en Allemagne, et en Italie ; et lorsqu’il partoit, il disoit à ses amis : « Je vais faire mes études, et on acquiéraut de nouvelles connoissances, j’agrandirai sans doute mes talens. » Il avoit apprécié ceux de Préville ; il disoit que cet acteur étoit l’enfant gâté de la nature ; il se lia intimement avec lui ; l’estime et l’amitié devirent réciproques.
Mais revenons à l’Académie de Danse.
Mais on n’a pas eu le temps de respirer six fois que la danseuse, hissée par deux violons, est revenue à son poste, et elle salue le plus gracieusement du monde les spectateurs enthousiasmés.
Témoin l’attention que S.A.R. a eu de faire revenir en France les sept Sacremens du Poussin, qui étoient sortis du Royaume en 1714, sous un Passeport du Prince Eugene, qu’un Négotiant de Roterdam avoit acheté secretement 25 mille écus, des heritiers de M. de Chanteloup Maître d’Hôtel du Roi. […] Cependant S.A.R. les a fait revenir, pour cadrer aux sept tableaux des sept pechez mortels, peints par M. le Brun.
Marie Taglioni, revenue de Londres à la fin de juillet, commençait aussitôt à lui faire sentir cette arrogance et cette humeur fantasque dont Véron avait pu s’accommoder par des prodiges de diplomatie. […] Digne porte-paroles d’une génération attachée à la matière, mais qui avait volontiers les mots d’idéal et de vertu à la bouche, le critique du Journal des Débats célébrait une fois de plus, à l’occasion de la reprise de la Sylphide, la chasteté de Mlle Taglioni : « Quand l’Opéra a revu sa grande passion — Taglioni qui lui revenait — l’Opéra l’a d’abord applaudie, avec cette admirable fureur que vous savez ; puis bientôt le plus grand silence a commencé.
Dans le meilleur de ces sortes d’ouvrages on voit tant de choses qui semblent communes ; la passion est si peu poussée dans les premiers, les détails sont si courts dans les autres ; quelques madrigaux dans les divertissements, un char qui porte une divinité, une baguette qui fait changer un désert en un palais magnifique, des danses amenées bien ou mal, des dénouements sans vraisemblance, une contexture en apparence sèche, certains mots plus sonores que les autres, et qui reviennent toujours ; voilà à quoi l’on croit que se bornent la charpente et l’ensemble d’un opéra.
Je reviens au Cardinal Mazarin.