Parlant en particulier, dans le second article, des études qui peuvent convenir aux jeunes filles, il traite, dans la section troisième, de la lecture des poètes, de la musique et de la danse. Je laisse ce qu’il dit de la lecture des poètes et de la musique, parce que cela est étranger à mon sujet, et je m’arrête seulement à ce qu’on lit dans cet article sur la danse.
A-t-il de la célébrité, il pourra, par la magie et les charmes de son art, ainsi que le peintre et le poète, faire détester et punir les vices, récompenser et chérir les vertus. […] Les compositeurs célèbres, ainsi que les poètes et les poëtes et les peintres illustres se dégradent toujours lorsqu’ils emploient leur tems et leur génie à des productions d’un genre bas et trivial.
On ne peut être poëte sans génie. […] Loin ces Rimeurs craintifs, dont l’esprit flegmatique Garde dans ses fureurs un ordre didactique ; Qui chantant d’un héros les progrès éclatans, Maigres historiens suivent l’ordre des tems, Ils n’osent un moment perdre un sujet de vue. etc. » L’opinion de ce grand poète étage solidement la mienne, et me persuade que les règles agissent en raison inverse de leur utilité, lorsque le goût et l’imagination ne les dirigent pas.
vous voulez composer d’après l’histoire, et vous l’ignorez ; d’après les poètes, et vous ne les connoissez pas : appliquez-vous à les étudier ; que vos ballets soient des poèmes ; apprenez l’art d’en faire un beau choix.
Les caractères que je viens de vous nommer sont idéaux, et purement d’imagination ; ils ont été crées et enfantés par les poètes ; les peintres leur ont donné ensuite une réalité par des traits et des attributs différents, qui ont varié à mesure que les arts se sont perfectionnés, et que le Flambeau du goût a éclairé les artistes. […] Dailleurs, la différence de l’homme et de ces êtres engendrés de la fiction du cerveau des poètes, n’est-elle pas nécessaire, et les habitants des éléments ne doivent-ils pas différer en quelque chose de l’humanité ? […] Rien de si gai que lui au contraire, les jours, où il devoit représenter un poète, un artisan, un homme du peuple, un nouvelliste, un petit-maitre ; car cette espèce règne aussi en Angleterre, sous une autre forme, à la vérité, que chez nous : Le génie, différera, si vous le voulez, mais l’expression du ridicule et de l’impertinence est égale : Dans ces sortes de rôles, dis-je, sa physionomie se déployoit avec naïveté ; son âme y étoit toujours répandue ; ses traits laissoient voir à chaque instant de nouveaux sentimens peints avec la plus grande vérité. […] Je lui ai vû représenter une tragédie à la quelle il avoit retouché ; car il joignoit au mérite d’exceller dans la comédie, celui d’être un des poètes les plus agréables de sa nation ; je lui ai vu, dis-je, jouer un tyran, qui, effrayé de l’énormité de ses crimes, meurt déchiré de ses remords.
Oui, Monsieur, après le catalogue de vos talens divers ; lorsqu’on nombrera vos qualités de Poète, d’Historien, de Géometre, de Physicien, de Romancier, de Fabuliste, d’Auteur dramatique en tout genre, &c. […] Afin de vous démontrer tout-à-fait les beautés qui en résultent, j’ai grande envie de comparer les meilleurs endroits des Poètes dramatiques à quelques situations frappantes de ma Pantomime .
Ce poète orgueilleux, trébuché de si haut, 130 Rendit plus retenus Desportes et Bertaut. […] &c… Mais, pour bien exprimer ces caprices heureux, C’est peu d’être poète ; il faut être amoureux.. […] Soyez plutôt maçon, si c’est votre talent, Ouvrier estimé dans un art nécessaire, Qu’écrivain du commun et poète vulgaire. […] Un poète de la Cour de Henri iii fit ces vers à sa louange. […] Tout à-la-fois danseur, musicien, poète.
. — Le tour ne réussit pas infailliblement, surtout quand le provincial est un futur poëte ou un vaudevilliste de l’avenir dont le gousset est modestement garni.
Radere Jésuite, qui a travaillé sur les épigrammes de ce Poëte, dit qu’on vit sur le Théâtre des Romains les personnages de Dédale, de Laureolus & d’Orphée, dont l’un étoit mangé par un ours, l’autre attaché à une croix pour être déchiré par des vautour, & le dernier mis en piéces par les Bacchantes.
Les danseuses classiques continuaient leur tâche ardue dans un isolement moral complet ; artistes et poètes se désintéressaient de cette grande tradition.
Au physique comme au moral, ou s’adonne plus volontiers aux unes qu’aux autres ; mais dans tous les cas l’exercice augmente l’énergie de l’organe ou de la faculté qu’on employe, ou dont on se sert davantage aux dépens de celle qu’on néglige le plus ; c’est une loi invariable de l’économie animale : Voilà pourquoi les jambes d’un danseur, et les bras d’un maître d’escrime ont tant de prestesse et d’agilité ; voilà pourquoi les mains de certains artistes acquièrent par la répétition des mouvemens une dexterité telle, qu’un homme habile dans un art n’est pas propre à passer subitement à l’exercice d’un autre, sans l’avoir étudié et sans en avoir contracté l’habitude ; voilà encore pourquoi le mathématicien profond qui analyse tout, ne brille point par les produits de son imagination, tandis que le poëte chez le quel elle est dans une activité continuelle, est souvent sujet à des erreurs de jugement.