Malgré leur charme et leur talent, ces deux artistes ne réussirent pas à conjurer la dépravation du goût public qui se plaisait de plus en plus à des danses de bas tréteaux.
Ce n’est pas assez que de lire, il faut graver dans sa mémoire tous les grands traits que l’on croit propres à l’action pantomime ; pour y réussir, on doit les écrire sur trois cahiers ; l’un sera historique, l’autre renfermera tous les sujets de la mythologie, et le troisième contiendra ceux qu’offre la poésie ; c’est dans ce répertoire abrégé qu’il trouvera des sujets de ballets variés et intéressans. […] Pour réussir complettemeut dans la composition des grands ballets, il est nécessaire que le maître pèse les possibilités et les impossibilités, qu’il calcule les moyens et les obstacles ; d’après cet examen, il n’exigera plus de son art les secours qu’il ne peut lui accorder et ses compositions deviendront sages et régulières.
Celle des Etoiles plût fort, Et chacun demeura d’accord Que ces agréables Fillettes ; Avec tambours et castagnettes, (Toutes quinze) ne pouvaient pas Réussir avec plus d’appâts, Chacune étant des mieux parée ; Et ce fut la dernière Entrée, Qui donna grand contentement, Et conclut admirablement.
Il ne s’agit pas à cet effet de posséder seulement les connoissances les plus exactes de l’art ; il faut encore se déffendre soigneusement de ce vain orgueil qui persuade à chacun que sa manière d’exécuter est l’unique, et la seule qui puisse plaire ; car un maître qui se propose toujours comme un modèle de perfection, et qui ne s’attache à faire de ses écoliers qu’une copie dont il est le bon ou mauvais original, ne réussira à en former de passables que lorsqu’il en rencontrera qui seront doués des mêmes dispositions que lui, et qui auront la même taille, la même conformation et la même intelligence enfin la même aptitude. […] Celui qui est jarreté doit s’appliquer continuellement à éloigner les parties trop resserrées : Le premier moyen pour y réussir est de tourner les cuisses en déhors, et de les mouvoir dans ce sens, en profitant de la liberté du mouvement de rotation du Fémur, dans la cavité cotyloïde des os des hanches.
Elle déclare que ce n’est pas gentil à vous de vous montrer si fière avec elle, sous prétexte que vous avez aujourd’hui réussi.
Mais s’il réussit la tâche de former ses petites recrues, ce bon danseur ne sera, dans dix ans, qu’un petit garçon à côté de ses élèves d’hier.
Il ne s’agit pas à cet effet de posséder seulement les connoissances les plus exactes de l’Art ; il faut encore se défendre soigneusement de ce vain orgueil, qui persuade à chacun que sa maniere d’exécuter est l’unique & la seule qui puisse plaire ; car un Maître qui se propose toujours comme un modele de perfection, & qui ne s’attache à faire de ses Ecoliers qu’une copie dont il est le bon ou le mauvais original, ne réussira à en former de passables que lorsqu’il en rencontrera qui seront doués des mêmes dispositions que lui & qui auront la même taille, la même conformation & la même intelligence. […] Celui qui est jarreté doit s’appliquer continuellement à éloigner les parties trop resserrées ; le premier moyen pour y réussir est de tourner les cuisses en dehors & de les mouvoir dans ce sens, en profitant de la liberté du mouvement de rotation du fémur dans la cavité cotiloïde des os des hanches.
Par cette manière de s’exercer on gagne de la force et les moyens de réussir dans l’exécution de tous les pas.
Car il y a beaucoup de danseuses, même médiocres, qui s’ingénient à emporter de haute lutte telle difficulté ou de réussir par hasard un temps très brillant.
Avec toutes ces qualités, il aurait dû réussir. Il ne réussit pas, ou, du moins, il resta loin de la prodigieuse fortune de Véron. […] Tableau très réussi au lever du rideau. […] Là se présente l’ingénue Paquita dans l’espoir que, si elle devenait une danseuse célèbre, elle réussirait à se faire aimer de Cléofas. […] Elle réussit ; le résultat répondit, même au delà, à ses plus ambitieuses espérances.
Toutes ne réussissaient pas à l’empêcher d’être ennuyeuse. […] Par ses intrigues Teresa Monticini réussit à éloigner sa rivale, mais la danse française n’en garda pas moins son prestige, grâce à Mmes Ancelin, Finart, Vague-Moulin, Carrey, gloires de la Scala. […] La prédisposition naturelle à se dépenser tout entier, à souligner ses actes par le jeu souvent exagéré de tous les muscles, à extérioriser ses émotions, rend l’Italien particulièrement apte à réussir dans un art qui complète celui de la danse, dans la pantomime que Blasis appelle « l’âme et le soutien du ballet ». […] Un nouveau voyage à l’étranger fut nécessaire, avant que Fanny réussît à convaincre sa ville natale de sa supériorité.