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260. (1887) Ces Demoiselles de l’Opéra « VII. Brelan d’astres » pp. 134-175

Pour la mazurke, elle endossait le dolman, la pelisse et le talpack madgyares ; dans la cracovienne, elle portait une veste d’officier écrasée de chamarres, des bottines à talons d’acier et des plumes de coq au schapska. […] Au milieu de ses courses vagabondes, il avait découvert une jeune fille qui portait glorieusement déjà un nom illustre dans les arts.

261. (1724) Histoire générale de la danse sacrée et profane [graphies originales] « Histoire generale de la danse sacrée et prophane : son origine, ses progrès & ses révolutions. — Chapitre II. De la Danse Sacrée des Hébreux, des Chrétiens dans la primitive Eglise, & des Payens, depuis son origine jusqu’à présent. » pp. 33-58

Grégoire de Nazianse, en parlant de la danse de David quand on porta l’Arche d’Alliance, qu’elle étoit un mistere qui nous exprimoit la joie & l’agilité avec laquelle nous devons aller, quand il s’agit de la gloire de Dieu.

262. (1803) Lettres sur la danse, dernière édition augmentée en 4 vol. Avec les programmes de ballet. Tome II [graphies originales] « Lettre XVIII. » pp. 185-200

Ce n’est qu’en tremblant qu’il se livre aux grands élans des passions ; il ne les peint qu’avec des demi-teintes, et toujours dans la gêne, il oublie tout ce qui pourroit prêter de la force et de l’énergie à sa diction ; la crainte qu’il a de rester court l’enchaine au milieu des plus belles tirades, et des couplets les plus intéressants ; toujours moins occupé de ce qu’il dit que de ce qu’il a encore à dire, ses gestes, son maintien, et jusqu’à son silence, portent l’empreinte de la crainte et de l’inquiétude.

263. (1757) Articles pour l’Encyclopédie « Sur la poétique du ballet et de l’opéra »

Ce ne fut qu’au ballet du Triomphe de l’Amour qu’on introduisit en France des danseuses dans les représentations en musique ; il n’y avait auparavant que quatre ou six danseurs qui formaient tous les divertissements de l’opéra, et qui n’y portaient par conséquent que fort peu de variété et un agrément très médiocre ; en sorte que pendant plus de dix ans on s’était passé à ce théâtre d’un plaisir qui est devenu très piquant de nos jours.

264. (1845) Notice sur Ondine pp. 3-22

Ayant ramassé le tout, elle enveloppa ces débris dans un linge bien blanc, et les porta dans l’église.

265. (1803) Lettres sur la danse, dernière édition augmentée en 4 vol. Avec les programmes de ballet. Tome II [graphies originales] « Lettre V. » pp. 37-55

Le Marquis reçut logea et traita dans son château plus de cinq cens gentilshommes de la province qui y restèrent pendant plusieurs représentations ; ce fut la troupe du Marais, qui joua cette tragédie ; elle eut un succès complet : la beauté et la perfection des machines, la variété et le goût des décorations, le jeu intéressant des acteurs, les charmes de la musique et de la danse, tout porta les spectateurs a l’admiration.

266. (1804) Lettres sur la danse, dernière édition augmentée en 4 vol. Avec les programmes de ballet. Tome III [graphies originales] « [Programmes de ballets] — Les Graces. Ballet anacréontique. » pp. 75-97

Un prodige inattendu interrompt la fête : Vénus paroît sur un nuage doré porté par les Zéphirs ; elle est accompagnée des jeux, des ris, des plaisirs, et une foule de petits Amours s’empresse à la couronner.

267. (1921) Le Ballet de l’Opéra pp. 191-205

Fontanes n’imagina rien de mieux que de faire porter chez elle les classiques français, richement reliés.

268. (1845) Notice sur Giselle pp. 3-24

L’endroit est sinistre et mal hanté ; mes hardis compagnons, croyez-moi, portez ailleurs votre pâté de venaison et vos gourdes pleines d’eau-de-vie.

269. (1845) Notice sur Le Diable boiteux pp. 3-31

Des cheveux châtains très doux, très soyeux et très brillants, ordinairement séparés en bandeaux, entourent ce front aussi bien fait pour porter le cercle d’or de la déesse que la couronne de fleurs de la courtisane. — Bien qu’elle soit femme dans toute l’acception du mot, l’élégante sveltesse de ses formes lui permet de revêtir le costume d’homme avec beaucoup de succès. — Tout à l’heure c’était la plus jolie fille, maintenant c’est le plus charmant garçon du monde ; c’est Hermaphrodite, pouvant séparer à volonté les deux beautés fondues en lui.

270. (1806) L’Art de la danse, poëme en quatre chants, calqué sur l’Art poétique de Boileau pp. -247

Aplomb, se dit lorsque la tête et les reins sont en ligne perpendiculaire au-dessus de la partie du pied sur laquelle tout le corps est porté. […] Bien que l’art de la Danse ait toujours été reconnu l’un des plus honnêtes et des plus nécessaires à former le corps, et lui donner les premières et les plus naturelles dispositions à toute sorte d’exercices, et entre autres à ceux des armes, et par conséquent l’un des plus avantageux et plus utiles à notre noblesse et autres qui ont l’honneur de nous approcher, non-seulement en temps de guerre dans nos armées, mais même en temps de paix dans les divertissemens de nos ballets ; néanmoins il s’est, pendant les désordres et la confusion des dernières guerres, introduit dans ledit art, comme en tous les autres, un si grand nombre d’abus capables de les porter à leur ruine irréparable, &c.

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