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277. (1887) Ces Demoiselles de l’Opéra « I. Origines, composition, organisation. » pp. 1-13

Perrin en 1862 ; que le privilège en ait été rendu plus tard à celui-ci, et qu’il soit passé, en ces derniers temps, des mains de M.

278. (1909) Une vie de danseuse. Fanny Elssler « Chapitre VI. les débuts de fanny elssler à paris  » pp. 188-219

Ils savaient que le directeur de l’Opéra se rendait à Londres pour étudier sur place le fonctionnement d’un nouvel appareil d’éclairage au gaz. […] Elle aime elle-même le jeune prince ; elle lui fait don d’une baguette magique qui le rend maître de l’île. […] Jamais ce feuilletoniste ne montra mieux que par son compte rendu de la Tempête combien son autorité et sa réputation étaient usurpées.

279. (1775) La littérature renversée, ou l’art de faire des pièces de théâtre sans paroles [graphies originales] « Poste-face, Post-scriptum , ou. Réflexions sur l’incertitude des jugemens en matière de Littérature. » pp. 38-48

Je répondrai en peu de mots à cette grave objection, qu’il est impossible qu’un seul homme réunisse toutes les connaissances humaines, dont l’ensemble forme une véritable clarté ; & que quand il les posséderait même toutes, les préjugés, la faiblesse de sa nature, offusqueraient toujours son jugement, de manière à rendre aux yeux du Sage ses décisions incertaines.

280. (1803) Lettres sur la danse, dernière édition augmentée en 4 vol. Avec les programmes de ballet. Tome I [graphies originales] « Lettres sur la danse. — Lettre VII. » pp. 56-64

La plupart des danseurs ou des compositeurs auroient besoin d’adopter l’usage que les peintres suivoient dans les siècles d’ignorance ; ils substituoient à la place du masque des rouleaux de papier qui sortoient de la bouche des personnages ; et sur ces rouleaux, l’action, l’expression et la situation que chacun d’eux devoit rendre étoit écrite.

281. (1803) Lettres sur la danse, dernière édition augmentée en 4 vol. Avec les programmes de ballet. Tome II [graphies originales] « Lettre IX [X] » pp. 97-106

il est probable que ce prince marchoit gravement, escorté par une foule de musiciens ; qu’il mêloit les accords de sa harpe à ceux de la musique instrumentale, et qu’au moment où les choeurs entonnoient les cantiques et les hymnes sacrés, il éxprimoit par ses gestes, les sentimens de réspect, d’amour et de reconnoissance dont son coeur étoil pénétré ; s’il levoit sa tête, ses regards, et ses bras vers le ciel, c’étoit pour y contempler le grandeur et la majesté du Roi des Rois, et pour rendre graces au maître de l’univers des bienfaits qu’il daignoit répandre sur lui et sur son peuple.

282. (1804) Lettres sur la danse, dernière édition augmentée en 4 vol. Avec les programmes de ballet. Tome III [graphies originales] « [Programmes de ballets] — La Rosière de Salency. Ballet pastoral. » pp. 191-203

Juin, vers les deux heures après midi, la Rosière, vêtue de blanc, frisée, poudrée, les cheveux flottans en grosses boucles sur les épaules, accompagnée de sa famille et des filles du village, aux quelles les garçons donnent la main, se rend au lieu destiné pour la cérémonie, au son des violons, des haubois et des musettes.

283. (1887) Ces Demoiselles de l’Opéra « VIII. Ballerines étrangères. » pp. 176-189

Théophile Gautier et Ernest Reyer avaient écrit, pour Amalia Ferraris, l’un, le livret, et l’autre, la musique de Sacountala, et rien ne pouvait rendre la langueur d’amour, les ruissellements de perles, les bruits d’oiseaux, le lute délicat et barbare de ce poème en action, digne du roi Soudraka.

284. (1887) Ces Demoiselles de l’Opéra « IX. L’escadron volant de la rue Lepeletier. » pp. 190-203

Il est vrai qu’on lui rendait parfois la monnaie de sa pièce.

285. (1724) Histoire générale de la danse sacrée et profane [graphies originales] « Histoire generale de la danse sacrée et prophane : son origine, ses progrès & ses révolutions. — Chapitre IX. De la Musiqué Elémentaire attribuée aux Esprits Aëriens & aux Oracles de l’Antiquité. » pp. 195-211

Quinte-Curce, dans l’Histoire d’Aléxandre le Grand, dit que quand Jupiter Hammon rendoit ses Oracles, les Prêtres le portoient dans une nef d’or garnie de quantité de coupes d’argent qui pendoient des deux côtez, & qu’ils étoient suivis d’une longue troupe de femmes vénérables, & de jeunes vierges qui dansoient & qui chantoient à la mode du pays certains cantiques grossiers à la louange de Jupiter ; ils croyoient par-là le rendre favorable à leurs demandes, & en tirer des réponses claires, certaines, & d’un ton harmonieux.

286. (1803) Lettres sur la danse, dernière édition augmentée en 4 vol. Avec les programmes de ballet. Tome II [graphies originales] « Lettre XV. » pp. 150-159

Son frère possédoit également ce talent ; mais au lieu de l’emploier à la perfection de la danse, aux charmes, à la noblesse et aux repos de l’exécution méchanique, il s’en est servi, au contraire, pour la rendre diffuse, en exigeant d’elle qu’elle opérât des pieds avec autant de dextérité que les doigts ont à frapper toutes les notes.

287. (1887) Ces Demoiselles de l’Opéra « XI. Le corps de ballet actuel. » pp. 228-269

… Mademoiselle Sacré Une gentille fillette, qui a eu le malheur de voir sa mère rendre quelques services de cuisine à la divinissime Subra. […] Or, un soir que la fine mouche avait, dans l’une de ces collectes, récolté une centaine de francs : — J’espère, lui dit une camarade, que tu vas me rendre les trente sous que tu m’as empruntés l’autre jour… — Moi, repartit la petite Vignon, payer mes dettes & à seize ans !

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