» Mademoiselle Dorus, que n’avait pu émouvoir le danger qu’elle avait couru personnellement, quitta la scène pleurant à sanglots. […] — Quitte la danse, mon enfant, lui disait la Malibran, quitte la danse ; travaille le chant, tu as de la voix, tu auras du talent, tu me remplaceras. […] On lui avait bien promis qu’on lui donnerait peut-être un ballet à monter ; mais madame Perrot avait repris son nom de demoiselle, qu’elle ne devait plus quitter.
Ce bon Paris, ce cher Paris, comme elle disait, elle l’avait quitté au mois d’août pour aller là-bas, bien loin, chez les provinciaux de Gascogne. […] Incapable décidément de s’entendre avec Duponchel, la sylphide s’apprêtait à quitter Paris. […] Fanny, qui n’a jamais quitté la terre, a dansé devant le voluptueux Sardanapale, et dans les fêtes olympiques de la Grèce. […] Mais l’amour de l’art est comme tous les amours : il sait triompher de toutes les craintes ; il sait vaincre les répugnances les plus sincères ; et, par dévouement, pour donner plus de vérité à son jeu, Mlle Elssler a eu le courage d’élever une petite chatte blanche qui ne la quitte jamais. […] Mais l’événement sensationnel qui défrayait toutes les conversations, c’était l’histoire d’un jeune et séduisant gentilhomme italien, M. de Candia, qui, après avoir donné sa démission d’officier dans l’armée sarde et quitté son pays, à la suite d’une aventure d’amour, avait débuté à l’Opéra, à la fin de novembre, dans Robert le Diable, sous le nom de Mario.
Par un froid matin d’hiver nous quittâmes le port de New-York, et à peine en mer nous devînmes la proie d’une épouvantable tempête.
Aussi avons-nous dû, pour donner une base d’observation serrée à notre jugement, la voir travailler à la leçon — quitte à projeter mentalement notre vision dans l’espace grandiose de la scène.
Il lui ordonne de le quitter et de le suivre à l’instant.
S’il veut persuader, qu’il dessille les yeux trop fascinés des jeunes danseurs, & qu’il leur dise : « Enfants de Terpsichore, renoncez aux cabrioles, aux entrechats & aux pas trop compliqués ; abandonnez la minauderie pour vous livrer aux sentiments, aux graces naïves & à l’expression ; appliquez-vous à la Pantomime noble ; n’oubliez jamais quelle est l’ame de votre Art ; mettez de l’esprit & du raisonnement dans vos pas de deux ; que la volupté en caractérise la marche & que le génie en distribue toutes les situations ; quittez ces masques froids, copies imparfaites de la nature ; ils dérobent vos traits, ils éclipsent, pour ainsi dire, votre ame, & vous privent de la partie la plus nécessaire à l’expression ; défaites-vous de ces perruques énormes & de ces coëffures gigantesques, qui font perdre à la tête les justes proportions qu’elle doit avoir avec le corps ; secouez l’usage de ces paniers roides & guindés qui privent l’exécution de ses charmes, qui défigurent l’élégance des attitudes, & qui effacent la beauté des contours que le buste doit avoir dans ses différentes positions.
Le critique Herz déclara : « Trois femmes seulement ont produit sur nous une impression grandiose, durable, ineffaçable, par leurs productions vraiment géniales, et ces trois artistes furent : la Malibran, dans l’opéra ; Rachel, dans le drame ; Elssler dans le ballet. » Aussi fut-ce une stupéfaction douloureuse, lorsqu’on apprit que Fanny était décidée à quitter la scène. […] *** En 1855, Fanny Elssler quittait Hambourg et s’installait à Vienne où il lui fut donné de vivre pendant près de trente ans encore. […] Je n’avais jamais vu danser Fanny Elssler qui, depuis longtemps, avait quitté la scène. […] Thérèse avait quitté le théâtre pour épouser le prince Adalbert de Prusse, le créateur de la marine allemande, le cousin germain du futur empereur Guillaume Ier, et le roi de Prusse lui avait conféré le titre de baronne de Barnim. […] Après avoir quitté le théâtre en 1847, la Sylphide s’était installée dans une villa sur les bords du lac de Côme, à côté de l’habitation de Mme Pasta.
Je suis le premier, qui ait osé écrire et qui ait eu le courage de faire quitter les sabots, les guitarres, les Rateaux et les Viélles, pour faire chausser le cothurne à mes danseurs et leur faire représenter des actions nobles et héroïques. […] Oreste se relève, éprouve la même émotion, les mêmes sentimens, et se jette dans les bras de sa sœur ; il lui présente son ami fidèle ; et Electre lui montre sa sœur Iphise qui étoit au Berceau lorsqu’il quitta Mycènes ; il l’embrasse tendrement et remercie de ciel du bonheur qu’il lui accorde. […] Ils quittent la scène, ainsi que les personnes de leur suite, en exprimant le plaisir de se revoir, de se venger, et de sacrifier le barbare Egisthe aux manes d’Agamemnon.
V Cela peut sembler invraisemblable, mais bien des filles ont quitté le toit paternel pour avoir le droit d’abandonner leur corset.
Markouski, qui ne les quittait pas des yeux, constatait avec joie qu’ils s’amusaient étonnamment.
On appelle de ce nom, à l’opéra, les acteurs en sous-ordre, qui remplacent les premiers acteurs dans les rôles qu’ils quittent par maladie ou défaut de zèle, ou lorsqu’un opéra est sur ses fins, et qu’on en prépare un autre.