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31. (1845) Notice sur Giselle pp. 3-24

Il est pris, quitté, repris ; chacune veut avoir sa part, et elles sont dix, elles sont vingt, elles sont trente. […] Quoi que tu puisses entendre, quoi que tu puisses voir, ne la quitte pas. […] Albrecht quittera la croix de lui-même. » Giselle, cédant bien à regret à l’ascendant magique, commence à exécuter quelques pas avec langueur et lentement. […] Si Albrecht ne quitte pas jusque-là son saint asile, elle sera sauvée, et, sublime abnégation, la pauvre ombre tâche d’être moins belle et moins séduisante.

32. (1908) Quinze ans de ma vie « Quinze ans de ma vie — III, comment je créai la danse serpentine » pp. 22-

Je quittai la table en oubliant de demander leurs noms à mes voisins, et lorsque j’y pensai, il était trop tard. […] — Rien ne peut vous y forcer, me répondit-il, du reste, j’ai pris mes précautions au cas où vous ne désireriez pas continuer. » Je quittai le théâtre toute désespérée sans savoir que faire. […] Elles me conseillèrent d’aller voir un autre directeur et si j’obtenais un engagement, de quitter tout simplement le Casino.

33. (1908) Quinze ans de ma vie « Quinze ans de ma vie — XV, quelques souverains » pp. 160-177

Et tandis qu’elles me dévisageaient je ne les quittais guère des yeux. […] Au milieu de ma danse, la Reine se leva et quitta le théâtre avec toute sa suite. […] Et je lui sais, aujourd’hui encore, un gré infini d’avoir attendu si longtemps pour ne pas quitter le théâtre sans avoir vu, ne fût-ce qu’un moment, la Loïe Fuller et ses danses.

34. (1754) La danse ancienne et moderne ou Traité historique de la danse « Première partie — Livre premier — Chapitre VIII. De la Danse sacrée des Égyptiens »

Comme les Prêtres d’Osiris avaient pris originairement des Prêtres du vrai Dieu, une partie de leurs cérémonies ; le Peuple juif, à son tour, entraîné par le penchant à l’imitation si puissant dans l’homme, se rappela, dans le désert, le culte du Peuple qu’il venait de quitter, et il l’imita.

35. (1924) La danse au théâtre. Esthétique et actualité mêlées « 3 mai. « Artémis troublée ». »

Mlle Johnsson, très correcte, bien d’aplomb, les attaches délicates — mais le torse compact, tassé — incarne la Nuée, une Nuée qui ne quitte pas assez le sol.

36. (1887) Ces Demoiselles de l’Opéra « IX. L’escadron volant de la rue Lepeletier. » pp. 190-203

… C’étaient Schlosser, Poussin, Maupérin et Mercier, que l’on avait surnommées les Quatre filles Aymon, sans doute parce qu’il devait leur être beaucoup pardonné ; Zina Richard, qui allait s’appeler madame Mérante ; Lilia Monselet, qui avait signé une brochure « à sensation » intitulée : Bluettes anti-mondaines d’une danseuse ; Fanny Génat, qui méditait de quitter le ballet pour le drame, et cette aimable Francine Cellier. qui avait l’air si comme il faut, qui écrivait des lettres si spirituelles aux journaux pour s’excuser d’être expropriée si souvent, et qui se préparait à jouer la comédie au Gymnase, où, le soir de son début, le quatrain suivant courait la salle : Du premier rang au dernier De l’orchestre, on se démène Pour voir l’effet que Cellier De plus près fait de la scène. […] L’artiste en fut quitte pour quelques brûlures le long des jambes.

37. (1921) Quelques lettres inédites de célébrités chorégraphiques pp. 222-226

Avant de quitter Gardel donnons cette lettre sans date qu’il adressait pour sa fête à la danseuse Victoire Saulnier et qui nous rappelle la facilité avec laquelle s’attendrissaient les contemporains du sensible Robespierre… Il y a bien longtemps que je sens tout l’excès de mon malheur, mais jamais avec autant d’amertume qu’aujourd’hui. […] Je quitte la Russie au mois de mars pour sans doute n’y plus revenir ; je vais passer un an en Italie.

38. (1909) Une vie de danseuse. Fanny Elssler « Conclusion » pp. 414-418

Conclusion Après que Fanny Elssler eut quitté Paris, les grandes traditions de la danse furent continuées à l’Opéra par Carlotta Grisi et Fanny Cerrito.

39. (1887) Ces Demoiselles de l’Opéra « V. Pastels après décès. » pp. 54-87

Mademoiselle Prevost quitta l’Opéra en 1730. […] Mademoiselle de Camargo quitta le théâtre en 1751, et mourut à Paris, en 1770, âgée de soixante ans et regrettée de tous comme un modèle de charité et de modestie. […] Le comte du Bourget la quitta avec toute l’honnêteté qu’on doit à une fille qu’on estime. […] Cet accident obligea mademoiselle Allard à quitter un instant Paris. » On raconte qu’en 1767, un seigneur allemand, fort riche, voulut épouser cette artiste, et que sur le refus qu’il en reçut, il signifia à celle-ci qu’il en était réduit à se brûler la cervelle, mais qu’il irait d’abord la lui brûler à elle-même.

40. (1909) Une vie de danseuse. Fanny Elssler « Chapitre II. la dernière passion du chevalier frédéric de gentz  » pp. 37-96

C’est en toi seulement que je vis, et mourir n’a désormais pour moi d’autre signification que de quitter un monde dans lequel tu respires. […] Il vient de la quitter ? […] Pourquoi faut-il que je quitte Vienne ? […] Elle portait des gants blancs qu’elle n’eut pas l’occasion de quitter, de telle sorte qu’il fut impossible d’admirer la finesse de ses mains. […] Les avantages qu’il avait obtenus pour elle n’étaient sans doute pas suffisants pour être mis en balance avec ce qu’elle aurait perdu, si elle avait quitté le théâtre ou si elle était seulement restée à Vienne.

41. (1860) Mémoires de Rigolboche « Mémoires de Rigolboche — Chapitre X » pp. 138-147

Sa lorgnette ne le quitte pas, il la braque sur les femmes, comme s’il était à l’Opéra, connaît leurs noms, et deux ou trois fois par an se permet d’en inviter une à souper.

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